
Tous les prix des modèles évoqués dans ce dossier s’entendent TTC.
En recourant à la plate-forme de l’Active Tourer, le X1 a opté pour la traction avant et un moteur transversal lui garantissant le meilleur espace de vie possible dans un gabarit réduit (4,44 m). Cette refonte n’altère en rien l’agrément de conduite. Bien au contraire ! Ce SUV compact gagne même en efficacité dans ses déplacements.
Quant à l’efficience, elle est naturellement au rendez-vous avec pas plus de 104 g par le biais d’une configuration sDrive (2-roues motrices) et d’un 3-cylindres en 16d de 116 ch (à partir de 32 150 euros). À moins qu’on ne lui préfère, et toujours...
Tous les prix des modèles évoqués dans ce dossier s’entendent TTC.
En recourant à la plate-forme de l’Active Tourer, le X1 a opté pour la traction avant et un moteur transversal lui garantissant le meilleur espace de vie possible dans un gabarit réduit (4,44 m). Cette refonte n’altère en rien l’agrément de conduite. Bien au contraire ! Ce SUV compact gagne même en efficacité dans ses déplacements.
Quant à l’efficience, elle est naturellement au rendez-vous avec pas plus de 104 g par le biais d’une configuration sDrive (2-roues motrices) et d’un 3-cylindres en 16d de 116 ch (à partir de 32 150 euros). À moins qu’on ne lui préfère, et toujours en 4×2, les 150 ch du 18d, un 4-cylindres cette fois (à partir de 34 600 euros).
BMW X1 et Audi Q3 en face à face
Pas très loin derrière, l’Audi Q3 lui emboîte le pas dans les statistiques de ventes. Il n’est plus nécessaire de présenter ce modèle qui, en 4,39 m, a cristallisé nombre des attentes des aventuriers citadins.
Commercialisé depuis fin 2011, ce concentré d’Audi s’est accordé une mise à jour en 2015 ; l’occasion pour lui de reconsidérer l’éventail de ses motorisations, avec une augmentation de puissance contrebalancée par une diminution des émissions. Concrètement, cela génère un 2.0 TDI 150 ultra en 2-roues motrices à 116 g (à partir de 32 220 euros), maintenant complété en entrée de gamme par un 2.0 TDI 120 à 117 g (à partir de 30 470 euros).
Pas encore de conflit d’intérêts mais depuis cet été, le Q3 cohabite dans les show-rooms avec le Q2. Plus crossover que baroudeur, le petit dernier (4,19 m) se montre talentueux et encore plus apte à séjourner en ville. Évidemment, sa contenance est moindre mais il est presqu’aussi logeable que le Q3.
Question tempérament, plus léger, le Q2 se montre aussi plus vif et, pour l’ambiance, qualité et équipement sont dignes d’une Audi, Virtual Cockpit compris. Enfin, appareillé en 1.6 TDI de 116 ch référencé à 114 g, il se révèle un collaborateur zélé.
Pas de quoi arranger les affaires de la Mini Countryman qui se trouve, pour la première fois, confrontée à un concurrent. D’autant qu’elle vient de porter sa longueur à 4,30 m, soit 20 cm de plus que la première génération. Dorénavant, elle a tout d’une grande. À bord, l’esprit Mini subsiste dans la présentation, mais le volume utile et très habilement exploité n’a plus aucun rapport avec le concept né à l’aube des années soixante.
Le Countryman aux prises avec le Q2
Toujours est-il que la nouvelle Countryman possède un sens de la famille et un goût pour les voyages, banquette arrière coulissante incluse. Le comportement se veut à l’avenant, toujours aussi plaisant. À savourer actuellement en Cooper D de 150 ch à 113 g (à partir de 29 900 euros).
C’est peut-être le moment d’évoquer que BMW enrichira ses propositions d’un X2 à la fin de l’année ; une variante plus sportive, mais toujours en 4 portes, dans la lignée du X1, et dont certains détails pourraient aussi préfigurer le futur restylage de ce dernier.
Passons chez Mercedes avec le GLA. Inscrit dans 4,42 m, un joli coup de crayon souligne sa parenté avec la Classe A. En ce qui le concerne, il est d’ailleurs plus convenable de parler de crossover que de SUV, tant son désir de ne guère s’éloigner du bitume paraît évident.
Toujours est-il que cette approche sans équivoque plaît, et ce à juste titre car parfaitement maîtrisée. Les émissions ont de quoi charmer les comptables avec 105 g en 180 d de 109 ch (à partir de 32 250 euros), voire 110 g en 200 d de 136 ch (à partir de 34 700 euros).
Restons chez Mercedes et montons d’un cran dans le format avec le GLC. Celui qui, en 2015, a eu pour délicate mission de succéder au GLK ou plutôt de faire oublier l’insuccès de ce dernier, y est parvenu au-delà des espérances, avec près de 6 000 unités vendus en France l’an passé.
Le GLC, une mutation réussie
Le GLC constitue le parfait exemple d’une mutation réussie, comme en signe Mercedes depuis quelque temps. Présentation flatteuse, habitacle aussi vaste que confortable, ce SUV de 4,66 m au comportement irréprochable obtient la mention « très bien » (voir aussi notre essai).
Ce GLC pourrait obtenir les félicitations du jury si une version 4×2 intégrait le catalogue, ce qui en diminuerait les émissions comme le prix. Car, pour l’heure, l’entrée dans la gamme revêt la forme d’un 220 d 4Matic, soit 170 ch et 129 g (à partir de 46 600 euros). Notons que, depuis l’été dernier, le GLC se conjugue aussi en Coupé, mais les prix flambent (à partir de 55 150 euros en 220 d 4Matic).
L’événement du moment réside bien sûr dans l’arrivée sur le marché du nouvel Audi Q5. Le renouvellement d’un best-seller n’est pas chose facile, surtout avec 1,6 million de modèles écoulés à travers le monde pour la première génération. Comme à son habitude, la firme aux anneaux a préservé les apparences en évitant de bousculer le style.
Derrière ce conservatisme de façade, ce deuxième opus du Q5 se trouve pourtant intégralement remanié. Nouvelle plate-forme pour plus de précision, mais aussi confort impérial, le Q5 monte en gamme dans ses prestations. Dernier atout, il aligne, dès le lancement, une version 4×2 du 2.0 TDI 150 à 117 g (à partir de 40 750 euros). La transmission Quattro accompagne les autres motorisations, avec pour débuter le 2.0 TDI 163 ch à 129 g (à partir de 46 550 euros).
Le BMW X3 assiste sans broncher à l’évolution de son plus proche rival. Il lui faut encore tenir jusqu’à la fin de l’année avant d’espérer céder la place à son successeur. Pour y parvenir, lui aussi dispose d’une version 4×2, baptisée sDrive, pour le 18d de 150 ch ainsi cantonné à 123 g (à partir de 39 350 euros), avec un physique plutôt musclé inspiré du X5.
Le X3 et le XC60 en attente de successeurs
Chez Volvo, le XC60 se trouve dans une situation similaire. Lui aussi compte les mois, peut-être les jours, le séparant d’un passage de témoin. Le salon de Genève pourrait servir de cadre à la révélation de son remplaçant. Signalons que chez le constructeur suédois, la famille va rapidement s’agrandir avec un membre d’un format plus compact, le X40. Il apparaîtra avant la fin de l’année.
Autre nouvel arrivant, l’Alfa Romeo Stelvio met dans un premier temps la barre très haut, avec une version Quadrifoglio forte de 510 ch. D’autres offres nettement plus policées suivront avec un catalogue en diesel configuré de 150 à 210 ch. Là encore, le rendez-vous est donné à Genève pour en savoir davantage avant sa diffusion au printemps.

Ce phénomène de l’élargissement de l’offre s’est vérifié en 2016 avec l’entrée dans le jeu du Jaguar F-Pace, un SUV au regard acéré et aux ambitions non dissimulées. Profil athlétique mais régime allégé pour la construction, l’engin ne laisse personne indifférent. Surtout en découvrant qu’il est aussi doué sur le bitume qu’agréable à contempler.
Avec un 2.0d de 180 ch, certes en 4×2 pour 129 g, l’entrée en gamme de ce F-Pace se montre un peu haut perchée (à partir de 44 350 euros), mais a le mérite d’être en adéquation avec l’image sportive dégagée par ce grand gabarit (4,73 m). Et puis, l’aristocratie automobile a un prix et la tentation est grande de succomber.
NX, Cherokee ou Evoque ?
Autre modèle misant beaucoup sur son physique, le Lexus NX 300h impressionne mais se révèle très sage à l’usage. Cet adepte de la connectique embarquée se veut irréprochable dans sa présentation. Son équipement se montre aussi technologique que pléthorique, et les 116 g enregistrés par la voie de l’hybridation d’une version 2WD de 197 ch en puissance cumulée n’ont aucun mal à convaincre (à partir de 40 490 euros).
Terminons la consultation avec les spécialistes du 4×4 canal historique. Chez Jeep, la légendaire calandre se trouve réinterprétée par un Cherokee au style particulièrement affirmé. Si la volonté première est d’impressionner, c’est gagné !

Heureusement, ce SUV est bien plus conciliant qu’il n’y paraît. Sa prévenance envers ses occupants est totale et ses caractéristiques sont calquées sur les besoins du marché. Américain dans l’âme, son cœur est italien avec une palette de motorisations puisée chez Fiat. Un 2.0 MultiJet de 140 ch à 139 g en version 4×2 marque le premier niveau de cette collaboration (à partir de 36 950 euros).
Autre grand nom de l’histoire du tout-terrain, Land Rover a trouvé la recette du succès avec un Range Rover Evoque aussi audacieux que talentueux. Familier des beaux quartiers, il réunit tous les ingrédients du premium, quitte à pousser les tarifs jusqu’à la frontière du luxe. Par bonheur, sa mise à jour fin 2015 s’est accompagnée de l’apparition d’un 2.0 diesel eD4 de 150 ch enregistré à 113 g dans une configuration 5 portes et 2-roues motrices (à partir de 36 000 euros).

En apparence plus discret, le Discovery Sport préfère se conformer aux valeurs familiales avec, en option, la possibilité de se convertir en 7 places. Une prouesse en 4,50 m pour un SUV en mesure de répondre à toutes les sollicitations, y compris celle d’assouvir des désirs d’évasion. Sous son capot, nous retrouvons l’eD4 de 150 ch homologué cette fois à 123 g toujours en 4×2 (à partir de 33 900 euros).
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