Segment SUV (compacts) : le premium se met au vert

Associer les préceptes du premium aux facultés d’un SUV, l’exercice est parfaitement maîtrisé par l’Audi Q3 qui, grâce à sa compacité (4,39 m) ne s’interdit pas de fréquenter les zones urbanisées.
- Magazine N°216
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Segment SUV (compacts) : le premium se met au vert

Un choix qui, à défaut de favoriser l’hospitalité, lui permet d’obtenir la préférence des utilisateurs sur le marché. Conduit en 2011, son restylage l’a amené l’an dernier à reconsidérer ses émissions, tout en abaissant le ticket d’entrée dans la gamme avec une version 2.0 TDI 120 à 117 g en deux roues motrices (à partir de 30 060 euros), en complément du TDI 150 jusqu’alors commercialisé.

Q3, GLA ou X1, faites votre choix !

Le plus farouche adversaire du Q3 est sorti du bois en 2014, il s’agit du Mercedes GLA. Malgré sa différence de taille (4,42 m), sa parenté avec la Classe A tout comme son penchant pour le bitume ne font aucun doute. Mais son allure fait mouche et son efficience plaide en sa faveur, à l’image d’une version 180 d de 105 ch homologuée à 105 g (à partir de 31 400 euros). Notons que la version 200 d de 136 ch ne se montre guère plus gourmande à 110 g (à partir de 33 850 euros).

Distancé l’an dernier dans les ventes, le BMW X1 espère bien combler son retard sur ses concurrents avec l’apparition de sa deuxième génération. La refonte se veut totale et ne manque pas d’attrait. En recourant à la plate-forme de l’Active Tourer, le X1 se métamorphose en un SUV aussi accueillant que prévenant pour le comportement. Moteur transversal et traction avant, c’est un vrai bouleversement, jusque dans la modularité qui puise son inspiration dans l’univers des monospaces compacts.

En 4,43 m, cette mouture du X1 cumule les talents. La gamme débute avec une version sDrive (deux roues motrices) animée d’un 3-cylindres en 16d de 116 ch à 104 g (à partir de 32 150 euros), suivi d’un 4-cylindres 18d de 150 ch à 109 g (à partir de 34 600 euros), puis se hisse jusqu’à 231 ch si nécessaire.

En attente de renouvellement, la Mini Countryman s’avère un peu en perte de vitesse quant à ses immatriculations. En 4,10 m, elle répond toujours aux attentes d’une clientèle soucieuse d’originalité, sans perdre de vue quelques aspects pratiques dans un volume contenu ; sa banquette arrière coulissante fait, à ce sujet, toujours recette.

La mini Countryman en attente de renouvellement

L’offre de motorisations n’est pas non plus frappée d’obsolescence. Versions les plus recommandables : Mini One D de 90 ch ou Cooper D de 112 ch, toutes les deux référencées à 111 g (respectivement à partir de 23 600 et 26 250 euros). Pour information, sa remplaçante devrait revoir ses dimensions à la hausse et l’on parle déjà d’une bonne quinzaine de centimètres en longueur…

À propos de format, modifions le curseur pour renforcer la vocation familiale et commençons par saluer l’évolution opérée par Mercedes sur celui qu’il convient désormais d’appeler le GLC. Le successeur du GLK espère très vite faire oublier l’insuccès rencontré par celui-ci tout au long de sa carrière. Le dernier-né a tous les ingrédients pour y parvenir.

En faisant table rase du passé, le GLC se forge une personnalité. C’en est fini du style heurté de son prédécesseur, place maintenant à la douceur des lignes et au respect des codes identitaires appliqués par Mercedes à chaque nouveau produit. Le résultat est dans l’air du temps, sans faute de goût ni omission dans les prestations. Seule attente, une version 4×2 qui diminuerait le tarif et minimiserait les émissions. Les premiers temps de commercialisation se font donc dans des versions 4Matic, avec en entrée de gamme un 220 d de 170 ch à 129 g (à partir de 47 500 euros).

L’Audi Q5 s’apprête lui aussi à passer le relais. Son remplaçant devrait assurément beaucoup ressembler au modèle actuel, tout en perdant quelques kilos sur la balance.

Le Q5 devrait bientôt passer la main

Rappelons qu’au cours de sa carrière, le Q5 a concédé de se convertir au 4×2, avec pour résultat une version 2.0 TDI 150 ultra à 129 g très prisée en entreprise (à partir de 38 770 euros). Le système Quattro continue à alimenter les désirs d’évasion et les escapades hivernales pour le reste de la bande.

La réussite du Q5 avait d’ailleurs titillé le BMW X3, au point de le conduire à une sérieuse mise à jour en 2014. L’efficacité de ce restylage s’est immédiatement vérifiée par la progression des commandes. En prenant des allures de X5, le X3 a aussi enrichi son équipement et optimisé son offre de motorisations. Là encore, le choix du 4×2 s’avère incontournable pour réfréner les émissions : sDrive 18d de 150 ch à 123 g (à partir de 38 950 euros).

Volvo ne procède pas différemment avec le XC60, avec au final des scores spectaculaires : le constructeur suédois annonce 117 g pour le D3 de 150 ch, mais aussi pour le D4 de 190 ch (respectivement à partir de 35 550 et 40 360 euros). Un petit miracle qui plaide en faveur de l’adoption de cet élégant SUV, à l’ambiance intérieure particulièrement chaleureuse. Bien que si Volvo nous ait habitués aux records de longévité pour certains de ses modèles, le XC60, apparu en 2008, ne devrait plus trop tarder à vouloir ressembler à son grand frère, le XC90.

Marque premium par excellence, Jaguar effectue une entrée remarquée (pour ne pas dire remarquable) dans le monde des SUV avec le F-Pace. La sportivité incarnée, mais aussi une proposition en motorisation ancrée dans une réalité comptable, avec un 2.0d de 180 ch homologué à 134 g en 4×2 (à partir de 45 360 euros). L’emploi massif de l’aluminium allège la structure et contribue à limiter la consommation. Pour le reste, ses 4,73 m devraient faire tourner bien des têtes.

Le F-Pace et le NX 300h misent sur le design

Si le design du NX 300h est ébouriffant, son répertoire se veut bien plus sage, même avec 197 ch en puissance cumulée, pour 116 g en 2WD (à partir de 40 090 euros). Présentation et équipements se montrent irréprochables.Le design du Lexus NX 300h apparaît tout aussi ébouriffant, mais son répertoire se veut bien plus sage, et ce, même avec 197 ch en puissance cumulée. Présentation et équipements sont aux standards de la marque, à savoir irréprochables. L’hybridation du schéma régule les émissions à 116 g en 2WD (à partir de 40 090 euros).

Les spécialistes du tout-terrain ont aussi voix au chapitre. Pour qui a envie de se faire remarquer, le Jeep Cherokee semble tout désigné. C’est le type de calandre que l’on n’oublie pas. Fort heureusement, derrière ce faciès provocant se cache un SUV aussi fréquentable que raisonnable. Sa conversion aux blocs Fiat est dorénavant totale : un 2.0 MultiJet 140 à 139 g en 4×2 ouvre le bal (à partir de 30 950 euros), alors qu’un 2.2 Multijet en 185 et 200 ch peut assouvir les rêves de puissance.

Land Rover donne le choix entre deux approches très différentes. D’une part, le Range Rover Evoque au succès commercial fulgurant qui, plus de quatre ans après son lancement, fascine toujours autant. Son subtil restylage, fin 2015, a surtout marqué l’arrivée d’un 2.0 diesel dont la plus efficiente des configurations, baptisée eD4 en 150 ch, débouche sur une homologation à 113 g, et ce, pour une version 5 portes en 4×2 (à partir de 34 600 euros).

D’autre part, le Discovery Sport à l’allure certes moins ravageuse, mais nettement plus apte à répondre aux aspirations familiales avec la possibilité d’une version 7 places en option, le tout dans seulement 4,50 m. Un SUV bien sous tous rapports, dont la proposition eD4 s’établit à 134 g, toujours en 2.0 de 150 ch (à partir de 33 100 euros).

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