
Et pour cette ambassadeur, la marque premium de PSA nourrit de grandes ambitions. En le calibrant à 4,57 m, DS inscrit son SUV au cœur d’un marché riche de modèles plus ou moins compacts. Ce qui lui permet de couvrir la plupart des besoins, tout en laissant assez d’espace à un DS 3 Crossback qui parachèvera ce déploiement avant fin 2018. Le DS 7 Crossback apparaît à l’aise, y compris en ville. Seul regret, l’impasse sur la transmission intégrale : il faut se contenter d’un dispositif de motricité renforcé pour affronter les conditions hivernales.
Le DS 7 Crossback à l’assaut
Profil haute couture, confort de palace, le ton est donné. L’ambiance,...
Et pour cette ambassadeur, la marque premium de PSA nourrit de grandes ambitions. En le calibrant à 4,57 m, DS inscrit son SUV au cœur d’un marché riche de modèles plus ou moins compacts. Ce qui lui permet de couvrir la plupart des besoins, tout en laissant assez d’espace à un DS 3 Crossback qui parachèvera ce déploiement avant fin 2018. Le DS 7 Crossback apparaît à l’aise, y compris en ville. Seul regret, l’impasse sur la transmission intégrale : il faut se contenter d’un dispositif de motricité renforcé pour affronter les conditions hivernales.
Le DS 7 Crossback à l’assaut
Profil haute couture, confort de palace, le ton est donné. L’ambiance, un rien clinquante, est contrebalancée par une belle sérénité d’usage. Enfin, si au titre de la préférence nationale, ses origines peuvent faire la différence, ses motorisations BlueHDi, et surtout la version 130 à 104 g (à partir de 31 200 euros) se veulent un atout supplémentaire. Le BlueHDi 180 affiche 128 g à partir de 41 450 euros (voir aussi l’essai du DS 7 Crossback).
Des concurrents, le DS 7 Crossback n’en manque pas. À commencer par le BMW X1 qui, en empochant le bénéfice de son évolution, a pris l’ascendant dans les ventes avec plus de 12 000 commandes en France l’an passé. Sa conversion à la traction avant au profit de l’espace vital dans un gabarit contenu (4,44 m) se veut donc profitable, d’autant que l’opération n’a pas altéré sa virtuosité. Le X1 se montre toujours agile et aligne 114 g en configuration sDrive (deux roues motrices), combinée à un 3-cylindres en 116d de 116 ch (à partir de 32 350 euros). En 18d, un 4-cylindres de 150 ch prend le relais à 120 g (à partir de 36 200 euros).
Le succès du X1 a incité BMW à donner naissance au X2, un dérivé sportif à la carrosserie spécifique mais aussi écourtée de quelques centimètres (4,36 m). Un modèle qui, s’il se montre aussi agréable à contempler que performant, monnaie chèrement ses talents à finition équivalente : à partir de 36 250 euros en 18d sDrive de 150 ch dans une dotation Première réservée au lancement.

X1, X2, X3 et X4 chez BMW
Autre « client » à surveiller, le dernier X3 est apparu dans les concessions en novembre. Physiquement parlant, malgré une longueur portée à 4,71 m, cette troisième génération ne se différencie guère de la précédente, mais les avancées se font plus significatives sur le comportement. Une nouvelle plate-forme partagée avec la Série 5 et la Série 7 le rend plus prévenant envers ses occupants. Le raffinement a un prix, en partie justifié par une transmission intégrale permanente. En témoigne la version xDrive 20d de 190 ch à 140 g (à partir de 51 900 euros). Version rejointe au catalogue par une configuration sDrive 18d de 150 ch à 134 g (à partir de 41 900 euros).
Malgré ses quatre ans à peine, le X4, premier SUV coupé du nom, s’apprête à s’effacer au profit d’une prochaine génération recueillant progrès et style instaurés par le X3. La passation aura lieu cet été. Étiré à 4,75 m, le remplaçant se révèle bien plus logeable (à partir de 54 900 euros en 20d).
Impossible d’évoquer les forces réunies sous la bannière BMW sans y associer la Mini Countryman qui d’ailleurs, en atteignant 4,30 m, n’a plus de mini que le nom. Cette crise de croissance se veut au moins profitable pour la vie à bord, avec une banquette arrière coulissante pour paramétrer le volume du coffre. A contrario, en s’allongeant, le Countryman a pris du poids, ce qui en aseptise la conduite mais n’est pas déplaisant pour autant. Cette Mini bodybuildée s’apprécie en One D de 116 ch à 109 g (à partir de 28 700 euros) ou en Cooper D de 150 ch à 113 g (à partir de 30 700 euros), mais aussi en e-All4 hybride rechargeable totalisant 224 ch pour 49 g (à partir de 39 800 euros).
Q2, Q3 et Q5 chez Audi
Face à l’armada BMW, Audi n’est pas en reste avec le Q2 qui, fort de près de 10 000 unités écoulées l’an dernier, prend ses marques au sein du paysage hexagonal. Ce concentré d’Audi taillé pour la cité (4,19 m) relève du principe que l’on peut réduire la voilure en encombrement sans perdre en raffinement.
Hors agglomération, ce Q2 fait preuve d’un caractère enjoué, même dans ses motorisations les plus modestes, tel un 1.6 TDI de 116 ch à 114 g (à partir de 27 050 euros). Il n’est donc pas nécessaire de retenir la candidature du 2.0 TDI de 150 ch à 125 g (à partir de 33 470 euros).
Face au résultat du Q2, le Q3 marque le pas dans les ventes, avec un guère plus de 7 000 immatriculations en 2017. Rien de plus normal : lancé en 2011, le Q3 prépare son renouvellement en coulisses et, à l’exception du style, l’évolution s’annonce profonde. Rendez-vous dans quelques mois. Pour ceux qui ne peuvent attendre, le Q3 conserve toutes les caractéristiques du collaborateur exemplaire, y compris des émissions conformes aux exigences du moment. Ainsi, malgré un format supérieur au Q2, soit 4,39 m, une version 2.0 TDI 150 assortie de l’écolabel ultra n’excède pas 116 g (à partir de 32 710 euros) ; la variante à 120 ch de ce moteur ne fait pas mieux en entrée de gamme avec 117 g (à partir de 30 930 euros).
Un cran au-dessus (4,67 m), le Q5 profite pleinement de son récent changement de génération. Toujours aussi prisé des cadres dirigeants, c’est un peu la star du moment. Ce best-seller possède l’assurance de celui qui n’a négligé aucun détail, de l’accueil au comportement. Aussi dynamique que confortable, ce récent Q5 se distingue aussi par sa faible consommation, avec pas plus de 117 g pour le 2.0 TDI 150 (à partir de 41 490 euros) ; y associer un système Quattro dans une variante à 190 ch porte le score à 133 g (à partir de 46 580 euros).

GLA et GLC chez Mercedes
Mercedes aligne aussi de belles propositions avec au premier rang le GLA. Pour affirmer son engagement en direction des SUV, ce parent de la Classe A a pris de la hauteur l’an dernier lors de son restylage. En 4,42 m, privilégier le style ne milite pas en faveur de l’habitabilité, mais le GLA n’est pas dénué de sens pratique. Et soigner sa ligne est plutôt bon pour la consommation : vérification avec pas plus de 105 g en 180 d de 109 ch (à partir de 32 850 euros) et 110 g en 200 d de 136 ch (à partir de 35 299 euros).
Le GLC incarne le virage amorcé par Mercedes ces dernières années. Lui aussi résulte de la volonté de dépoussiérer son image et la démarche est aussi louable qu’efficace. Ancré dans la modernité, ce SUV de 4,66 m compte parmi les plus pertinents. Son niveau de confort fait référence et la générosité de l’espace alloué en donne toute la mesure. Il n’y a pas grand-chose à lui reprocher, sinon que l’absence de version à deux roues motrices n’abaisse ni ses émissions, ni ses tarifs, comme en atteste un 220 d 4Matic de 170 ch à 129 g (à partir de 48 600 euros). Depuis 2016, le GLC se conjugue aussi en Coupé, mais les prix s’envolent (à partir de 57 550 euros en 220 d 4Matic).
XC40, le nouveau Volvo
Face à l’armada allemande, outre désormais le DS 7 Crossback, les alternatives se multiplient. C’est vrai chez Volvo qui vient de lancer dans l’arène le XC40, un petit format (4,43 m) bigrement séduisant. Sur la base d’une plate-forme inédite, ce dernier-né reprend les codes identitaires de ses aînés dont cette détermination dans le regard, tout en y ajoutant un zeste de fantaisie dans les coloris.
L’approche scandinave se distingue aussi par son engagement sur la voie de l’autonomie, même si, avec le XC40, il serait dommage de se priver d’un tel agrément de conduite. D’ailleurs, pour valider ses capacités routières, il attaque fort avec en diesel une unique configuration D4 de 190 ch en AWD pour 131 g (à partir de 45 100 euros). Annoncé pour ce printemps, le D3 sera plus conforme aux attentes des entreprises (à partir de 33 450 euros).
Le dernier XC60, dévoilé l’an dernier, n’avait pas emprunté d’autres chemins. Ses aspirations sont identiques mais s’expriment dans un gabarit supérieur (4,69 m). Aussi chaleureux que clairvoyant, le suédois invite au voyage. Attentionné envers ses occupants, le XC60 soigne le séjour à bord, alliant espace et confort dans une ambiance unique. Au chapitre motorisation, sans être le plus efficient de la catégorie, il surveille sa consommation avec un D4 AWD de 190 ch à 139 g (à partir de 47 200 euros).
Étoffer sa gamme est aussi à l’ordre du jour chez Jaguar avec l’E-Pace, un joli petit félin de 4,40 m aussi habilement dessiné que le F-Pace. Ce profil empreint de sportivité reflète bien le caractère du modèle, sans pour autant toucher son habitabilité. L’E-Pace se révèle aussi très docile, ce qui le prédispose à la vie en société : le diesel 2.0 de 150 ch à 124 g en deux roues motrices apparaît tout indiqué (à partir de 35 700 euros).
Jaguar du F-Pace à l’E-Pace
C’est avec le F-Pace que Jaguar s’est découvert un intérêt pour les SUV. Une première expérience qui s’est vite transformée en succès commercial pour le constructeur. De quoi doper ses ventes en France, d’autant plus facilement que le F-Pace (4,73 m) ne laisse pas indifférent. Son style fascine autant que ses qualités routières. Côté partition, un 2.0d de 180 ch pour 126 g ouvre à l’univers de la marque sans écorner le budget (à partir de 44 410 euros).

Stelvio, le SUV d’Alfa Romeo
L’attrait d’Alfa Romeo pour les SUV est tout aussi récent. Apparu l’an passé, le Stelvio teinte de vert l’ADN du constructeur italien. Par son contenu et ses manières, ce baroudeur affiche bien des similitudes avec la Giulia dont il partage les soubassements, mais aussi d’autres composants et l’ambiance intérieure.
La mécanique des émotions est en marche et le modèle tient ses promesses, notamment dynamiques. Pour animer ses 4,69 m, le Stelvio table en diesel sur un 2.2 en 150 ch, voire 180 ch, avec dans les deux cas une homologation à 124 g (respectivement à partir de 39 300 et 41 700 euros). Là encore, de par sa réussite commerciale, cette première incursion dans le monde des SUV en appellera d’autres.
L’approche diffère avec le Lexus NX 300h. Fidèle à l’engagement environnemental du groupe Toyota, il invite à pratiquer l’hybride essence. Une solution qui, compte tenu de l’inexorable déclin du diesel, ouvre des perspectives en entreprise. Physique impressionnant mais mœurs d’une grande douceur, le NX (4,64 m) n’est pas exempt de paradoxes, à l’image d’un enregistrement à 116 g en 2WD pour 197 ch en puissance cumulée (à partir de 41 690 euros). Personne ne s’en plaindra. Autre argument en sa faveur, une dotation très technologique optimisée l’an dernier.

Passage en tout-terrain
Concluons ce tour d’horizon par les acteurs historiques du monde du tout-terrain, à commencer par Jeep dont le Renegade permet d’entrer dans la confrérie sans quitter la ville. Sa calandre est pourtant fidèle à la légende mais ses 4,24 m déjouent tous les pièges de la cité. Encombrement réduit mais coffre pratique, le Renegade surprend par sa capacité d’emport. En diesel, le menu est fourni, avec pour entrer en matière en 4×2 un 1.6 MultiJet de 120 ch à 115 g (à partir de 21 800 euros).
Dans un format légèrement supérieur (4,39 m), nous assistons au retour dans la gamme du Compass. Avec lui, Jeep s’attaque au gros du marché. Esthétiquement, la filiation avec le Grand Cherokee apparaît comme une évidence et il y a pire référence. À la conduite, le Compass se défend honorablement, bien qu’il ne possède pas le dynamisme des best-sellers du marché. À tester associé au 1.6 MultiJet de 120 ch à 117 g en deux roues motrices (à partir de 27 250 euros), ou bien au 2.0 MultiJet 140 mais en 4×4 à 138 g (à partir de 32 950 euros).

Quant au Cherokee, avec ses 4,62 m, il vise le haut du pavé. Une version restylée, caractérisée par un traitement moins clivant de la face avant, a été présentée en début d’année à Détroit. Sa disponibilité en France n’est toutefois pas d’actualité avant la fin de l’année. Intrinsèquement, pas de changement, le Cherokee calque ses prestations sur la concurrence, avec la volonté d’offrir espace et modularité. Ses nombreux emprunts au Groupe Fiat le conduisent à progresser au rythme d’un 2.0 MultiJet 140 en 4×2 à 139 g (à partir de 36 950 euros).
Autre spécialiste de l’aventure, Land Rover propose le Discovery Sport, un modèle aux vertus familiales allant jusqu’à implanter une configuration 7 places en seulement 4,50 m. Belle performance pour ce SUV on ne plus fréquentable. La version eD4 à base de 2.0 de 150 ch en 2WD n’excède pas 123 g (à partir de 34 700 euros).
Deux Land Rover au choix

Plus huppé, le Range Rover Evoque interpelle toujours autant par son aspect sculptural. Mais cette audace lui sourit et son succès ne s’est jamais démenti. Ce désir de plaire l’amène à soigner l’ambiance et à ne se refuser aucun raffinement. Cette volonté élitiste se retrouve dans les tarifs. Heureusement, l’eD4, avec ses 150 ch en deux roues motrices, tempère la flambée des prix et limite les émissions à 113 g (à partir de 36 750 euros). Autant dire une aubaine pour les gestionnaires.