
L’hybride a ainsi soutenu la cause de PSA, désireux de s’aventurer sur le terrain des crossovers. Le Peugeot 3008 HYbrid4 s’est révélé une belle réussite commerciale, surtout bénéfique en matière d’image. Son 2.0 HDi accouplé à un moteur électrique lui a offert 200 ch, une transmission intégrale appréciable en conditions hivernales, et surtout une homologation aujourd’hui portée à 90 g. La conduite se montre apaisante et l’équipement abondant.
L’ensemble est à consommer sous cette forme seulement jusqu’à fin 2016 (à partir de 36 450 euros) car l’hybride diesel ne sera pas reconduit. La prochaine génération de 3008 s’offrira bien une...
L’hybride a ainsi soutenu la cause de PSA, désireux de s’aventurer sur le terrain des crossovers. Le Peugeot 3008 HYbrid4 s’est révélé une belle réussite commerciale, surtout bénéfique en matière d’image. Son 2.0 HDi accouplé à un moteur électrique lui a offert 200 ch, une transmission intégrale appréciable en conditions hivernales, et surtout une homologation aujourd’hui portée à 90 g. La conduite se montre apaisante et l’équipement abondant.
L’ensemble est à consommer sous cette forme seulement jusqu’à fin 2016 (à partir de 36 450 euros) car l’hybride diesel ne sera pas reconduit. La prochaine génération de 3008 s’offrira bien une version hybride, mais cette fois sur la base d’un moteur essence tout en s’accompagnant, pourquoi pas, de la recharge…
3008 et 508 RXH : l’hybridation selon Peugeot
Autre fleuron de la production du lion et qui fait appel à la même chaîne cinématique pour assouvir ses velléités buissonnières, la 508 RXH HYbrid4 fait état de caractéristiques techniques identiques. La 508 SW étant une grande embarcation, le résultat sur les émissions se fait un peu moins bon : 109 g (à partir de 47 550 euros).
En grand spécialiste de l’hybride, Toyota se devait d’innover en déclinant le procédé sur un SUV compact. Le RAV4 était tout désigné pour hériter du dossier. Cette variante Hybrid a été présentée au salon de Francfort. Les commandes sont ouvertes pour des premières livraisons début 2016 (à partir de 33 400 euros).
Avantage de la formule, les émissions de ce RAV4 tombent à 115 g dans une version 2WD. Le groupe motopropulseur est intégralement repris du Lexus NX 300h. On dispose donc d’un 4-cylindres essence 2.5 l développant 155 ch qui, par le renfort de l’électrique, débouche sur 197 ch en puissance cumulée. Pour le très audacieux NX, les émissions sont mesurées à 116 g en 2WD (41 090 euros en Business et à partir de 40 090 euros pour le reste de la gamme) ou 121 g en 4WD (45 390 euros en Business).
Enfin, Toyota nous prépare pour l’an prochain le futur adversaire du Nissan Juke dont les lignes seront extrapolées du très séduisant concept C-HR. Et il se pourrait bien que l’hybride essence constitue sa seule motorisation… Premiers éléments de réponse lors du salon de Genève.
Autre SUV compact à prochainement s’inviter à la fête, le nouveau Tiguan de Volkswagen se déclinera très vite en hybride rechargeable, avec des organes empruntés aux versions GTE de la Golf et de la Passat ; lors du salon de Francfort, un concept particulièrement abouti avait pour mission d’annoncer son arrivée future.
Après avoir été le premier SUV hybride à mettre en pratique le principe de la recharge (déjà 70 000 unités diffusées à travers le monde), le Mitsubishi Outlander PHEV a considéré que soigner sa présentation pouvait encore améliorer son pouvoir de séduction. Pour gagner en dynamisme, il vient de s’offrir une nouvelle face avant mais aussi un aménagement intérieur passablement retouché.
L’Outlander PHEV de Mitsubishi a revu sa copie
L’occasion était trop belle pour ne pas en profiter pour améliorer quelques détails techniques, au bénéfice d’une diminution des émissions. Avec ses 200 ch en puissance cumulée, l’Outlander PHEV affiche désormais 42 g, assortis de la promesse d’une cinquantaine de kilomètres d’autonomie en électrique (à partir de 46 900 euros).
Honneur à Lexus pour les grands formats, le nouveau RX 450h est la quatrième génération d’un modèle qui s’est converti à l’hybride dès 2005. Autant dire si son retour d’expérience est grand. Cette nouvelle mouture se fait plus incisive sur la forme mais demeure fidèle à ses valeurs sur le fond.
Ce RX 450h s’étire en longueur (4,89 m) et gagne en prestance. Au chapitre technique, un V6 3.5 l de 263 ch raccordé à deux moteurs électriques, pour un total de 313 ch ; le tout à partir de 122 g pour les émissions et 64 900 euros pour le tarif. Si, chez Lexus, la recharge n’est pas inscrite au programme des réjouissances, c’est un point sur lequel le Porsche Cayenne S E-Hybrid n’a pas fait l’impasse.
Le Cayenne S E-Hybrid joue la carte de la recharge
Lui aussi s’appuie sur une cavalerie impressionnante (416 ch exactement) pour des performances ébouriffantes, mais il y ajoute une trentaine de kilomètres d’autonomie en mode électrique. L’apport de la recharge fait tomber les émissions dans de grandes proportions : 79 g (à partir de 85 520 euros).
L’Audi Q7 e-tron ne pense pas autrement, à la différence toutefois que c’est un moteur diesel qu’il implique dans son schéma d’hybridation (c’est le seul à faire ce choix !). En l’occurrence, un 3.0 TDI de 258 ch qui deviennent 373 ch avec l’apport de l’électrique. En revanche, l’implantation des batteries lui fait perdre sa configuration 7 places, mais il compense par la promesse d’une cinquantaine de kilomètres en mode électrique. Arrivée prévue en concession au printemps prochain. Audi annonce 49 g !
Le Volvo XC90 mise lui aussi sur la recharge. Sa version T8 Twin Engine accumule assez d’énergie pour parcourir une quarantaine de kilomètres. Avec 320 ch recensés pour la partie thermique et 87 ch pour l’électrique, sa puissance se montre également phénoménale pour des émissions qui s’effondrent : pas plus de 49 g, tout en préservant ses 7 places. Qui dit mieux ? (À partir de 80 000 euros).
Même débauche de puissance pour le Mercedes GLE 500 e 4MATIC avec un V6 essence de 333 ch, secondé par un moteur électrique de 85 kW (116 ch). Ce dispositif garantit des chronos étourdissants, mais aussi assez d’énergie pour parcourir une trentaine de kilomètres en électrique. Là encore, les émissions étonnent : 78 g (à partir de 86 400 euros).
Mercedes et BMW accélèrent sur l’hybride
Autonomie en électrique similaire pour le BMW X5 40e qui lui aussi collectionne les superlatifs malgré le petit 4-cylindres essence sous son capot (tout comme le XC90). Ses 245 ch, épaulés par un moteur électrique de 113 ch, voilà encore une combinaison gagnante avec un enregistrement à 77 g (à partir de 72 450 euros). Là aussi, l’option 7 places passe à la trappe à cause des batteries.
Terminons ce tour d’horizon des forces en présence par Land Rover qui, tout en préservant son héritage culturel, joue la carte de la modernité. Le très aristocratique Range Rover démontre donc qu’un V6 diesel peut modérer son appétit avec l’apport d’un moteur électrique et gagner en puissance.
Ainsi appareillé, le SDV6 3.0 Hybrid revendique 340 ch et affiche à 164 g (à partir de 133 200 euros). Plus démocratique, car disponible dans cette configuration vertueuse dès la finition HSE, le Range Rover Sport SDV6 3.0 Hybrid reprend la formule à son compte, toujours pour un résultat à 164 g (à partir de 89 100 euros).