
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Commençons par le DS 7 Crossback qui marque, et de fort belle manière, la participation de la France dans un secteur jusqu’alors sous prédominance germanique. Calibré à 4,57 m, il satisfait pleinement les besoins familiaux, tout en parvenant à soutenir la comparaison avec ses homologues d’outre-Rhin en finition comme en prestations. L’un de ses points forts réside dans son confort. Une belle vitrine aussi pour la technologie BlueHDi dont le DS 7 Crossback tire avantage, en 130 ch (104 g ; à partir de 31 200 euros) et en 180 ch (128 g ; à partir de 41 150 euros). Dommage qu’il n’ait pas franchi le pas de la...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Commençons par le DS 7 Crossback qui marque, et de fort belle manière, la participation de la France dans un secteur jusqu’alors sous prédominance germanique. Calibré à 4,57 m, il satisfait pleinement les besoins familiaux, tout en parvenant à soutenir la comparaison avec ses homologues d’outre-Rhin en finition comme en prestations. L’un de ses points forts réside dans son confort. Une belle vitrine aussi pour la technologie BlueHDi dont le DS 7 Crossback tire avantage, en 130 ch (104 g ; à partir de 31 200 euros) et en 180 ch (128 g ; à partir de 41 150 euros). Dommage qu’il n’ait pas franchi le pas de la transmission intégrale.
Côté allemand, l’actualité réside dans le renouvellement de l’Audi Q3. Le premier opus de ce best-seller européen a pendant longtemps dicté sa loi sur le marché. Son successeur apparaît bourré de talent. Porté à 4,49 m, le voilà dimensionné au mieux de ses ambitions, sans perdre en compacité. Édifié sur la fameuse plate-forme MQB, le prochain Q3 devrait afficher un comportement en progression. Privilégiant l’essence au diesel, le Q3 conserve toutefois l’usage de blocs TDI en versions 150 ou 190 ch ; émissions et tarifs n’étaient pas encore connus lors de la réalisation de ce guide.
Dans sa catégorie, le Q5 s’impose aussi en référence. Totalement repensé au printemps 2017, il monte en gamme et se dote, sur commande, d’une suspension pneumatique particulièrement profitable. Comme toujours chez Audi, présentation et finition sont irréprochables.
Q3 et Q5, les références
En 4,66 m, ce Q5 est taillé pour le voyage et la gamme de TDI suffit pour satisfaire toutes les formes d’envie ; à commencer par le 2.0 l en 150 ch (117 g ; à partir de 40 750 euros, 45 100 en Business Executive) ou 190 ch en quattro (133 g ; à partir de 45 750 euros, 50 150 en Business Executive).
Chez BMW, le X1, principal rival du Q3, a profité de son changement de génération en 2015 pour reconsidérer sa formulation. Sa conversion à la traction avant et au moteur transversal a généré davantage d’espace dans le même encombrement (4,44 m).
Doué par nature, ce X1 se montre aussi très efficient : sDrive 16d 116 ch (112 g ; à partir de 32 350 euros, 36 250 en Business Design), sDrive 18d 150 ch (118 g ; à partir de 36 200 euros, 38 500 en Business Design) et sDrive 20d 190 ch (115 g ; à partir de 41 600 euros, 43 900 en Business Design) ont toutes les raisons de se faire embaucher.
Fraîchement débarqué, le X2 n’est autre qu’un X1 remodelé afin de lui conférer plus de sportivité ; il s’apparente à son modèle dans les prestations (à partir de 36 350 euros en sDrive 18d, 40 850 en Business Design).
BMW aligne ses X1, X2, X3 et X4
Le renouvellement du X3 est aussi récent. Fin 2017, sa troisième génération a remis les pendules à l’heure, en impliquant la plate-forme des Série 5 et 7. Porté à 4,71 m, il se veut plus hospitalier et excelle en comportement, mais se fait aussi plus rigoureux dans sa présentation.
Absente au lancement, une version sDrive 18d de 150 ch démocratise depuis peu la fréquentation du X3 (134 g ; à partir de 41 900 euros, 46 400 en Business Design), en complément d’un xDrive 20d de 190 ch, tout aussi séduisant (140 g ; à partir de 51 900 euros, 53 650 en Business Design). Un nouveau X4 a emboîté le pas du X3. Normal, ce SUV traité comme un coupé en est extrapolé (à partir de 54 900 euros en xDrive 20d).

Chez Mercedes, le GLA est parvenu à troubler le débat opposant ses compatriotes en termes de ventes. Ce succès, il le doit en grande partie à son physique. Plus crossover que véritable SUV, ce dérivé de la Classe A ne cache pas son affection pour le goudron, bien qu’en 4,42 m le style contraigne un peu l’espace de vie.
Au menu des motorisations de ce GLA : 200 d de 136 ch (141 g ; à partir de 35 100 euros, 38 350 en Business Edition) et 220 d de 170 ch (138 g ; à partir de 41 450 euros, 42 700 en Business Edition). Enfin, sa refonte est programmée pour l’an prochain.
Dans un autre format (4,66 m), le GLC symbolise aussi ce vent de modernité qui souffle depuis quelques années chez Mercedes. Très accueillant et pour le moins confortable, ce SUV compact a tout pour plaire. On peut seulement lui reprocher de faire l’impasse sur une version à deux roues motrices, ce qui le rendrait financièrement plus accessible. L’entrée de gamme comprend donc un 220 d 4Matic de 170 ch (156 g ; à partir de 48 600 euros, 52 100 en Business). Le GLC Coupé fait encore davantage grimper le tarif (à partir de 58 850 euros en 220 d 4Matic).

Volvo joue l’alternative
Volvo a toujours incarné l’alternative au premium allemand et le constructeur scandinave n’est pas prêt de relâcher la pression. Pour preuve, le nouveau XC40. Pas plus de 4,43 m mais un indéniable talent qui l’a conduit à se faire attribuer, en mars dernier, le titre envié de « Voiture de l’année ». Il y a pire pour débuter une carrière. Son argumentaire concilie fonctionnalité et plaisir de conduite.
Un XC40 à découvrir en D3 AdBlue de 150 ch (à partir de 33 450 euros, 37 370 en Business) ou avec sa variante AWD en Geartronic (141 g ; à partir de 40 300 euros, 41 470 en Business), à moins de lui préférer le D4 AdBlue 190 ch AWD et Geartronic (131 g ; à partir de 43 600 euros, 44 770 en Business).
Autre client sérieux, le XC60 dont la nouvelle génération lancée à l’été 2017 ne manque pas d’arguments. Confort et sécurité constituent ses priorités. L’ambiance à bord et l’équipement plaident en faveur de ce scandinave de 4,69 m. Sous son capot, nous retrouvons le D3 AdBlue 150 (131 g ; à partir de 41 910 euros, 45 070 en Business), mais aussi le D4 AdBlue 190 (129 g ; à partir de 44 810 euros, 47 970 en Business).
La gamme s’est aussi étoffée chez Jaguar qui aligne depuis peu l’E-Pace, un SUV de 4,40 m très joliment dessiné. Cette allure dynamique n’altère en rien son habitabilité, tout comme ses caractéristiques ne s’opposent pas à la vie en société : D 150 (141 g ; à partir de 35 900 euros, 37 160 en Business) ou D 180 en AWD (149 g ; à partir de 40 550 euros, 41 810 en Business).

E-Pace et F-Pace chez Jaguar
Avant lui, le F-Pace avait montré le chemin. En 4,73 m, ce premier SUV compact du constructeur britannique a démontré sa pertinence sur le segment, tout en garantissant de ne pas passer inaperçu. Là encore, la partition est intéressante, avec une version E-Performance 2.0 Diesel de 163 ch (147 g ; à partir de 45 900 euros) ou 180 ch en boîte auto (151 g ; à partir de 49 000 euros). Tout comme Jaguar, Alfa Romeo n’a pas résisté à la tentation de proposer un SUV. Le Stelvio (4,69 m) fait aussi partie des fortes personnalités du marché. Ce proche de la Giulia hérite de son tempérament et de son aisance dans les déplacements. Le tout se conjugue en 2.2 Turbo 150 (124 g ; à partir de 39 900 euros, 41 900 en Business) ou 180 ch, et au même tarif dans une configuration Adv Efficiency pour laquelle toute traduction paraît inutile (119 g ; à partir de 39 900 euros ; 41 900 en Business).
Chez Lexus, le NX (4,63 m) aborde les choses sous un autre angle, celui d’un hybride essence bénéficiant d’une solide expérience de cette technologie. Le 300h n’est pas aussi alerte que son physique athlétique pourrait le laisser supposer, mais ses 197 ch en puissance cumulée satisfont pleinement aux critères d’une entreprise en 2WD (127 g ; à partir de 41 690 euros, 44 190 en Business), comme en 4WD (130 g ; à partir de 45 890 euros, 48 490 en Business).
Pour l’Infiniti QX30, l’apparence reste également primordiale. En 4,43 m, cette interprétation buissonnière du Q30, qui doit beaucoup au GLA de Mercedes, est tirée à quatre épingles. L’exécution de ce modèle séduit largement et le 2.2D 170 ch en transmission intégrale, seule configuration disponible, ne manque pas de vigueur (143 g ; à partir de 38 540 euros).

Compass et Cherokee chez Jeep
Terminons cet inventaire par des précurseurs de l’aventure sur quatre roues. Jeep qui entretient la légende avec son emblématique calandre, aligne depuis tout juste un an le Compass, un SUV plein d’assurance, généreux dans son équipement et volontiers confortable. Ses 4,39 m l’opposent directement aux stars de la catégorie, une position pas si évidente à tenir.
Le principal atout du Compass réside dans ce parfum d’Amérique et d’évasion, bien que ses diesel soient italiens. Le 1.6 MultiJet 120 en 4×2 semble le plus indiqué (117 g ; à partir de 27 800 euros, 32 350 en Longitude Business), sans pour autant éclipser la candidature du 2.0 MultiJet 140 en 4×4 (138 g ; à partir de 33 750 euros, 35 550 en Longitude Business).
Jeep aligne aussi le Cherokee, un SUV tout aussi typé mais plutôt complaisant envers les familles (4,63 m). Afin de faire passer le message, sa face avant s’est adoucie à l’occasion d’un restylage dont nous ne devrions pas tarder à profiter. L’entrée de gamme s’associe au 2.0 MultiJet 140 en 4×2 (139 g ; à partir de 36 950 euros) ; le 2.2 Multijet hisse le curseur à 185 ch, en 4×4 et boîte auto (149 g ; à partir de 46 400 euros).
Autre acteur historique, Land Rover s’est parfaitement acclimaté à l’évolution du marché. Telle la Mini avant lui, le Range Rover Evoque est devenu la coqueluche des beaux quartiers. Son habitabilité est pourtant comptée, cet élégant préférant soigner son profil plutôt que l’espace vital. Et il n’est pas certain que son successeur remette en cause ce postulat.
Toujours est-il que l’Evoque est habile pour obtenir les faveurs des entreprises avec une version eD4 2.0 de 150 ch en deux roues motrices (152 g ; à partir de 37 030 euros). Le TD4 2.0 de 180 ch en 4×4 complète la donne (163 g ; à partir de 41 830 euros).
Sous l’écusson de la marque britannique, le traitement des contingences familiales revient au Discovery Sport. Son ingéniosité lui permet d’offrir une version 7 places, sans pour autant excéder 4,50 m et, surtout, sans renoncer à l’ADN d’un Land Rover synonyme d’exploration et de voyages au long cours. À la manœuvre, nous retrouvons le 2.0 Diesel de 150 ch en FWD (149 g ; à partir de 35 800 euros).
