
Le DS7 Crossback fait son entrée
Commençons par saluer les espoirs tricolores matérialisés par l’arrivée prochaine du DS7 Crossback. En effet, au moins dans l’Hexagone, cet élégant produit du savoir-faire de l’industrie française devrait très vite rebattre les cartes dans le secteur des ventes aux entreprises. Et ce sans grande difficulté, ses origines françaises et son apparence plutôt discrète cadrant avec les souhaits des professionnels.
Pour le reste, suffisamment d’espace logé en 4,57 m et un coffre conséquent (555 l) combleront les attentes. La plate-forme EMP2 (Peugeot 3008 entres autres) garantit d’emblée à ce DS7 Crossback...
Le DS7 Crossback fait son entrée
Commençons par saluer les espoirs tricolores matérialisés par l’arrivée prochaine du DS7 Crossback. En effet, au moins dans l’Hexagone, cet élégant produit du savoir-faire de l’industrie française devrait très vite rebattre les cartes dans le secteur des ventes aux entreprises. Et ce sans grande difficulté, ses origines françaises et son apparence plutôt discrète cadrant avec les souhaits des professionnels.
Pour le reste, suffisamment d’espace logé en 4,57 m et un coffre conséquent (555 l) combleront les attentes. La plate-forme EMP2 (Peugeot 3008 entres autres) garantit d’emblée à ce DS7 Crossback précision de conduite et respect de la trajectoire. Ambiance intérieure raffinée et arsenal technologique font aussi partie du voyage.
Au chapitre des motorisations, un nouveau 1.5 BlueHDi 130 ch s’inscrit au programme des festivités pour 2018, mais c’est le 2.0 BlueHDi 180 ch qui assurera le lancement commercial en janvier, via une série spéciale à un tarif déjà publié (à partir de 53 400 euros). La suite est désormais à venir.
Face au DS7 Crossback se dresse le reste du monde avec en particulier une armada de modèles en provenance d’outre-Rhin.
Commençons par BMW dont l’expertise n’est plus à démontrer. Tout en innovant, le X1 en profite intelligemment. Dans la gamme du constructeur bavarois, il fait partie des précurseurs mettant à profit la traction avant et l’implantation transversale des moteurs pour gagner en hospitalité, sans changer de format : 4,44 m dans son cas.
Brillant sur tous les plans, le X1 voit l’efficience comme une évidence. Citons seulement les 104 g en sDrive (4×2) du 3-cylindres 16d de 116 ch (à partir de 31 800 euros) ou les 109 g du 4-cylindres 18d de 150 ch (à partir de 35 600 euros).
Un cran au-dessus (4,66 m), le X3 fait toujours bonne figure mais les pensées vont déjà vers son remplaçant prévu avant la fin de l’année. Pour ceux qui ne peuvent attendre, le modèle actuel débute avec le sDrive 18d et ses 150 ch (123 g, à partir de 40 000 euros).
En prenant l’allure d’un coupé, le X4 vante l’esprit sportif de la marque et hausse le ton en motorisations. On ne trouve rien au catalogue en dessous des 190 ch d’un xDrive 20d (135 g, à partir de 53 450 euros).
Audi aligne son Q3 et son Q5
Chez Audi, hormis le Q2 évoqué chez les « urbains », le Q3 cultive l’excellence depuis bientôt six ans. Sa mise à jour en 2015 doit lui permettre de tenir jusqu’à 2018, année de son renouvellement. Pour l’heure, en 4,39 m et pas trop exubérant, le Q3 est toujours en adéquation avec les aspirations des sociétés. Confirmation avec un 2.0 TDI 150 ch ultra en deux roues motrices à 116 g (à partir de 32 220 euros), alors que l’entrée de gamme s’opère sans écolabel, avec un 2.0 TDI 120 ch à 117 g (à partir de 30 470 euros).
Quant au Q5, sa deuxième génération débute tout juste sa carrière. Le peu d’évolutions physiques (4,67 m) dissimule une refonte totale se traduisant par de belles avancées en dynamique comme en confort. Ce SUV compact résolument premium conserve la main sur un marché qu’il a toujours dominé. Ses premières propositions incitent à le vérifier avec notamment un 2.0 TDI 150 ch en deux roues motrices référencé à 117 g (à partir de 40 750 euros).
Mercedes profite à plein de l’évolution de sa gamme. En vente depuis 2014, le GLA incarne cette métamorphose avec un style très affirmé, héritage de la Classe A dont il est dérivé. Plus crossover que baroudeur, le GLA milite pour la diminution des émissions comme en témoigne une version 180 d à 105 g (à partir de 32 250 euros). Un subtil restylage vient de marquer le milieu de sa carrière.
Autre concrétisation de l’élan de modernité qui caractérise Mercedes ces dernières années, le GLC a rapidement fait oublier l’échec commercial de son prédécesseur GLK. Beaucoup d’allure mêlée à autant d’agrément et de confort, tout cela fait qu’il s’est trouvé plébiscité par le marché. Dommage que ce GLC ne cède toujours pas à la tentation d’une version à deux roues motrices, cela serait profitable à la consommation comme au tarif.
Aujourd’hui, le 220 d de 170 ch en 4Matic (129 g, à partir de 47 200 euros) tient lieu de ticket d’entrée. Doté de cette motorisation, sa variante GLC Coupé se révèle encore plus élitiste par son degré d’équipement (131 g, à partir de 55 750 euros).
SUV allemand ou SUV suédois ?
Volvo a toujours été considéré comme l’alternative au premium allemand. Le dernier XC60 valide sans conteste ce sentiment. Présence remarquable et ambiance scandinave font de ce XC90 en réduction (4,69 m) un modèle fort séduisant. Le bien-être et la sécurité de ses occupants constituent les priorités de ce best-seller. Le comportement devrait être à l’avenant.
Premières livraisons cet été pour ce XC60 avec le dessus du panier en motorisations : seuls sont retenus au lancement les D4 de 190 ch et D5 de 235 ch, tous deux en 4WD et boîte Geartronic (à partir de 49 100 et 53 600 euros). Par ailleurs, signalons qu’un XC40, d’un gabarit plus restreint, apparaîtra avant la fin de l’année.
Autre nouvel arrivant, l’Alfa Romeo Stelvio démontre qu’aucun constructeur ne peut faire l’impasse sur les SUV. Malgré ses 4,69 m, le Stelvio se veut aussi agile que performant. Pas question non plus de galvauder son talent. En diesel, c’est le 2.2 Turbo ou rien. Ce qui, pour le moment, se concrétise par 180 ch en 4×2 ou 210 ch en 4×4 (124 et 127 g, à partir de 41 300 et 49 200 euros).

Jaguar F-Pace ou Lexus NX 300h ?
Cette réflexion s’applique également à Jaguar qui il y a une année a lancé le F-Pace dans la mêlée. Un SUV de 4,73 m aux lignes aussi acérées que le comportement. L’impression de puissance se confirme dans les motorisations. En diesel, le 2.0d en configuration E-Performance de 163 ch en 4×2 apparaît donc comme un service minimum mais parfaitement réaliste en entreprise (126 g, à partir de 44 410 euros).
Approche plus environnementale chez Lexus avec le NX (4,63 m) dont la version hybride essence se veut la mieux adaptée à la vie en société. Ainsi appareillé, le 300h dispose d’une puissance cumulée de 197 ch contre seulement 116 g en 2WD (à partir de 40 590 euros) et 121 g en 4WD (à partir de 44 390 euros). L’engagement technologique est aussi perceptible dans la dotation comme dans l’apparence très avant-gardiste de ce NX.

L’Infiniti QX30 compte aussi sur ses courbes athlétiques pour marquer les esprits. En droite lignée du Mercedes GLA auquel il emprunte de nombreux éléments, ce crossover de 4,43 m se révèle très agréable à fréquenter. L’offre en diesel se veut aussi limitée que le réseau qui le distribue, à savoir un unique 2.2d de 170 ch combiné à une transmission intégrale (128 g, à partir de 39 800 euros).

Achevons notre inventaire par les descendants des pionniers du tout-terrain. Commençons par Jeep qui cultive à la perfection ce côté « canal historique », tout en appartenant souvent au premium par les tarifs. Le Cherokee arbore ainsi la fameuse calandre, comme pour faciliter son identification.
Heureusement, les mœurs de ce SUV s’avèrent plus paisibles que ce que laisse supposer ce faciès singulier. En 4,63 m, il se montre même accueillant. Ses motorisations font désormais état de son appartenance au Groupe Fiat (FCA), avec un 2.0 MultiJet de 140 ch en 4×2 à 139 g (à partir de 36 950 euros).
Cherokee et Compass chez Jeep

Signalons aussi le Compass en approche, avec l’ouverture des commandes portant sur une Opening Edition livrable cet automne (à partir de 39 700 euros en 2.0 MultiJet 140 ch). Ce SUV évoque le Cherokee dans un encombrement plus limité (4,39 m), tout en apparaissant plus consensuel dans la forme.
Chez Land Rover, le Discovery Sport affiche cette rationalité dans la fonction, allant jusqu’à aligner une version 7 places sans pour autant dépasser 4,50 m. Sans renoncer à ses aptitudes à voyager, voire à s’affranchir du goudron, ce SUV a aussi pensé aux sociétés avec en diesel un 2.0 eD4 de 150 ch à 123 g en 4×2 et 129 g en 4×4 (à partir de 33 900 et 36 810 euros).
Le Range Rover Evoque n’est pas animé par ces préoccupations familiales, son sculptural profil amenant à pratiquer quelques concessions sur l’espace intérieur. Ce qui n’a jamais nuit à sa carrière, bien au contraire ! Six ans après son lancement, il suscite toujours l’engouement. Sa mise à jour fin 2015 lui a permis de cantonner ses émissions à 113 g en configuration 5 portes et 2 roues motrices associée, en diesel, au 2.0 eD4 de 150 ch.
