
Tous les prix des modèles évoqués dans ce dossier s’entendent TTC.
Depuis que BMW a pris en main sa destinée, l’emblématique citadine n’a cessé d’évoluer, élargissant son registre et multipliant les déclinaisons.
Belle illustration avec l’incontournable version Hatch 3 portes qui, en l’espace de quinze ans et trois générations, a gagné 20 cm en longueur pour atteindre désormais 3,82 m. La vie à bord s’en trouve grandement améliorée. Sans renier un tempérament plutôt frondeur, son comportement s’est également policé, la rendant presque confortable.
Une Mini bientôt renouvelée
Autre avancée cruciale, le recours à une plate-forme plus légère...
Tous les prix des modèles évoqués dans ce dossier s’entendent TTC.
Depuis que BMW a pris en main sa destinée, l’emblématique citadine n’a cessé d’évoluer, élargissant son registre et multipliant les déclinaisons.
Belle illustration avec l’incontournable version Hatch 3 portes qui, en l’espace de quinze ans et trois générations, a gagné 20 cm en longueur pour atteindre désormais 3,82 m. La vie à bord s’en trouve grandement améliorée. Sans renier un tempérament plutôt frondeur, son comportement s’est également policé, la rendant presque confortable.
Une Mini bientôt renouvelée
Autre avancée cruciale, le recours à une plate-forme plus légère combinée à de nouvelles motorisations a modéré sa consommation. Déjà trois ans qu’elle a pris possession de nos agglomérations : la Mini ne tardera donc pas à se repoudrer le nez tout en diminuant de quelques grammes ses émissions.
En attendant, sous sa forme actuelle, elle émet 89 g en version One D animée d’un 3-cylindres diesel 1.5 TwinPower de 95 ch (à partir de 19 400 euros), ou 92 g en Cooper D, variante à 116 ch de ce moteur (à partir de 22 200 euros).
Portée à 3,98 m, la Mini 5 portes se veut plus hospitalière, principalement dans son chargement, avec un coffre jaugé à 278 l (211 l en 3 portes). Cette extension impacte peu la consommation, avec une homologation à 92 g en One D 1.5 de 95 ch (à partir de 20 300 euros), et 95 g en Cooper D de 116 ch (à partir de 23 100 euros).
Pour plus de contenance, le nouveau Clubman et son coffre de 360 l devraient faire l’affaire, mais à 4,25 m, on change de segment. Rendez-vous chez les compactes pour en parler.
Depuis 2010, Audi oppose à la Mini la pertinence d’une A1 en apparence bien plus sage. Une discrétion qui parfois se transforme en avantage lorsque l’on postule en entreprise.
Tirée à quatre épingles, cette interprétation premium de la Polo se montre exemplaire dans son exécution comme dans ses prestations. Très intelligemment, cette Audi en réduction se conjugue en 3 ou 5 portes dans une version dénommée Sportback ; le tout en 3,97 m et avec dans les deux cas un coffre de 270 l.
L’Audi A1 encore en diesel…
À l’occasion d’un léger restylage début 2015, l’A1 s’est convertie aux 3-cylindres avec, en diesel, un 1.4 TDI 90 référencé à 94 g en 3 portes et 97 g en Sportback (à partir de 20 100 et 20 900 euros) ; une offre complétée par un 4-cylindres 1.6 TDI de 116 ch (à partir de 97 g et 21 440 euros).
Quant à la relève, il est probable que nous la découvrirons avant la fin de l’année. Afin de se montrer plus accueillante, la citadine aux anneaux profitera de ce changement de génération pour s’allonger de quelques centimètres. Et il n’est pas inconcevable qu’elle fasse l’impasse sur le diesel. Affaire à suivre…
Passer le relais, la DS3 en rêve. Révélée en 2009, cette ambassadrice du premium tricolore s’éternise au catalogue. La relève, qui pourrait revêtir les traits d’un crossover, n’interviendra pas avant 2018. Mais jouer les prolongations, ce n’est pas bon pour le commerce et les ventes s’en ressentent.
Heureusement, la DS3 peut miser sur son indéniable agrément et sur une personnalité bien trempée lui permettant de rivaliser avec les propositions d’outre-Rhin, jusque dans le format : 3,95 m. La DS3 peut aussi compter sur sa grande sobriété, fruit de la technologie BlueHDi, et ce notamment dans une version Drive Efficiency en 1.6 BlueHDi 100 ch à 79 g (à partir de 20 500 euros) ou à 87 g sans les bienfaits de l’écolabel (à partir de 20 100 euros). Ce 4-cylindres 1.6 BlueHDI est aussi configuré à 120 ch à 94 g (à partir de 25 350 euros).
La Fiat 500 mise sur la durée
À propos de longévité, la Fiat 500 bat tous les records. Née en 1957 et réinterprétée avec succès en 2007, elle fêtera cette année son soixantième anniversaire et la première décennie d’une nouvelle aventure aussi formidable que prometteuse. Quant à savoir si cette 500 est légitime dans ce guide, il suffit de la regarder. La petite italienne est irrésistible. Ce charme fou a pour mission de faire oublier qu’en 3,57 m, toute forme de commodité lui est étrangère, et ce jusque dans un coffre confiné au minimum syndical (185 l). En revanche, elle demeure la seule représentante du segment A à conserver un diesel au catalogue, en l’occurrence, un 1.3 MultiJet de 95 ch pointant à 89 g (à partir de 17 140 euros).
Preuve que la 500 résiste au temps qui passe, alors qu’elle ne rate jamais une l’opportunité d’ajuster sa dotation, elle aura mis huit ans avant de s’accorder un premier et imperceptible restylage.
Restons dans le périmètre du Groupe Fiat avec une Alfa Romeo MiTo aux valeurs nettement plus sportives. Elle aussi s’inscrit dans la durée puisque son lancement remonte à 2008. Toujours aussi séduisante et performante dans ses versions essence, la MiTo sait aussi réduire la voilure lorsqu’il faut convaincre les gestionnaires, sans trop y perdre en caractère : les 89 g retenus en 1.3 JTDm de 95 ch y parviennent facilement (à partir de 20 790 euros).
Reste une ambiance à nulle autre pareille, ce qu’Alfa Romeo nomme « La mécanique des émotions ». Et, même en 4,06 m, celle-ci fonctionne à la perfection.
Des allemandes très électriques
Retour chez les allemandes avec la BMW i3, une voiture électrique aussi innovante que perspicace dans ses choix. Militante de l’allégement, avec une cellule en carbone reposant sur un châssis en aluminium, elle conserve la vivacité d’une BMW.
Son moteur de 125 kW (170 ch) contribue au respect des sensations et un prolongateur d’autonomie thermique en option (4 500 euros) évite de se tourmenter pour l’autonomie. Notons qu’en électrique, le rayon d’action théorique vient d’être porté à 300 km par augmentation de la capacité de la batterie (à partir de 36 690 euros avant bonus). La version à 190 km reste toutefois au catalogue (à partir de 35 790 euros avant bonus).
L’électrique constitue aussi la nouveauté chez Smart avec une déclinaison ED applicable à la Fortwo comme à la Forfour, variante 4 portes et 4 places, étirée à 3,50 m de la micro-citadine par excellence (2,70 m).

Le point fort de ces deux modèles réside justement dans leur adaptation au milieu urbain, renforcée par l’électrification. Avec cette énergie supposée propre, l’autonomie théorique n’excède pas 160 km. Mais la définition d’une Smart, petite ou grande, fait que son utilisation se confine généralement au périmètre des agglomérations.
Les 60 kW (81 ch) d’un moteur dérivé de celui de la Zoé animent ces deux configurations et l’agrément de conduite qui en découle devrait contribuer à leur réussite (à partir de 22 950 euros hors bonus, pour la Fortwo ED et 23 850 pour la Forfour ED).
La commercialisation de ces alternatives « zéro émission » intervient deux ans après le renouvellement de la Fortwo et le lancement de la Forfour en essence. Les concernant, un 3-cylindres atmosphérique 1.0 assure l’essentiel : 61 ou 71 ch à 104 et 93 g pour la Fortwo (à partir de 9 900 et 10 850 euros), 108 et 97 g pour la Forfour (à partir de 10 800 et 11 750 euros).
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