
Les « petits » SUV urbains ont grandi et sont devenus réellement polyvalents pour nombre d’entre eux ; les longs parcours ne leur sont donc plus interdits. Une inflation sur l’encombrement et les équipements qui a fait grimper les prix, parfois au niveau du segment supérieur des compacts. Attention à bien calculer le rapport prix/prestations avec des mensualités à négocier et comparer au plus près.
C’est toujours la bagarre au sommet entre le Captur et le 2008. Chacun aligne ses atouts mais le Renault Captur avance cette année des arguments interdits à son concurrent au lion : deux motorisations réellement hybrides, l’une en FHEV et l’autre...
Les « petits » SUV urbains ont grandi et sont devenus réellement polyvalents pour nombre d’entre eux ; les longs parcours ne leur sont donc plus interdits. Une inflation sur l’encombrement et les équipements qui a fait grimper les prix, parfois au niveau du segment supérieur des compacts. Attention à bien calculer le rapport prix/prestations avec des mensualités à négocier et comparer au plus près.
C’est toujours la bagarre au sommet entre le Captur et le 2008. Chacun aligne ses atouts mais le Renault Captur avance cette année des arguments interdits à son concurrent au lion : deux motorisations réellement hybrides, l’une en FHEV et l’autre en PHEV.
Captur ou 2008 ?
Le Captur E-Tech hybride de 145 ch/114 g débute à 27 600 euros en Zen ou 28 200 euros ; l’E-Tech hybride rechargeable de 160 ch/30 g à 32 250 euros ou 32 850 euros en Business. Soulignons qu’en 1.0 TCe de 90 ch/132 g (21 950 euros et 22 550 euros en Business), la version GPL de 100 ch/119 g est au même prix. Ce Captur a aussi droit au 1.3 TCe de 140 ch/130 g à 23 800 euros et 24 500 euros en Business, ou en boîte auto à 130 g et à 24 000 euros en Business.
Si Renault a renoncé au diesel pour son SUV citadin, Peugeot y recourt encore pour le 2008, à défaut d’hybride. Pour l’heure, le 1.5 BlueHDi existe en 110 ch/114-118 g à 24 700 euros ou 25 800 euros en Active Business ; et en 130 ch/125-126 g et boîte auto à 29 800 euros ou 29 000 euros en Active Business.
En essence pour ce 2008, le PureTech débute à 100 ch/122-124 g et 22 700 euros ou 23 800 euros en Active Business. Il est complété par sa version de 130 ch/124-126 g en boîte manuelle à 24 500 euros ou 25 600 euros en Active Business, et en boîte auto à 133-137 g pour 26 500 euros ou 27 600 euros en Active Business. Enfin, l’e-2008 électrique de 136 ch, avec sa batterie de 50 kWh, est facturé 36 800 euros ou 37 700 euros en Active Business.
Son cousin Opel Mokka, aussi fabriqué sur la plate-forme CMP à Poissy (Yvelines) comme le DS 3 Crossback, bénéficie de cette électrification en Mokka-e, à 36 400 euros ou 39 350 euros en Élégance Business. En essence 1.2 Turbo de 100 ch/125-129 g, l’accès à la gamme est à 21 600 euros ou 24 550 euros en Élégance Business, complété par sa déclinaison en 130 ch/124-128 g à 22 950 euros ou 25 900 euros en Élégance Business. En boîte auto, ce 1.2 Turbo de 130 ch passe à 135-139 g et à 24 950 euros ou 27 900 euros en Élégance Business. Enfin, un seul diesel : le 1.5 BlueHDi de 110 ch en boîte manuelle à 114-118 g pour 24 050 euros ou 27 000 euros en Élégance Business.
Le DS 3 Crossback reprend donc ces motorisations. Le PureTech de 102 ch/128 g débute à 29 300 euros en Business, le moins cher de la gamme. Suivi par sa version de 131 ch/137 g et boîte auto obligatoire à 32 300 euros, toujours en Business. En diesel, le 1.5 BlueHDi a gagné 10 ch et perdu 1 g de CO2 cette année : il passe donc à 110 ch/119 g pour un prix en hausse de 200 euros à 30 130 euros en Business. Sa version en boîte auto demeure à 131 ch mais son CO2 monte à 126 g pour un prix aussi accru de 200 euros, soit 33 300 euros en Business. Enfin, le DS 3 Crossback E-Tense électrique de 136 ch débute à 37 000 euros en Chic (pas de Business).

Les gammes PSA
Pour sa part, l’Opel Crossland restylé (4,22 m contre 4,15 m) partage sa plate-forme, plus ancienne et non électrifiable, avec le C3 Aircross. Pour le Crossland, le 1.2 essence débute en 83 ch/134-139 g à 20 150 euros, suivi par sa version turbo de 110 ch/130-138 g à 21 365 euros ou 23 875 euros en Élégance Business. Il se décline aussi en 130 ch/130-137 g en boîte manuelle à 23 265 euros ou 24 820 euros en Élégance Business ; mais aussi en boîte auto à 137-143 g pour 25 065 euros ou 26 620 euros en Élégance Business. Le 1.5 turbo-diesel est bien entendu de la partie en 110 ch/120-128 g à 23 995 euros ou 25 550 euros en Élégance Business. En boîte auto, avec une puissance portée à 120 ch/130-137 g, comptez 26 245 euros ou 27 800 euros en Élégance Business.
Le Citroën C3 Aircross s’est aussi offert un restylage cette année et reprend ces motorisations. L’accès à la gamme s’effectue avec le 1.2 PureTech de 110 ch/132 g à 18 850 euros ou 21 950 euros en Feel Business. Le 130 ch/137-139 g et boîte auto débute à 23 750 euros ou 24 350 euros en Feel Business. Le 1.5 BlueHDi turbo-diesel de 110 ch/120-122 g pointe à 22 800 euros ou 23 400 euros en Feel Business ; en boîte auto, il passe à 120 ch/130-131 g pour 26 950 euros ou 25 800 euros en Feel Business.
Le Puma séduit
Sur ce segment si convoité, Ford a lancé il y a deux ans son Puma, sur la base de la Fiesta. Avec des arguments technologiques séduisants pour ses moteurs essence hybridés en 48 V ou fonctionnant au superéthanol E85. L’accès à la gamme commence justement avec ce 1.0 FlexiFuel de 125 ch/126 g à 23 300 euros en Titanium et 1 900 euros supplémentaires en Titanium Business (surcoût valable pour toute la gamme). Son jumeau de 125 ch/122 g MHEV et boîte manuelle partage ce tarif : 23 300 euros ; il passe à 25 300 euros en boîte auto à 130 g. Ce 1.0 Ecoboost se décline aussi en 155 ch/125 g MHEV et boîte manuelle à 24 550 euros en Titanium ou 26 550 euros en boîte auto à 132 g. En diesel, le 1.5 EcoBlue de 120 ch/119 g s’affiche à 24 900 euros.
« Petit » dernier sur ce segment, la Toyota Yaris Cross, directement dérivée de la récente citadine Yaris. Outre la fabrication française, elle en reprend aussi le FHEV de 117 ch/102-110 g à 25 500 euros ou 27 000 euros en Business Hybrid Academy. Mais elle y ajoute une version 4×4 ou presque : le petit moteur électrique sur le train arrière ne fonctionne que sur terrain glissant et se déconnecte au-delà de 60 km/h (le tout géré électroniquement). Cette version 116h AWD est facturée 29 000 euros en Business Hybrid Academy, à 107-112 g.

Yaris Cross ou Juke ?
Le Nissan Juke de seconde génération reste en embuscade sur ce segment des SUV citadins au design provocateur. Il partage sa plate-forme avec le Captur mais pas ses motorisations hybrides, c’est dommage. Toujours une seule motorisation essence : le 3-cyl. 1.0 de 114 ch/134-140 g en boîte manuelle à 20 790 euros ou 23 990 euros en Business Edition. En boîte auto, le CO2 passe à 137-143 g et le prix à 24 690 euros ou 25 690 euros en Business Edition.
Pas plus d’hybridation que de diesel chez Volkswagen pour le T-Cross. Qui fait aussi appel à un 3-cyl. 1.0 TSI en 95 ch/129-147 g à 21 475 euros ou 24 515 euros en Lounge Business. En 110 ch/131-149 g et boîte manuelle, le tarif débute à 23 830 euros ou 25 110 euros en Lounge Business. En boîte auto, ce 1.0 TSI de 110 ch passe à 137-161 g, c’est trop, pour 25 465 euros ou 26 745 euros en Lounge Business.
Son frère jumeau, le Skoda Kamiq restylé cette année, reprend ce 3-cyl. 1.0 en 95 ch/126-135 g à 20 300 euros ou 24 910 euros en Business, et en 110 ch/121-132 g à 21 250 euros ou 25 860 euros en Business. Sa version boîte auto sur ce 110 ch tire le CO2 à 131-141 g et le prix à 22 800 euros ou 27 410 euros en Business. Plus complet que le T-Cross, ce Kamiq a droit au 4-cyl. 1.5 TSI de 150 ch/125-136 g à 25 140 euros ou 27 310 euros en Business. En boîte auto, comptez 133-143 g à 26 690 euros ou 28 860 euros en Business. Enfin, une version au GNC baisse le CO2 à 99-102 g pour 26 350 euros en Business.
Les gammes VW
Autre frère jumeau : le Seat Arona, basé aussi sur la plate-forme MQB-A0 du groupe VW et restylé cet été. L’Arona reprend intégralement cette palette de motorisations, y compris le 1.0 TGI au GNV de 90 ch/103-106 g à 23 660 euros ou 24 400 euros en Style Business. Le 1.0 TSI de 95 ch/124-129 g débute à 17 990 euros ou 22 300 euros en Style Business. En 110 ch/119-128 g, il passe à 21 960 euros ou 22 800 euros en Style Business. Avec la boîte auto, son CO2 grimpe à 133-141 g et son prix à 23 460 euros ou 24 300 euros en Style Business. Enfin, les plus valeureux choisiront le 1.5 TSI de 150 ch/140-145 g, obligatoirement en boîte auto, à 23 660 euros (pas de Business).
Face à cette triplette, l’Audi Q2 restylé en 2020 n’est pas un frère jumeau : sa plate-forme MQB est celle de l’A3 ou de la Golf, avec des motorisations plus puissantes et, surtout, une transmission intégrale Quattro refusée aux « petits SUV » plus populaires de la galaxie VW. Ce Q2 a donc droit à deux diesel, le 2.0 TDI en 116 ch/123-135 g et boîte manuelle (30 250 euros ou 34 750 euros en Business Line) ou à 125-136 g en boîte auto (35 200 euros ou 36 900 euros en Business Line). En 150 ch et obligatoirement en boîte auto, ce 2.0 TDI émet 125-137 g (37 480 euros ou 39 180 euros en Business Line) et monte à 139-153 g en Quattro, pour 39 630 euros ou 41 330 euros en Business Line.
Plus sage pour ce Q2, le 3-cyl. 1.0 turbo-essence existe en 110 ch/130-147 g pour 28 320 euros ou 32 820 euros en Business Line. Mais aussi en 150 ch/133-146 g en boîte manuelle pour 33 150 euros ou 34 850 euros en Business Line, et en boîte auto à 137-148 g, pour 35 300 euros ou 37 000 euros en Business Line.
Le Kona se décline
Redoutables challengers, Hyundai et Kia font depuis longtemps la part belle aux motorisations hybrides et électriques pour leurs SUV citadins. Le Hyundai Kona en est l’exemple avec une offre essence et diesel, intégralement en MHEV de 48 V. Le 3-cyl. 1.0 Turbo-essence de 120 ch/124-139 g débute à 24 050 euros et 24 700 euros en Business. En diesel, le 1.6 CRDI de 136 ch/128-134 g pointe à 26 050 euros ou 26 700 euros en Business ; sa version boîte auto au même grammage s’affiche à 27 550 euros ou 28 200 euros en Business. Et une version 4×4 est prévue à 147 g et 33 850 euros.
En FHEV, le Kona se dote d’un 1.6 essence de 105 ch et d’un moteur électrique de 43 ch : le CO2 redescend à 112-115 g pour 27 000 euros et 29 100 euros en Business.
Le Bayon fait son entrée
Le Kona Electric de 136 ch, avec une batterie de 30,2 kWh, se vend 35 100 euros ou 38 100 euros en Business. Il existe aussi en 204 ch, avec une batterie de 64 kWh, pour 39 900 euros ou 42 900 euros en Business.
Le plus récent et plus abordable Hyundai Bayon, aux dimensions comparables, est construit sur une plate-forme plus simple. Avec donc un accès à la gamme à 17 850 euros mais seulement un 1.2 de 84 ch/126 g. Plus recommandable, le 3-cyl. 1.0 turbo-essence de 100 ch/119 g MHEV de 48 V est à 20 150 euros ou 22 800 euros en Business. Sa version en boîte auto, à 119 g, pointe à 24 100 euros en Business.
Chez Kia, le Stonic, sur la même plate-forme, est vendu avec ce 1.0 turbo-essence à hybridation légère de 48 V en 100 ch/124-133 g en boîte manuelle, pour 19 690 euros ou 22 040 euros en Active Business ; en boîte auto, comptez 125-135 g à 22 490 euros et 23 040 euros en Active Business. En version 120 ch/124-128 g, il débute à 22 790 euros et 23 340 euros en Active Business ; ou, en boîte auto à 125-129 g, pour 23 790 euros ou 24 340 euros en Active Business.
Pour l’électrique, il faudra choisir un des pionniers du genre, le Kia Soul, en deux puissances et deux batteries, comme le cousin Kona Electric. La version de 136 ch, avec une batterie de 39,2 kWh, est facturée 36 090 euros ou 38 090 euros en Active Business. La version de 204 ch, avec une batterie de 64 kWh, commence à 40 090 euros ou 42 090 euros en Active Business.
Chez Fiat, le SUV citadin 500X fait toujours valoir son 3-cyl. 1.0 FireFly de 120 ch/141-143 g à 22 590 euros. Il est complété par le 4-cyl. 1.3 FireFly en 130 ch/146-148 g, boîte auto uniquement, à 27 590 euros, ou en 150 ch/148 g à 28 590 euros. Le 1.6 MJT turbo-diesel de 130 ch/133-134 g reste au catalogue à 29 090 euros.

500X et Renegade
Le cousin Jeep Renegade est mieux loti. Pour son restylage fin 2020, il a écarté ces motorisations trop polluantes. Et s’est offert une hybridation rechargeable 4xe. Ce PHEV est basé sur le 1.3 FireFly de 130 ou 180 ch, aidé par 60 ch électriques, avec deux puissances au total : 190 ch/43-47 g et 240 ch/45-48 g. Le premier débute à 39 000 euros, le second, à 43 500 euros.
Citons aussi Suzuki avec le réputé et indestructible Vitara, emmené par le 1.4 Boosterjet MHEV de 48 V en 129 ch/121-125 g à 23 690 euros. Il se décline aussi en boîte auto à 129-133 g pour 26 590 euros ; et en Allgrip 4×4 à 132-136 g pour 26 890 euros. Les deux combinés, boîte auto et 4×4, poussent le CO2 à 141-146 g et le prix à 28 590 euros.
Enfin, le CX-3 de Mazda ferme la marche avec un unique 2.0 Skyactiv-G de 121 ch/140 g à 22 900 euros. En boîte auto à 27 500 euros, le CO2 de 160 g est dissuasif.

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