
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Commercialisée en mai 2019, cette Clio inaugure une plate-forme baptisée CMF-B (Common Modular Framework-B segment) qui pourra accueillir une nouvelle gamme de moteurs essence et diesel, mais aussi des versions hybrides essence.
La Clio fait sa mue…
L’hybride non rechargeable constituera la première salve fin 2019, basé sur le 1.6 e-Tech d’origine Nissan de 128 ch ; ce dernier peut parcourir 5 km en mode électrique avec une consommation urbaine réduite de 40 % selon Renault. Une version hybride rechargeable est attendue en 2020 avec une batterie de 9,8 kWh et non plus 1,2 kWh, pour une autonomie électrique de...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Commercialisée en mai 2019, cette Clio inaugure une plate-forme baptisée CMF-B (Common Modular Framework-B segment) qui pourra accueillir une nouvelle gamme de moteurs essence et diesel, mais aussi des versions hybrides essence.
La Clio fait sa mue…
L’hybride non rechargeable constituera la première salve fin 2019, basé sur le 1.6 e-Tech d’origine Nissan de 128 ch ; ce dernier peut parcourir 5 km en mode électrique avec une consommation urbaine réduite de 40 % selon Renault. Une version hybride rechargeable est attendue en 2020 avec une batterie de 9,8 kWh et non plus 1,2 kWh, pour une autonomie électrique de 50 km et un CO2 inférieur à 60 g/km – soit une exonération de TVS à vie.
Sous le capot de cette Clio, on retrouvera aussi plus classiquement le 3-cylindres 1.0 SCe de 78 ch et de 100 ch en turbo. Le 1.3 TCe de 130 ch commun à Renault et Daimler sera aussi de la partie en 130 ch. En diesel, le losange fait entièrement confiance à son nouveau 1.5 Blue dCi en 85 et 115 ch.
Pour le reste et en attendant d’en savoir plus, l’encombrement de la Clio 5 devrait être équivalent à celui de la Clio 4 actuelle, mais la plate-forme CMF-B autorisera un coffre d’une plus grande capacité d’environ 300 l.
Cette plate-forme servira aussi au Captur de deuxième génération qui en profitera pour s’étirer de 10 cm à 4,22 m, avec pour mission de succéder aussi à la Clio break actuelle, non remplacée. On retrouvera en principe la gamme de motorisations essence, hybride et diesel commune à la Clio 5 mais la commercialisation du Captur fin 2019 laisse encore ses caractéristiques dans le flou.
Aussi attendue avec impatience, la seconde génération de la citadine électrique Zoé sera dévoilée fin 2019, sans plus de précisions. Elle reposera elle aussi sur une nouvelle plate-forme baptisée CMF-EV (pour Electric Vehicle) et signera, enfin !, le partage de ses dessous et de sa technologie avec Nissan et Mitsubishi.
… en attendant la Zoé et la Twingo
À noter que les véhicules pouvant se fabriquer sur cette plate-forme couvriront plus de segments, depuis le B jusqu’au D en passant par le C des compactes. L’Alliance précisait aussi à l’été 2018 que cette plate-forme partagée générerait une baisse des coûts en R&D et en production, avec un abaissement de 30 % du prix du kWh de la batterie. Des électrons vont encore couler sous les ponts avant que l’on en connaisse précisément l’importance.
Pour Renault, ajoutons enfin, sur ce segment des citadines, le restylage de la Twingo 3 née en 2014, prévu pour le premier trimestre 2019 avec une révélation au salon de Genève. Rien de révolutionnaire au programme : la face avant adoptera l’unité de style de la future Clio et dira donc adieu aux phares ronds sous la calandre, sa marque de fabrique. Pas de changement pour les motorisations, si ce n’est la mise à la norme euro 6d.
La Clio, n° 1 des ventes en France trouvera sur son chemin son éternelle rivale et n° 2, la Peugeot 208, dévoilée elle aussi à Genève en mars pour une commercialisation à l’automne. Les deux stars devront se partager la vedette car cette évolution de la petite lionne se veut tout aussi capital pour le Groupe PSA.
Cette 208 reposera sur la plate-forme CMP de la DS 3 Crossback vue au Mondial de Paris 2018 (et commercialisée en avril, lire ci-dessous). Sa longueur totale devrait progresser d’une dizaine de centimètres à 4,06 m environ, et son coffre afficher lui aussi 300 l, tout comme la Clio ou la Polo actuelle. La Volkswagen sert de mètre-étalon pour les deux françaises, en qualité comme en prestations globales. Le style de la 208 devrait lui aussi radicalement évoluer en adoptant le design affûté et râblé de la récente 508, ce qui est très bien.
La 208 aussi en renouvellement
Les motorisations de la 208 sont déjà connues et très récentes avec le 3-cylindres 1.2 PureTech de 68, 82, 100 et 130 ch. En diesel, le 1.5 BlueHDi de 75, 100 et 130 ch sera à l’ouvrage ; on a loué ses qualités sous le capot de la grande 508 ou du récent Partner-Rifter.
Si les versions hybrides sont encore dans les limbes, Peugeot a précisé que cette plate-forme CMP servira aussi de base à une version électrique e-CMP prévue pour la fin 2019 avec un moteur de 136 ch et une batterie de 50 kWh pour 300 km d’autonomie (chargeur de 7 kW embarqué). Seconde révolution d’importance dans le Groupe PSA avec la plate-forme CMP : la prochaine génération de l’Opel Corsa, sixième du nom et prévue à l’automne à Francfort, sera bâtie sur celle-ci. Elle en partagera donc l’ensemble des caractéristiques et des groupes motopropulseurs, y compris l’hybridation et une version électrique prévue pour l’automne 2020.
Mais c’est finalement la DS 3 Crossback (4,12 m de longueur) qui aura l’honneur d’étrenner cette plate-forme CMP dès mars dans une gamme dévoilée au dernier Mondial de Paris et que nous avions alors largement évoquée. Rappelons qu’en Business, la DS 3 Crossback débutera à 28 600 euros avec le 1.2 PureTech essence de 100 ch, et à 29 600 euros avec le 1.5 BlueHDi de 100 ch également. Bien entendu, une version électrique e-Tense sera déclinée fin 2019 avec le moteur électrique de 100 kW et la batterie de 50 kWh.
La réponse de Volkswagen
Ces citadines françaises vont trouver sur leur chemin une concurrence acharnée, venue notamment d’Allemagne avec le Volkswagen T-Cross (4,11 m de longueur), un petit frère du T-Roc (4,24 m) commercialisé en février. Basé sur la plate-forme MQB-A0 de la Polo et partageant un empattement de 2,56 m, le T-Cross possède un coffre plus logeable de 385 à 455 l (jusqu’à 1 281 l). Ce T-Cross a déjà un prix de lancement pour la série spéciale First Edition qui coiffe la gamme : 26 300 euros avec le 1.0 TSI de 115 ch et boîte manuelle. L’accès à la gamme en finition T-Cross avec ce 3-cylindres mais en 95 ch débutera à 19 200 euros. En diesel, c’est le 1.6 TDI de 95 ch qui officiera à un prix non déterminé à ce jour.

Le VW T-Cross puis le Skoda Kosmiq
Ce T-Cross, future star des SUV urbains, sera suivi en septembre par son cousin Skoda Kosmiq qui en reprend l’intégralité de la plate-forme et les groupes motopropulseurs, tout comme la cousine Seat Arona. Pas de surprise donc même si l’on ne connaît pas encore la gamme ni les caractéristiques techniques d’encombrement et de poids.
Autre concurrent sérieux sur ce segment dont il a été un des précurseurs dès 2010, le Nissan Juke sera entièrement renouvelé ; sa deuxième génération sera dévoilée à Genève en mars pour une commercialisation en juin. Pour l’heure, aucune information n’est disponible. On peut logiquement supposer qu’il reposera sur la plate-forme CMP-B de la Clio et en partagera les motorisations…
En revanche, on en sait un peu plus sur l’Audi A1 : sa deuxième génération a été dévoilée au dernier Mondial de Paris. Plus longue de 8 cm, la citadine mesure dorénavant 4,03 m, un standard sur le segment. Et ce n’est pas un hasard : elle est basée sur la plate-forme MQB-A0 de la Polo ou encore de la Fabia et de l’Ibiza.

Comme ses cousines et la concurrence européenne, cette A1 renonce à la carrosserie 3 portes et se baptise donc Sportback. Et va encore plus loin en faisant l’impasse sur le diesel. La gamme débute avec le 3-cylindres 1.0 TFSI en 95 ch (prix non déterminé) et 116 ch (24 670 euros en Business line), complété par les 1.5 TFSI de 150 ch (26 850 euros en Business line) et 2.0 TFSI de 200 ch (32 900 euros en S Line).
En route vers l’électrique
Enfin, sur ce segment B, les voitures électriques vont accueillir deux grandes nouveautés, la Mini e et le Kia e-Soul de troisième génération. La première sera dévoilée à Francfort mais on sait déjà à quoi elle ressemblera : Mini avait révélé, lors de ce salon il y a deux ans, la Mini Electric Concept, une 3 portes citadine à la puissance de 100 kW/136 ch ou 126 kW/170 ch, avec une autonomie de 300 km dans ce dernier cas, encore accrue avec le « petit » moteur. On en saura plus dans quelques mois.

De son côté, le Kia e-Soul se renouvelle déjà (4,19 m de longueur) car il peut dorénavant bénéficier de la nouvelle plate-forme de l’e-Niro avec sa grosse batterie de 64 kWh et son moteur de 204 ch. Il sera commercialisé dès mars, dans la foulée de Genève.
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