
Cependant, le surcoût lié au diesel devient parfois dissuasif, y compris en entreprise, en raison des normes de dépollution (Euro 6 puis nouveau cycle d’homologation RDE sur route en 2017) qui nécessitent des équipements toujours très coûteux (pièges à NOx et/ou catalyseur SCR). Mais pour les constructeurs, ce segment reste quasi incontournable en France, pour les ventes aux sociétés principalement.
La Citroën C3 joue la nouveauté
Honneur à la « petite » dernière du groupe PSA, la Citroën C3 qui aligne de beaux atours avec son habitacle très qualitatif et son design de faux petit SUV (3,99 m de longueur, 1,75 m de largeur et 1,47 m de hauteur)...
Cependant, le surcoût lié au diesel devient parfois dissuasif, y compris en entreprise, en raison des normes de dépollution (Euro 6 puis nouveau cycle d’homologation RDE sur route en 2017) qui nécessitent des équipements toujours très coûteux (pièges à NOx et/ou catalyseur SCR). Mais pour les constructeurs, ce segment reste quasi incontournable en France, pour les ventes aux sociétés principalement.
La Citroën C3 joue la nouveauté
Honneur à la « petite » dernière du groupe PSA, la Citroën C3 qui aligne de beaux atours avec son habitacle très qualitatif et son design de faux petit SUV (3,99 m de longueur, 1,75 m de largeur et 1,47 m de hauteur).
Cette C3 joue aussi de ses atouts de sobriété avec le 1.6 BlueHDi de 75 ch à 93 g/km de CO2 (18 700 euros Feel Business) et de 100 ch à 95 g (19 900 euros, Feel Business). Des prix volontairement agressifs pour tenter de détrôner les deux stars du podium, la cousine Peugeot 208 et la Renault Clio. Les versions boîte auto seront commercialisées d’ici la fin d’année.
La petite lionne prête à la Citroën C3 sa plate-forme, ses motorisations et son usine de fabrication de Poissy dans les Yvelines. On retrouve donc logiquement sur la Peugeot 208 le 1.6 BlueHDi en 75 ch à 79 g pour la finition Active Business (à partir de 19 050 euros, uniquement en 5 portes). Même grammage pour le 100 ch S&S à 79 g en Active Business (à partir de 20 350 euros, uniquement en 5 portes), et à 87 g pour les finitions VP (à partir de 20 450 euros).
La baisse des émissions est obtenue par la monte de pneus UBRR (ultra basse résistance au roulement) alors que la gamme de VP adopte une monte TBRR (très basse résistance). Ce 1.6 BlueHDi est aussi proposé en 120 ch à 94 g mais pas en finition Business cette fois (à partir de 22 400 euros).
Renault n’est pas en reste et la star des ventes en France est repassée par la case restylage pour fêter ses quatre ans et contrer une Citroën qui pointe son petit museau. Outre sa nouvelle face avant qui l’apparente à la famille des nouveaux Scénic et autres Mégane et Kadjar, la Clio adopte le 1.5 dCi en 110 ch, pas vraiment calibré pour les flottes.
La Clio, star des ventes hexagonales
Celui-ci complète le 1.5 dCi de 75 ch (85 g, à partir de 18 700 euros en Business) et de 90 ch (82 g, à partir de 19 800 euros en Business) déjà au catalogue. Notez que ce dernier existe aussi avec la boîte double embrayage EDC qui fait grimper les émissions à 92 g, c’est dommage car cette dernière pénalise anormalement la consommation (à partir de 21 500 euros en Business).
La polyvalente au losange demeure l’une des rares encore disponible en carrosserie break Estate et finition Business en dCi 75 ch à 85 g (19 300 euros), dCi 90 ch à 82 g (20 400 euros) et dCi 90 ch boîte EDC à 92 g (22 100 euros).
Dans le clan des françaises, il ne faut pas oublier la DS3 qui a fait sécession d’avec la marque au double chevron et fait figure de vétéran : elle est née au printemps 2010 et a été restylée en 2015, ce qui lui a permis d’adopter le 1.6 BlueHDi en 100 ch à 87 g, à partir de 20 100 euros en Be Chic.
Pas de finition Business au catalogue pour cette DS3, on est dans le « premium » ! Tout juste DS consent-il à baptiser sa version à 79 g de l’appellation Executive Drive Efficiency (à partir de 22 850 euros), mais rien de spécifique à une version pour les sociétés.
Suivant le principe de positionnement de la DS3, vous ne trouverez pas le trop peu puissant 1.6 BlueHDi en 75 ch mais en 120 ch avec un beau score en CO2 : 94 g (à partir de 25 350 euros).
A1, Mini, le premium fait ses gammes
Restons dans le premium avec la polyvalente Audi A1, emmenée par le petit et bien connu 1.4 TDI de 90 ch en boîte manuelle (94 g, 22 500 euros en Business Line 3 portes, + 800 euros en Sportback 5 portes) ou boîte
S tronic double embrayage (99 g, 24 280 euros), ainsi que par le 1.6 TDI de 116 ch à 97 g en boîte manuelle (23 820 euros) et 99 g en S tronic (23 000 euros). Des prix assez compétitifs par rapport à la concurrence, hors remises chez les français.
Mais la vraie concurrente directe serait plutôt la Mini One en finition Business avec le 1.6 diesel de 95 ch à 89 g en 3 portes (23 000 euros, 3,87 m de longueur) ou 92 g en 5 portes (+ 900 euros en Business, 3,98 m de longueur).
En 116 ch Cooper, les émissions s’affichent aussi à 92 g en 3 portes (24 450 euros) mais passent à 95 g en 5 portes (25 350 euros). La boîte automatique 6 rapports est facturée 1 750 euros en finition Cooper Business pour des émissions à 99 g.
Restons dans la catégorie du premium, ou plus précisément du « near premium » selon certains marketeurs (chez PSA entre autres), avec la Volkswagen Polo qui n’a pas à rougir de la comparaison avec sa cousine Audi par exemple.
Avec cette Polo, on retrouve d’ailleurs le 1.4 TDI en 75 ch à 93 g à partir de 17 845 euros en Trendline Business 3 portes (+ 660 euros en 5 portes), un prix bien positionné en accès à la gamme. Pour accéder au 1.4 TDI de 90 ch (97 g), il faudra débourser au minimum 18 555 euros (Trendline Business 3 portes). Et pour la version DSG7 double embrayage, vous serez dans l’obligation de choisir la finition Confortline Business à 22 290 euros en 3 portes.
Partageant ces plates-formes et ces mécaniques, mais moins répandues dans les flottes (à tort en raison de leurs qualités intrinsèques), les Seat Ibiza et Skoda Fabia possèdent aussi des finitions Business spécifiques, plutôt nombreuses et bien garnies.
L’espagnole émet 93 g avec le 1.4 TDI de 75 ch, 97 g avec le 90 ch et 99 g avec la boîte double embrayage DSG7 (90 ch), en 3 portes SC comme en 5 portes. Les prix débutent à 17 320 euros en Reference Business pour la 75 ch (+ 500 euros en 5 portes), 17 845 euros pour la 90 ch et 20 220 euros pour la boîte auto en Style Business.
Ibiza et Fabia, le Groupe VW au grand complet
La Seat Ibiza y ajoute un argument oublié par les concurrentes : la persistance du break ST au catalogue quand les autres passent au petit SUV urbain. Un peu plus lourd, ce ST émet plus avec le 1.4 TDI en 75 ch à 95 g et 99 g en 90 ch (+ 1 200 euros par rapport à la 3 portes). Notez que née en 2008, l’Ibiza joue les prolongations et sera remplacée en 2017.
Skoda se situe sur un type d’offre semblable avec sa Fabia mais avec un seul niveau de finition Business Plus : 17 910 euros avec le 1.4 TDI en 75 ch (93 g), 1 000 euros de plus en 90 ch (93 g) et/ou la même somme pour le break (94 g).
Ford a pour sa part plutôt réduit la voilure avec son excellente Fiesta apparue en 2008 (restylage en 2012) et remplacée l’année prochaine. Cette Fiesta ne se décline plus qu’en 3 portes et en une puissance, le 1.5 TDCi de 95 ch pour 17 750 euros en Business à 94 g (Business Nav à 17 950 euros). Dommage car ce 1.5 TDCi existe aussi en VP en 75 ch (89 g) et en Econetic 95 ch à 82 g. Notez que la nouvelle Ka Plus a renoncé au diesel.
Ford Fiesta ou bien Opel Corsa ?
Opel n’est pas en reste et si les Karl et Adam ont renoncé au diesel, la Corsa s’équipe de la dernière excellente mouture du 1.3 CDTI avec Stop&Start en 75 ch à 98 g (19 700 euros en Business Edition) et, en meilleure position pour le CO2, en 95 ch à 89 g (20 650 euros).
Chez Fiat, on fait feu de tout bois avec ce petit 1.3 turbodiesel de 95 ch (89 g) fabriqué en commun avec General Motors Powertrain, qui trouve depuis cette année sa place sous le capot avant de la vénérable 500 (à partir de 17 240 euros, pas de finition Business, voir aussi l’essai flash).
On retrouve ce moteur sur la plus petite voiture diesel de ce panorama, la Panda, où il pointe à 94 g (à partir de 13 990 euros, pas de Business), mais aussi avec la vénérable Punto à 89 g, à partir de 15 490 euros (pas de Business). Et il officie sur l’Alfa Romeo Mito à 89 g et 21 090 euros en Super Business.
Quittons l’Italie pour les Hauts-de-France près de Valenciennes où est fabriquée la nipponne Toyota Yaris, qui peut donc se prévaloir du label « Fabriquée en France ». Sous son capot, c’est le 1.4 D-4D de Peugeot qui fait son travail avec entrain et n’émet que 91 g pour 19 640 euros en Business (5 portes uniquement).
Autre nippone, mais pour le coup réellement japonaise puisque fabriquée en Asie, la Mazda2 n’a pas renoncé au diesel lors du lancement de sa nouvelle génération il y a deux ans. Bien au contraire puisque les ingénieurs motoristes lui ont concocté un petit 1.5 turbodiesel de 105 ch très vif, mais silencieux et sobre (89 g), qui essaime dans le reste de la gamme. Une unique finition Selection à 20 800 euros mais très complète et sans option sauf la peinture métallisée.
L’i20 et la Rio à l’abordage
Pour rester en Asie, chez les Coréens – mais la Hyundai i20 tout comme la Kia Rio sont fabriquées dans l’est de l’Europe –, il faut souligner les efforts de ces deux constructeurs pour tenter de percer en entreprise.
L’i20 s’équipe du 1.4 CRDI de 90 ch à 97 g en finition Business bien dotée pour le segment (aide au stationnement, pack électrique, climatisation auto, régulateur de vitesse, etc.) pour 19 900 euros.
La Rio lui emboîte le pas avec ce moteur à 98 g pour un prix de 17 790 euros, et y ajoute le petit 1.1 CRDI 3-cylindres à 99 g pour 15 490 euros, imbattable. Mais attention : la prochaine Rio, dévoilée au Mondial de Paris, sera commercialisée début 2017.
Un dernier mot avec une excellente compétitrice qui entre dans les dix meilleures ventes cette année, la Dacia Sandero. Bien née, elle prend des parts de marché un peu partout – moins en entreprise en raison d’une politique commerciale volontairement restreinte – avec son prix plancher de 11 250 euros avec le 1.5 dCi en 75 ch (90 g), et de 12 650 euros avec le dCi 90 ch (98 g) en finition Stepway Ambiance à peine mieux fournie. Une version avec la boîte robotisée Easy-R fait passer le prix à 13 550 euros (Laureate).
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