
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Nous avons déjà largement évoqué cette grande lionne aux dents longues et aux prix compétitifs, en essence à partir de 36 300 euros en Active Business (1.6 PureTech de 180 ch à 123 g) ; et en diesel à partir de 34 000 euros en Active Business avec le 1.5 BlueHDi de 130 ch à 101 g, ou à partir de 36 300 euros avec le 2.0 BlueHDi de 180 ch à 123 g. La version break nécessite pour sa part 1 300 euros supplémentaires.
Mais c’est la commercialisation des versions hybrides rechargeables essence qui fera l’actualité de la 508 à l’automne – des véhicules révélés en berline et en break au Mondial de Paris 2018. La chaîne...
Tous les tarifs s’entendent TTC.
Nous avons déjà largement évoqué cette grande lionne aux dents longues et aux prix compétitifs, en essence à partir de 36 300 euros en Active Business (1.6 PureTech de 180 ch à 123 g) ; et en diesel à partir de 34 000 euros en Active Business avec le 1.5 BlueHDi de 130 ch à 101 g, ou à partir de 36 300 euros avec le 2.0 BlueHDi de 180 ch à 123 g. La version break nécessite pour sa part 1 300 euros supplémentaires.
Mais c’est la commercialisation des versions hybrides rechargeables essence qui fera l’actualité de la 508 à l’automne – des véhicules révélés en berline et en break au Mondial de Paris 2018. La chaîne cinématique comprendra alors le 1.6 PureTech de 180 ch, aidé d’un moteur électrique de 80 kW/110 ch logé dans la boîte automatique spécifique e-EAT8, le tout cumulant 225 ch au maximum. La batterie de 11,8 kWh se loge dans le plancher arrière, sans modifier la capacité du coffre mais en supprimant la roue de secours. Peugeot annonce 49 g, pour une consommation mixte de 2,2 l/100 km et une autonomie de 40 km en 100 % électrique. Ce module hybride essence PSA servira aussi à Citroën pour l’hybridation de son récent C5 Aircross avec des caractéristiques presque identiques : 225 ch cumulés aux roues avant, 49 g mais avec une autonomie supérieure (50 km) grâce à une batterie plus grosse à 13,2 kWh ; ce SUV basé sur la plate-forme e-EMP2 autorise son emport sous le plancher.
PSA en pleine forme
La commercialisation de ce C5 Aircross hybridé est programmée pour fin 2019 et, une fois n’est pas coutume dans le Groupe PSA, avant l’arrivée de ce module hybride essence sur le Peugeot 3008 Hybrid au printemps 2020 dans une configuration similaire (225 ch, traction avant), et plus tard chez Opel pour son Grandland X Hybrid.
Il existera aussi une « troisième » configuration d’hybride rechargeable dans le Groupe PSA avec une transmission aux quatre roues, autorisée par la plate-forme e-EMP2 spécifique aux SUV. Il s’agit de l’implantation d’un moteur électrique supplémentaire de 110 ch sur le train arrière avec une puissance cumulée de 300 ch ; le 1.6 PureTech est alors poussé à 200 ch et annoncé à 49 g. DS étrennera cette configuration avec le DS 7 Crossback e-Tense dès septembre, suivi par le 3008 GT Hybrid4 en octobre. À ne pas confondre donc avec le 3008 Hybrid deux roues motrices 225 ch…
Renault à la peine
Face à cette offensive hybride du Groupe PSA en 2019-2020, Renault se montre un peu à la peine : sur ce segment, rien n’est annoncé pour l’hybridation rechargeable des Talisman ou Espace. Ces derniers modèles seront simplement restylés à l’été alors que les nouveaux turbodiesel sont déjà à l’œuvre sous les capots avant depuis l’automne dernier.
Ainsi, le 1.7 Blue dCi en 150 ch a succédé au 1.6 dCi de 160 ch à 122 g sur la Talisman (33 600 euros en Business). Notez que le 1.6 dCi de 130 ch est remplacé par ce 1.7 Blue dCi en 120 ch (122 g) mais qui n’est pas commercialisé dans l’Hexagone à ce jour. Par ailleurs, un nouveau 2.0 Blue dCi est proposé avec la boîte double embrayage EDC en 160 ch à 126 g (36 600 euros en Business). Une version de 200 ch et avec boîte EDC s’affiche à 41 200 euros en Business Intens (130 g). Le break Estate est facturé 1 200 euros de plus avec des CO2 identiques. Toujours positionné à cheval entre le monospace et le SUV, l’Espace, que Renault aime à qualifier de « crossover », reprend uniquement le 2.0 Blue dCi et l’EDC en 160 ch (à partir de 39 300 euros en Life et 135 g) et 200 ch (à partir de 48 700 euros en Intens à 139 g).
Si le généraliste Renault persiste et signe sur ce segment avec des diesel, Ford et a fortiori Toyota ne jurent plus que par l’hybridation essence. L’américain commercialise déjà sa Mondeo berline en hybride non rechargeable et devant le succès rencontré en Europe (60 % des Mondeo vendues sont hybrides en France), il a décidé de la compléter par la version break SW dès 2019. Toyota fournit la technologie hybride avec le 2.0 l essence de 140 ch à cycle Atkinson, complété par un moteur électrique, avec au cumul 187 ch pour 101 g (39 800 euros en Titanium Business).

Ford et Toyota en hybride
Toyota n’est donc pas avare de sa technologie d’hybridation parallèle simple et a annoncé qu’en 2019, plus aucun de ses VP ne serait diesel. C’est vrai pour la Camry (4,88 m), dévoilée au dernier Mondial de Paris et commercialisée en mars à partir de 40 000 euros. Sous le capot de cette grande berline on trouve le 2.5 l essence de 177 ch, aidé par un moteur électrique, avec au total 218 ch pour tout juste 98 g.
Cette Camry partage sa plate-forme TNGA-K avec la premium Lexus ES 300h (4,98 m), dévoilée elle aussi au Mondial de Paris et commercialisée depuis janvier à 47 990 euros en Business (100 g).
Avalanche de nouveautés en 2019 pour Toyota et Lexus donc, et il faut aussi citer la commercialisation dès février de l’UX 250h, hybride-essence développant 178 ch cumulés (2.0 l essence de 153 ch et 71 ch en électrique). Ce SUV compact Lexus existe en 2 ou 4 roues motrices pour respectivement 96 g (39 990 euros en 4×2 Pack Business) et 106 g (à partir de 38 990 euros en 4×4 Pack).
Son proche cousin le Toyota Rav4 reprend cette plate-forme (ou l’inverse…) dans une seule motorisation de 218 ch avec le plus gros 2.5 l essence-hybride de 155 ch qui fait passer le CO2 à 102 g en 4×2 (37 800 euros en Dynamic Business) et 105 g en 4×4 (39 850 euros en Dynamic Business). Tout comme l’UX, ce Rav4 est livré à compter de février.

Mais c’est surtout du côté des allemands que seront lancées les nouveautés d’importance pour les volumes de ventes.
BMW commercialisera début mars sa prochaine Série 3 récemment révélée au Mondial de Paris. Avec, pour le lancement, un seul diesel 320d de 190 ch en boîte manuelle à 115-122 g, à 47 400 euros en Business Design (+ 3 100 euros en xDrive et BVA à 118-125 g). D’ici juin, cette version sera complétée par la 318d de 150 ch et la 330d de 265 ch, et pour l’essence par la 320i de 184 ch.
Enfin, prévue à l’été, la 330e hybride rechargeable inaugurera une plate-forme d’hybridation avec le 2.0 l essence de 184 ch aidé par un moteur électrique de 68 ch avec « XtraBoost » temporaire à 113 ch. Au total et en continu, la puissance atteindra 252 ch et en crête 292 ch. La consommation moyenne ressort à 1,7 l/100 km pour 39 g, avec une autonomie en mode électrique de 60 km.

Du nouveau chez les allemands
Mercedes lui donnera la réplique avec sa nouvelle Classe C hybride rechargeable mais sur la base de son 2.0 turbodiesel (voir notre n° 242). La puissance totale de cette C 300de atteint 306 ch (194 ch thermique + 120 ch en électrique), pour 39 à 42 g en fonction de l’équipement et de la carrosserie. Commercialisation prévue mi-2019 à un tarif non déterminé. Cet ensemble hybride rechargeable se retrouve sous le capot avant de la Classe E 300de qui pointe à 41 ou 44 g et sera aussi commercialisée mi-2019. Notez que cette Classe E a aussi droit à une hybridation rechargeable essence avec le 2.0 l de 211 ch, en lieu et place du 2.0 turbodiesel, et toujours accouplé au moteur électrique de 120 ch ; le tout développe 235 ch pour 45 g, avec une consommation mixte assez remarquable de 2,0 l/100 km. Cette E 300e arrivera mi-2019 comme ses deux sœurs.
Mercedes Classe E ou Audi A6 ?
De quoi donner la réplique à une Audi A6 renouvelée mi-2018 et dont la plate-forme allégée offre un réel plaisir de conduite. L’accès à la gamme est confié pour l’heure au 2.0 TDI de 204 ch et boîte auto qui débute à 57 100 euros en Business Executive à 126 g (40 TDI selon l’incompréhensible appellation Audi). La commercialisation des breaks Avant a débuté et nécessite 2 600 euros supplémentaires pour un CO2 équivalent. Le gros 3.0 V6 TDI de 231 ch en quattro (138 g, 45 TDI) est aussi au catalogue de l’A6 mais fait un bond tarifaire à partir de 64 000 euros en Business Executive. Ce V6 TDI est aussi poussé à 286 ch, toujours à 138 g, pour la modeste somme de 67 100 euros en Business Executive (50 TDI).
2019 devrait aussi voir l’arrivée à Francfort cet automne des versions à 150 et 180 ch du 2.0 TDi (traction), et d’une A6 hybride rechargeable basée sur la chaîne cinématique de la grande A8 hybride.
Mais Audi est plus préoccupé aujourd’hui par le lancement du grand SUV électrique e-tron, concurrent des Jaguar I-Pace, Mercedes EQC et Tesla Model X. Dans ce segment du tout-électrique, l’enjeu est de taille pour Audi qui doit faire oublier ses déboires dans le diesel et les homologations WLTP et Euro6c incomplètes – d’où le retard dans la commercialisation des petits diesel de l’A6.
Bref, cet e-tron se situe entre les Q5 et Q7 avec ses 4,90 m de longueur. Il est emmené par un moteur électrique de 125 ch sur le train avant et de 140 ch sur l’essieu arrière ; le tout développe 360 ch et est alimenté par une grosse batterie de 95 kWh assurant 400 km d’autonomie. Le prix débute à 82 600 euros hors bonus.

L’EQC et l’e-tron à l’assaut de Tesla
En face, Mercedes commercialisera à l’été son EQC 400 4Matic révélé au Mondial de Paris 2018 (4,76 m de longueur). Même architecture SUV que son concurrent aux quatre anneaux mais avec une puissance cumulée de 408 ch et une autonomie de 450 km. Les prix ne sont pas encore déterminés.
En revanche, le GLE, aussi dévoilé à Paris, fait ses premiers tours de roues sur le bitume européen après un lancement américain, là où il est fabriqué et là où il est le plus à l’aise. Ce co-inventeur des SUV 4×4 premium avec le X5 de BMW en 1997 en est déjà à sa cinquième génération.
Devenu un mastodonte (encore 10 cm de plus, soit 4,92 m de longueur) mais non dénué de style comme cela réussit à Mercedes depuis la nouvelle Classe A, ce GLE peut enfin offrir 7 places. Son 2.0 turbodiesel développe 245 ch et constitue l’accès à la gamme en GLE 300d à 69 000 euros (161 à 169 g).
BMW n’est pas en reste sur le segment des grands SUV avec la commercialisation en cours du X5 (4,92 m de longueur) en xDrive30d avec le 6-cylindres en ligne 3.0 l de 265 ch (153 à 158 g). On attend aussi, pour le printemps, la version hybride xDrive45e (394 ch cumulés, 80 km d’autonomie, 49 g, prix non déterminés). Par ailleurs, BMW révélera à Genève en mars le X6 de troisième génération, version coupé de ce X5. Notons enfin l’arrivée en Europe du X7, taillé pour les États-Unis (à partir de 94 400 euros en 30d de 265 ch et 171 g).

Volvo en hybride rechargeable
Chez Volvo, habitué de ce segment, pas de nouveautés annoncées pour 2019. Mais c’est surtout la commercialisation effective des versions hybrides rechargeables T8 qu’il faut souligner sur le grand break V60 (4,76 m de longueur). Avec en l’occurrence le 2.0 l essence de 303 ch et le moteur électrique de 87 ch (module commun à toute la gamme), soit 390 ch au cumul pour seulement 44 g (à partir de 61 750 euros). Une carrosserie surélevée V60 Cross Country sera proposée à partir de juin.
Notez aussi que l’électrification à marche forcée de cette catégorie est déjà de la vieille histoire pour Tesla. Et l’américain se concentre en 2019 sur la commercialisation effective ce printemps de la Model 3, à partir de 59 500 euros (4,69 m de longueur, 544 km d’autonomie, puissance inconnue).


Dossier - Nouveautés 2019 : des VP toujours moins émetteurs
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