
Sur ce segment, DS fait ainsi valoir sa DS 9 légèrement restylée au printemps 2023. Et quelle que soit la finition, cette grande berline affiche le meilleur rapport prix/prestations de la catégorie. Sa gamme reste assez simple avec le 250 ch/22-23 g dont la batterie affiche 15,6 kWh bruts (11,9 kWh précédemment), alimentant toujours le moteur électrique de 110 ch qui vient en renfort du 1.6 turbo-essence de 200 ch. Le prix débute à 67 000 euros. Avec un moteur électrique en plus de 113 ch sur le train arrière, la puissance totale passe à 360 ch/35 g, pour 76 850 euros.



Sur ce segment, DS fait ainsi valoir sa DS 9 légèrement restylée au printemps 2023. Et quelle que soit la finition, cette grande berline affiche le meilleur rapport prix/prestations de la catégorie. Sa gamme reste assez simple avec le 250 ch/22-23 g dont la batterie affiche 15,6 kWh bruts (11,9 kWh précédemment), alimentant toujours le moteur électrique de 110 ch qui vient en renfort du 1.6 turbo-essence de 200 ch. Le prix débute à 67 000 euros. Avec un moteur électrique en plus de 113 ch sur le train arrière, la puissance totale passe à 360 ch/35 g, pour 76 850 euros.



Seule grande berline concurrente généraliste, la Skoda Superb fait belle figure avec un tarif imbattable : à 48 160 euros en Business, elle s’équipe du classique 1.4 turbo-essence PHEV du groupe Volkswagen en 218 ch/24-30 g, et se paie le luxe d’un break Combi (26-33 g) à 49 350 euros en Business.

DS 9, Superb ou CX-60 ?
Attention, la quatrième génération de cette Superb, lancée début 2024, se basera sur la plate-forme MQB Evo et non plus MQB. Avec des motorisations mises à jour dont, en PHEV, le 1.5 TSI de 150 ch (au lieu du 1.4 TSI de 156 ch) et un moteur électrique de 115 ch, soit au total 204 ch et non plus 218 ch. Surtout, une plus grosse batterie de 25,7 kWh et non plus 12,7 kWh, et une chaîne hybride optimisée devraient autoriser une autonomie jusqu’à 100 km.
Mazda vient s’immiscer dans cette concurrence du premium, au prix d’un constructeur généraliste, avec son CX-60 à 54 650 euros. Ce SUV est emmené par un 2.5 de 192 ch plus un moteur électrique de 133 ch, avec une batterie de 17,8 kWh ; le tout développe 327 ch/33 g.

En 2024, Volvo va pour sa part commercialiser son grand EX90 électrique (déjà au catalogue) qui succédera au vénérable XC90. Ce dernier se décline en PHEV avec le T8 AWD Recharge de 310 ch du 2.0 turbo-essence plus 145 ch électriques, soit un total de 440 ch pour 28-31 g, à 90 800 euros.
Pour Lexus, l’avenir du moteur à combustion repose sur le full hybrid, et la marque se met avec parcimonie au PHEV, à l’instar de sa maison-mère Toyota. On retrouve donc, pour le récent RX 450, une version PHEV RX 450+, basée sur le RAV4 du même métal. Les 309 ch tirés du 2.5 essence de 176 ch et des 143 ch électriques à l’avant plus 67 ch électriques à l’arrière favorisent un CO2 à 25 g. La batterie aligne 18,1 kWh pour 75 km d’autonomie. Pour le prix, comptez 93 400 euros.

VW et Audi
Si le Volkswagen Arteon pouvait prétendre à jouer dans ce petit cercle de l’access premium, il n’est plus fabriqué et uniquement disponible sur stock. C’est au Touareg qu’incombe désormais ce rôle de porte-étendard. Tout juste restylé et rééquipé, ce SUV est toujours proposé avec un PHEV vu chez Audi, soit le 3.0 V6 TSI eHybrid de 340 ch plus un moteur électrique de 136 ch, le tout développant 381 ch pour 50-52 g. Prix unique : 87 900 euros en Elégance. Poussé à 462 ch/51-55 g, cet ensemble eHybrid s’affiche à 103 700 euros en finition R.
On retrouve ce 3.0 V6 essence PHEV de 462 ch/42-43 g sous le capot de l’Audi A8 60 TFSIe à 130 790 euros. Son prix débute à 137 390 euros dans sa carrosserie Limousine. En revanche, la berline coupé 5 portes A7 s’équipe du PHEV 2.0 TFSI de 265 ch, aidé par un moteur électrique de 143 ch et une batterie de 17,9 kWh. Soit au total 299 ch/29-37 g, à 85 910 euros. En 367 ch/33-37 g, le prix grimpe à 91 470 euros en Compétition.



Une nouvelle Série 5…
Chez BMW, la récente Série 5 (5,06 m de long) devrait rebattre les cartes du segment avec une offre comprenant une version électrique et des PHEV (prix non communiqués à la date du bouclage). La 530e PHEV de 299 ch/14-19 g repose sur le déjà connu 2.0 turbo-essence de 190 ch, plus un moteur électrique de 184 ch et une batterie de 19,4 kWh. Pour sa part, la 550e xDrive fait appel au 6-cyl. en ligne 3.0 turbo-essence de 313 ch plus un moteur électrique de 197 ch, soit 489 ch pour 19-24 g.
En break, l’actuelle Série 5 Touring reste au catalogue pour une petite année et ne démérite pas, bien au contraire ! Elle est proposée en 530e de 292 ch/35-43 g, à 67 500 euros ou 73 830 euros en Business Design. La transmission intégrale 530e xDrive fait passer le CO2 à 41-51 g. Comptez 70 150 euros ou 76 480 euros en Business Design.
De son côté, le X5 restylé début 2023 repose toujours sur la précédente version de la plate-forme CLAR, tout comme la Série 5 Touring. Avec une gamme singulièrement réduite pour ce grand SUV. Outre un unique modèle turbo-diesel de 298 ch, la seconde motorisation n’est autre que le PHEV de 489 ch/18-25 g de la 550e xDrive ; elle se compose du 6-cyl. en ligne 3.0 turbo-essence de 313 ch plus un moteur électrique de 197 ch. Ce X5 xDrive 50e pointe à 99 900 euros.
Enfin, la récente Série 7, sortie au printemps 2023, se pare de deux PHEV : le 750e xDrive de 489 ch/23-27 g repose sur le 3.0 turbo-essence de 313 ch plus un moteur électrique de 197 ch, à 133 000 euros ; et le M760e xDrive aligne pas moins de 571 ch grâce au 6-cyl. en ligne 3.0 turbo-essence poussé à 420 ch, pour 76-79 g au prix unique de 158 200 euros.

… et une nouvelle Classe E
Pour sa part, Mercedes lance cet automne la sixième génération de sa Classe E (4,95 m de long, + 2 cm). Cette grande berline reprend les motorisations PHEV de sa devancière, en essence et diesel, mais avec une batterie plus capacitaire à 25,4 kWh contre 13,5 kWh jusque-là (95-115 km d’autonomie).
En E 300e de 308 ch, le CO2 est divisé par deux à 12-18 g et ce PHEV repose toujours sur le 2.0 turbo-essence de 204 ch plus 129 ch électriques. L’E 400e développe au total 375 ch/14-20 g, toujours avec le 2.0 turbo-essence poussé à 252 ch. Le turbo-diesel E 300de n’est pas encore annoncé et le break sera commercialisé d’ici fin 2023. À l’heure du bouclage, aucun prix n’a encore été communiqué.
Pour sa part, le SUV GLE a été restylé au printemps 2023 avec toujours ses deux PHEV essence et diesel. Le GLE 400e de 347 ch/16 g (252 ch essence + 136 ch électriques) est facturé 97 450 euros, et le GLE 350de de 330 ch/18 g (197 ch turbo-diesel + 136 ch électriques) débute à 93 500 euros. La carrosserie GLE Coupé n’existe qu’en 400e de 381 ch/18 g à 106 050 euros, et en 350de de 333 ch/15 g à 106 050 euros également.
Enfin, la Classe S est toujours emmenée en S 580e par le V6 essence de 367 ch associé au moteur électrique de 150 ch, soit au total 517 ch pour 13-22 g. Une motorisation disponible en Berline à 140 290 euros et en Limousine pour 5 000 euros de plus.
Panamera et Cayenne
Autre constructeur allemand, Porsche fait valoir dans cette catégorie des grandes berlines routières sa Panamera 4e-Hybrid. Celle-ci tire ses 462 ch du 3.0 V6 essence de 330 ch et du moteur électrique de 136 ch, pour 45-57 g et 119 433 euros. Le break Sport Turismo fait passer le CO2 à 49-60 g et le prix à 122 313 euros. En version 4S E-Hybrid, la puissance bondit à 560 ch/50-64 g (440 ch du 3.0 V6 et 136 ch électriques), et le prix grimpe à 137 456 euros (140 816 euros en Sport Turismo). La Turbo S E-Hybrid aligne pas moins de 700 ch/62-66 g grâce au 4.0 V8 turbo-essence de 571 ch, et son prix atteint 200 977 euros et 205 297 euros en Sport Turismo.

Le Cayenne fait tout autant dans la démesure et a eu droit ce printemps 2023 à un restylage et à une mise à jour de ses motorisations, limitées à trois versions pour la France dont un seul PHEV. En l’occurrence l’E-Hybrid de 470 ch dont le moteur électrique passe de 136 à 176 ch et la batterie de 17,9 à 25,9 kWh (90 km d’autonomie), avec un CO2 quasiment divisé par deux à 33 g. Comptez 105 712 euros et 108 712 euros en Coupé E-Hybrid.
Restons dans la démesure avec Land Rover et son Range Rover proposé en PHEV P460e de 460 ch/16 g, à 142 900 euros. Il s’agit ici du 6-cyl. en ligne 3.0 turbo-essence de 320 ch plus un moteur électrique de 141 ch. En P550e dont la puissance passe à 550 ch, toujours à 16 g, le prix débute à 162 200 euros. La déclinaison en Range Rover Sport reprend les PHEV en P460e de 460 ch/15 g à 102 900 euros et en P550e de 550 ch/15 g à 143 700 euros. Plus « raisonnable », le Defender 110 a aussi droit au PHEV avec le P400e de 404 ch/57 g à 83 800 euros, soit le 2.0 turbo-essence de 200 ch et un moteur électrique de 109 ch.
Le Jeep Grand Cherokee
Enfin, dans la catégorie des SUV venus du 4×4, il faut mentionner le Jeep Grand Cherokee de cinquième génération, sur la base de la plate-forme du Stelvio. Il revient dans la course hors-piste et sur autoroute avec un PHEV 4xe en une version unique Summit à 99 500 euros. Ce PHEV repose sur le 2.0 turbo-essence de 272 ch plus un moteur électrique de 145 ch et une batterie de 17,3 kWh (seulement). Le tout aligne 380 ch pour 60-69 g.
Dossier - Hybride rechargeable : toutes les gammes PHEV 2023
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