Philippe Crassous est directeur matériel et achats de Sepur.
« Parmi nos 1 500 véhicules motorisés, nous avons une cinquantaine de VP et environ 200 véhicules de service, soit 250 VL. Les autres véhicules, essentiellement en propre, sont majoritairement des poids lourds et des véhicules spéciaux pour nos activités de propreté urbaine et de collecte des déchets. L’ensemble de nos VL sont électrifiés. Le cap a été passé dès 2015 pour les véhicules de service et les VP. Nous avons démarré avec des hybrides rechargeables pour favoriser la transition énergétique. Mais maintenant, c’est électrique pour tous. Pour les PL, l’électrification commence...
Philippe Crassous est directeur matériel et achats de Sepur.
« Parmi nos 1 500 véhicules motorisés, nous avons une cinquantaine de VP et environ 200 véhicules de service, soit 250 VL. Les autres véhicules, essentiellement en propre, sont majoritairement des poids lourds et des véhicules spéciaux pour nos activités de propreté urbaine et de collecte des déchets. L’ensemble de nos VL sont électrifiés. Le cap a été passé dès 2015 pour les véhicules de service et les VP. Nous avons démarré avec des hybrides rechargeables pour favoriser la transition énergétique. Mais maintenant, c’est électrique pour tous. Pour les PL, l’électrification commence avec vingt bennes à ordures.
Nous faisons appel à deux loueurs pour ces 250 VL électrifiés. Historiquement nous étions mono-loueur avec Parcours. Désormais, nous travaillons avec One lease, créé par un ancien de Parcours, chez qui nous avons pris 70 % de nos Zoé. Nous avons aussi référencé Arval pour 70 véhicules. Recourir à deux loueurs est plus intéressant car les valeurs résiduelles varient de l’un à l’autre, surtout pour l’électrique avec lequel ils ont encore des difficultés à définir ces VR. Cela dépend du volontarisme des loueurs dans ce domaine. La LLD reste particulièrement intéressante pour Sepur, pour ces véhicules vite obsolètes. Au début en 2016, j’avais acheté une Leaf pour tester. Avec sa batterie de 40 kW, elle ne répond dorénavant plus du tout aux usages.
Dans le contrat, nous incluons l’entretien, un poste surévalué par les loueurs car il est proche de zéro avec l’électrique. Nous avons aussi retenu le véhicule relais. Chez Arval, nous sommes même passés à deux semaines car le service après-vente est plus long avec les véhicules électriques : les concessionnaires ne savent pas gérer une panne aussi facilement qu’avec du diesel. En revanche, nous prenons les pneus chez Euromaster.
Quant aux relations avec les loueurs en LLD, One lease reste plus à l’écoute des besoins de Sepur. C’est une plus petite structure que les filiales de banque. Mais j’ai été déçu par l’accompagnement des loueurs sur l’électrique, surtout à l’époque où nous nous sommes lancés. Aujourd’hui, comme nous sommes précurseurs, nous bénéficions d’une connaissance pointue équivalente à la leur. »