
Skoda a bâti sa réputation sur son Octavia devenue une icône en Europe. Une Octavia qui avait pour objectif d’en offrir plus qu’une Golf dont elle reprenait la plate-forme et les groupes motopropulseurs, ainsi que le sérieux et la qualité de fabrication. Le tout à un prix nettement plus abordable. Pour cette quatrième génération, les prestations sont toujours de haut niveau avec un encombrement à son maximum pour cette plate-forme MQB Evo qui sert également aux Leon, A3 et Golf (voir l’essai).
Le style de cette grande berline n’est pas des plus sexy dans la production de Skoda ‒ la plus compacte Scala et la grande limousine Superb se montrent plus séduisantes. Mais l’Octavia déroule son design passe-partout qui doit plaire à tout le monde. Idem à l’intérieur avec la planche de bord et la sellerie : à défaut d’enthousiasmer, elles ont l’avantage de l’ergonomie avec de larges compteurs numériques et des sièges confortables. La qualité de présentation et d’assemblage ne souffre aucune critique. La finition Business reste triste mais ses qualités sont ailleurs.
Skoda Octavia : un outil de travail
Car la Skoda Octavia 2.0 TDI est un outil de travail étonnant pour ses prestations dynamiques. Ce nouveau turbo-diesel 4-cylindres de 116 ch vient remplacer le 1.6 TDI obsolète en dépollution. Et il fait ici preuve de plus de douceur et de silence de fonctionnement, avec une capacité de traction bien supérieure à 300 Nm et une progressivité fort agréable dans les relances. La cylindrée plus imposante en est la principale raison. À l’usage, sa très bonne volonté à tous les régimes se révèle le plus surprenant ‒ la version en 150 ch paraissant inutile. Autre atout : nous avons consommé tout juste 5,0 l/100 km, tous parcours confondus, y compris sur autoroute, quasiment la valeur de l’homologation WLTP maximale ! Les 111-125 g de CO2 revendiqués sont donc bien réels et cette Octavia fait partie des voitures les plus sobres du marché, tous segments confondus.
Cerise sur le gâteau, l’Octavia ne dépasse pas les 30 000 euros TTC (+ 1 100 euros en break Combi, consommation identique). Dommage que la boîte double embrayage DSG7 lui soit refusée, même en option. Le litre de gazole supplémentaire l’aurait positionnée à 137 g environ.

Skoda Octavia Business 5 p. 2.0 TDI 116 ch BVM6 | |
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Moteur (cm3) | 1 968 |
Puissance/couple (ch/Nm) | 116/300 |
Conso. mixte (l/100 km) | 4,2-4,8 |
Émissions de CO2 (g/km) | 111-125 |
Vitesse maxi (km/h) | 211 |
0 à 100 km/h (s) | 10,3 |
Poids à vide (kg) | 1 423 |
Charge utile (kg) | 524 |
Coffre (l) | 600/1 555 |
L x l x h (mm) | 4 689 x 1 829 x 1 470 |
À partir de (€ TTC) | 29 280 |
Valeurs futures | |
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Skoda Octavia 2.0 TDI 116 ch Business | |
Énergie | Diesel |
Boîte de vitesses | Manuelle |
Carrosserie | Berline |
Cylindrée (cm3) | 1 968 |
CO2 (g/km) | 0 |
CO2 mini | 111 |
CO2 maxi | 125 |
Ch din | 116 |
Prix neuf TTC (€) | 29 280 |
Mois | 42 |
Km total | 100 000 |
Valeur reprise TTC (€) | 12 243 |
Valeur reprise | 42 % |
Valeur vente TTC (€) | 14 352 |
Valeur vente | 49 % |
Source : Forecast Autovista, décembre 2020. |