Carlos Simoes, SNCF Réseau : « Nous recherchons avant tout de l’efficacité énergétique »
Actuellement à la tête de 370 véhicules rechargeables, la SNCF a lancé l’électrification de sa flotte dès 2015, avec un objectif : un véhicule électrique acquis, un point de charge installé.
Carlos Simoes, pilote national du parc véhicules, SNCF Réseau.
Carlos Simoes, pilote national du parc automobile, SNCF Réseau.
« Notre flotte se compose essentiellement de véhicules de service utilisés en multiconducteurs avec des équipes jour-nuit. Cela impose donc de disposer de bornes sur chacun des sites de la SNCF et sur l’ensemble du territoire. En effet, il nous faut des points de charge intermédiaires pour assurer les déplacements aller-retour de nos collaborateurs lors de leurs interventions : quand quelqu’un part sur un chantier, il doit pouvoir se recharger pour rentrer. D’autant que nos véhicules ne peuvent se recharger que sur notre propre réseau interne, en site fermé. Nous sommes donc...
Carlos Simoes, pilote national du parc automobile, SNCF Réseau.
« Notre flotte se compose essentiellement de véhicules de service utilisés en multiconducteurs avec des équipes jour-nuit. Cela impose donc de disposer de bornes sur chacun des sites de la SNCF et sur l’ensemble du territoire. En effet, il nous faut des points de charge intermédiaires pour assurer les déplacements aller-retour de nos collaborateurs lors de leurs interventions : quand quelqu’un part sur un chantier, il doit pouvoir se recharger pour rentrer. D’autant que nos véhicules ne peuvent se recharger que sur notre propre réseau interne, en site fermé. Nous sommes donc entièrement dépendants de notre infrastructure. Et comme nous sommes très dispersés sur le territoire, nous avons intérêt à mailler le terrain le plus possible, plutôt que de créer de grandes aires de recharge. À ce jour, SNCF Réseau compte plus de 500 points de charge pour 370 véhicules rechargeables.
Diminuer le temps d’immobilisation des véhicules lié à la recharge
Pour nos véhicules de service, nous recherchons donc avant tout de l’efficacité énergétique. Aussi, nous attendons beaucoup des dernières générations de modèles des constructeurs. C’est avec des véhicules offrant 400 km d’autonomie, comme la Zoé, et des bornes rapides en 22 kW que nous pourrons réduire les fréquences et les temps de charge, et in fine revoir le dimensionnement de nos installations électriques. Le but est de diminuer le temps d’immobilisation des véhicules lié à la recharge, encore trop important compte tenu du taux d’utilisation élevé. Aujourd’hui, 80 % des bornes sont en 7 kW et 20 % en 22 kW. Ce mix pourrait vite évoluer en faveur des systèmes rapides pour limiter les durées de charge des véhicules de service ou en autopartage.
Tous les usages ne se prêtent pas à l’électrique
À noter que si l’offre permet de proposer des véhicules électriques à tous les niveaux de la car policy (de la citadine au grand fourgon), nous ne pouvons pas encore passer tous ces véhicules en 100 % électrique. Car tous les usages ne s’y prêtent pas. Les véhicules de service sont pour la plupart employés par plusieurs conducteurs en autopartage et parcourent de longues distances tous les jours de la semaine (7j/7). Même si les performances des nouveaux modèles progressent beaucoup, l’autonomie restreinte et les temps de charge restent un frein au développement de l’électromobilité, et donc au réseau de bornes de recharge. »
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