Après avoir communiqué un bilan provisoire en février, le SNLVD a publié son tableau de bord de la profession pour 2016. Selon le syndicat, « le renouvellement des parcs et l’engouement des flottes pour les SUV ont contribué à la forte demande de véhicules de la part des entreprises. »
La LLD a ainsi représenté 62,5 % des véhicules (VP et VUL) livrés en entreprise, avec 494 219 mises à la route. En parallèle, l’année a été marquée par un nombre de restitutions record (426 491), soit une hausse de 5,3 % par rapport à 2015. Le parc a ainsi connu une croissance de 5,5 %. Une dynamique qui devrait perdurer, selon près de 70 % des acteurs professionnels.
Les entreprises ont moins roulé en 2016
Le développement de la LLD est allé de pair avec un travail d’optimisation des flottes. La loi de roulage annuelle moyenne a affiché un repli de 1,4 %, avec 28 755 km parcourus par an et par véhicule ; tandis que la durée moyenne de détention des contrats a légèrement augmenté. En 2016, les loueurs ont principalement proposé des lois de roulage tournant autour de 39,9 mois / 95 581 km. Les entreprises ont donc moins roulé et cherché à garder les véhicules un peu plus longtemps.
Elles ont été également plus nombreuses à souscrire à une offre de services associés. En tête de liste : la garantie perte financière (+ 3 points) suivie par les pneumatiques (+ 3 points) et l’assistance (+ 1 point). Ces hausses ont contribué à augmenter le montant moyen financé, qui s’est élevé à 21 257 euros en 2016 (+ 1,6 % par rapport à 2015). En revanche, les entreprises ont semblé délaisser les cartes carburant et la maintenance, souvent négociées auprès d’autres prestataires.
Un parc restructuré et en cours de verdissement
Du coté des acteurs, les données ont confirmé la montée des filiales de banques, qui représentent désormais 48 % du marché, soit + 5 % par rapport à 2015, tandis que les loueurs indépendants ne gèrent plus que 7 % du parc LLD. Les captives sont pour leur part restées stables avec 45 % du marché.
Du côté du mix de véhicules, les VP ont représenté 67 % dans le parc LLD français. Les parts de VU et de VS, des véhicules qui doivent souvent être équipés, ont affiché un recul. Cette évolution a sans doute contribué au verdissement du parc en location, qui comptait 17 % de véhicules émettant plus de 131 g de CO2 / km en 2016 contre 22 % en 2015. La part de véhicules émettant moins de 100 g / km a quant à elle augmenté de 9 % et a atteint les 44 %.
Le SNLVLD prévoit une nouvelle modification de la structure du parc en 2017, due aux changements de la fiscalité (voir notre article) et la sortie de véhicules électriques et hybrides dotés d’une plus grande autonomie.