Stanislas Roucher est coordonnateur QSE chez GSF Trévise, entreprise qui développe la mobilité à vélo pour ses salariés afin de limiter leurs déplacements carbonés.
« Nous avons décidé de limiter les trajets carbonés de nos salariés pour des raisons avant tout environnementales. Notre siège, de plus, nous impose une neutralité carbone pour 2028. En multipliant les difficultés pour circuler, la politique municipale de Paris contraint aussi à restreindre nos transports carbonés.
La première mesure a été de proposer des vélos via la société Tandem...
Stanislas Roucher est coordonnateur QSE chez GSF Trévise, entreprise qui développe la mobilité à vélo pour ses salariés afin de limiter leurs déplacements carbonés.
« Nous avons décidé de limiter les trajets carbonés de nos salariés pour des raisons avant tout environnementales. Notre siège, de plus, nous impose une neutralité carbone pour 2028. En multipliant les difficultés pour circuler, la politique municipale de Paris contraint aussi à restreindre nos transports carbonés.
La première mesure a été de proposer des vélos via la société Tandem. Nous avons pris en charge le coût de 1 000 euros par mois de location pour douze vélos. Bientôt, nous passerons à quinze vélos et le salarié ne devra rien débourser. Ensuite, nous avons décidé de limiter les territoires d’intervention des salariés en les cantonnant au quart d’un arrondissement parisien. C’est le périmètre de la marche à pied. Enfin, nous conseillons à nos encadrants de covoiturer le plus possible pour aller chez le client.
Selon Stanislas Roucher, démocratiser le vélo génère aussi des bénéfices pour GSF Trévise
Avec ces mesures, nous avons généré des bénéfices importants. Nous gagnons beaucoup de temps : en moyenne, nous avons divisé par deux les temps de trajet. En outre, nos salariés sont beaucoup moins stressés en se déplaçant à pied ou à vélo. Le troisième argument est financier. Un vélo nous coûte, par exemple, 80 euros par mois. Il est remboursé en deux jours, sachant que les parkings nous coûtaient jusqu’à 40 euros la journée.
Restent quelques inconvénients : le vélo peut être difficile à utiliser lorsque les frimas arrivent. Aujourd’hui, 40 % de nos encadrants l’emploient et l’on pourrait monter à 50 %. Mais nous ne pourrons pas aller au-delà. Les salariés habitant à plus de 30 km de nos bureaux ne seront que très rarement concernés, tout comme ceux qui ont peur du vélo. »