
C’est un partenariat majeur que viennent de sceller Stellantis et Leapmotor. Rappelons que Leapmotor se distingue par sa petite citadine électrique T03 qui vient concurrencer pour l’heure la Dacia Spring. Les atouts de cette T03 ? Ses dimensions à 3,62 m de longueur, sa puissance à 109 ch, sa batterie de 41,3 kWh assurant 280 km d’autonomie et son prix, à partir de 25 990 euros TTC. Et Leapmotor dispose désormais d’un nouvel avantage stratégique.
Droits exclusifs à l’export…
En effet, selon son accord avec Stellantis, qui va acquérir 21,3 % de Leapmotor, soit 1,5 milliard d’euros, les deux constructeurs vont créer une co-entreprise détenue à 51 % par Stellantis. Et qu’ils baptiseront « Leapmotor International ». Cette société détiendra les droits exclusifs de fabrication, d’exportation et de vente des véhicules Leapmotor en dehors de Chine et dès le second semestre 2024 pour l’Europe.
… et ouverture des usines d’assemblage de Stellantis à Leapmotor ?
Et Carlos Tavares, le patron de Stellantis, allait même jusqu’à déclarer, lors de la révélation de cette prise de participation, qu’il était prêt à ouvrir ses usines d’assemblage à Leapmotor en dehors de la Chine. Cela si jamais il s’avérait nécessaire de contourner les droits de douane en cours d’élaboration ou encore les normes environnementales.
Le loup dans la bergerie ? Mais alors, quid de la toute nouvelle Citroën ë-C3 électrique, à 19 990 euros TTC (prix annoncé pour sa version de 2025) révélée très récemment à Meudon ? En tout cas, du côté de Leapmotor, la gamme comprend à ce jour, outre la T03, la C01, grande berline classique de 5 m de longueur, et sa déclinaison SUV, le C11. Ils partagent la même plate-forme, avec deux tailles de batteries et deux motorisations électriques en 4×2 ou 4×4, ainsi que deux versions hybrides rechargeables.