
Exit les groupes PSA et FCA, place à Stellantis. Cette nouvelle entreprise mondiale, présidée par John Elkann et dirigée par Carlos Tavares, compte quelque 400 000 employés. Et s’appuie sur un portefeuille de quatorze marques, dont les trois françaises Peugeot, Citroën et DS. Mais aussi Opel, Fiat et Alfa Romeo, entre autres.
Stellantis devient ainsi le quatrième constructeur mondial avec un chiffre d’affaire de 167 milliards d’euros. Cette organisation, dont le siège est basé aux Pays-bas à Amsterdam, devrait générer des synergies de 5 milliards d’euros par an, selon le groupe. En précisant que ces économies d’échelle ne sont pas estimées sur la base d’éventuelles fermetures d’usine. Mais sur des stratégies en matière d’achat et d’investissement, de motorisations et de plates-formes communes, et de R&D.
Stellantis : une présence industrielle dans trente pays
Déjà bien implanté en Europe, en Amérique du Nord (Chrysler, Dodge) et en Amérique latine, le groupe Stellantis vise également d’autres marchés à fort potentiel de croissance, comme la Chine, l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Océanie ou l’Inde. Objectif : être présent dans 130 marchés grâce à des implantations industrielles dans trente pays. En tout, « neuf comités de gouvernance garantiront l’efficacité opérationnelle de la performance et de la stratégie, de la planification, de la fabrication, des régions, des marques et du design. »
Déjà 29 modèles électrifiés
Stellantis entend également s’imposer comme un acteur majeur de la mobilité durable. Avec à la clé 29 modèles hybrides ou 100 % électrique déjà disponibles, et dix véhicules électrifiés supplémentaires prévus d’ici la fin de l’année. Le groupe mise également sur ses solutions d’autopartage avec Free2Moove et ses technologies de connectivité et de conduite autonome. Il vise notamment la neutralité carbone à long terme sur l’ensemble de ses produits, de ses usines d’assemblage et de ses diverses installations.