
Pour le rétrofit électrique de ses véhicules utilitaires légers (VUL), Stellantis a signé un partenariat avec la société Qinomic basée à Aix-en-Provence (13). Fondée en 2020 par quatre ingénieurs et cadres venus de l’automobile (constructeurs et équipementiers), cette start-up mise sur la demande croissante pour la conversion de véhicules thermiques à l’électrique.
Selon Stellantis, cette collaboration avec Qinomic doit valider un concept de rétrofit, tout en assurant le maintien de la qualité et de la conformité aux cahiers des charges du constructeur, notamment en termes de sécurité, de durabilité et d’homologation. Et, précision importante, cette collaboration devrait « réduire le coût d’usage (TCO) sans devoir remplacer le véhicule pour les clients ». Une stratégie qui permet de conserver la clientèle chez Peugeot ou Citroën, voire chez Opel et Fiat à terme.
Validation fin 2023, en complément des VU électriques « neufs »
Reste tout de même à valider définitivement cette opération de rétrofit en 2023, pour une offre commerciale en bonne et due forme en 2024. En effet, tout dépendra des « retours positifs des clients sur les performances des démonstrateurs d’ici la fin 2023 », indique Stellantis. Pour sa part, Xavier Peugeot, vice-président des VUL de Stellantis voit la technologie du rétrofit comme un appui aux « solutions de mobilité zéro émission pour la clientèle professionnelle » et comme un complément à la « gamme de fourgons électrifiés » du constructeur.