Stellantis va créer une coentreprise spécialisée dans le recyclage des batteries avec Orano, un spécialiste des matières nucléaires. Le projet porte sur les véhicules électriques et hybrides hors d’usage. Il couvre aussi les déchets de production provenant des gigafactories du groupe en Europe et en Amérique du Nord. Ainsi, avec ce partenariat, Stellantis veut consolider sa position dans la chaîne de valeur des batteries, notamment en sécurisant son approvisionnement en cobalt, nickel et lithium. Et c’est aussi un moyen pour le groupe d’atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2038, conformément au plan stratégique Dare Forward 2030.
Recyclage des batteries par Stellantis et Orano : une approche innovante…
La coentreprise s’appuie sur une technologie hydrométallurgique mise au point par Orano. Le procédé permet de récupérer tous les composants des batteries lithium-ion ainsi que de fabriquer de nouveaux matériaux pour les cathodes. Avec cette approche innovante, le taux de récupération des métaux peut atteindre des niveaux supérieurs à 90 %, selon Orano. Par ailleurs, Orano disposera d’un nouveau site à Dunkerque (Nord), qui servira à réutiliser les matériaux usagés pour produire de nouvelles batteries, dans une logique d’économie circulaire.
… et une activité créatrice d’emplois
La production de cette nouvelle usine de recyclage devrait démarrer en 2026. Des investissements pour la reconversion professionnelle et la montée en compétence des collaborateurs de Stellantis et d’Orano vont ouvrir de nouvelles perspectives d’emplois. En effet, Stellantis prévoit de multiplier par dix le chiffre d’affaires lié au recyclage. Enfin, le groupe veut générer plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires global pour l’économie circulaire d’ici 2030.
