Stellantis transforme son site de Rennes pour l’électrique

Le groupe Stellantis va investir 160 millions d’euros pour adapter son site de Rennes (35) à la production de véhicules électriques. Un nouveau SUV zéro émission y sera assemblé en 2025.
1850
Stellantis site industriel de Rennes
© Julien Cresp, Stellantis Rennes

L’usine Stellantis de Rennes prépare sa mutation industrielle vers le véhicule électrique, tout en se décarbonant avec Engie. Actuellement, le Citroën C5 Aircross hybride rechargeable représente 30 % de la production quotidienne de ce site, soit 360 exemplaires par jour. Le SUV des chevrons y est fabriqué aux côtés du Peugeot 5008. En 2025, l’usine bretonne accueillera un nouveau SUV 100 % électrique basé sur la future plate-forme STLA Médium. Soit l’un des douze véhicules 100 % électriques que produira Stellantis sur le sol français.

Réindustrialisation

L’avenir de Rennes sera donc « électrique », a décidé Carlos Tavares, PDG de Stellantis. Le groupe va en effet investir 160 millions d’euros pour transformer cette usine bretonne. Au plus près de la nouvelle ligne de montage du futur SUV sera mis en place un atelier d’assemblage des batteries. Les cellules y seront montées dans leur caisson avant d’être intégrées aux véhicules. Le site de Rennes accueillera également le premier atelier d’injection plastique français du groupe. Cette unité de production permettra notamment de mouler les faces et arrière du futur SUV.

site industriel Rennes Stellantis
© Julien Cresp, Stellantis Rennes

Neutralité carbone en 2038

En parallèle, l’usine Stellantis de Rennes va poursuivre la réduction de son impact environnemental. Avec en ligne de mire un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2038, conformément au plan Dare Forward 2030 de Stellantis. L’an prochain, le site breton remplacera également une de ses chaudières à gaz par une installation biomasse avec Engie. Celle-ci permettra de couvrir 45 % des besoins de chauffage du site avec une énergie locale renouvelable. Enfin, le site se dotera d’ici 2025 d’un parc photovoltaïque de 90 000 m² en ombrière. Ce dispositif devrait couvrir 30 % des besoins de l’usine en électricité.