
Peugeot a profité du restylage à mi-vie de son 2008 pour élargir ses motorisations. Ce SUV citadin aura ainsi droit fin 2023 au nouveau 3-cyl. 1.2 turbo-essence Hybrid 48 V inauguré par le 3008. Ce moteur complète par le haut les trois motorisations actuelles : 1.2 Puretech de 100 ch/123-124 g (boîte manuelle uniquement, 26 400 euros) et de 130 ch/133-135 g (boîte auto uniquement, 31 700 euros) ; et 1.5 BlueHDI de 130 ch/131-134 g (boîte auto uniquement, 33 400 euros).



Stellantis de Peugeot…
Bâti sur la même plate-forme et aussi fabriqué à Poissy (78), le DS 3 s’équipera...
Peugeot a profité du restylage à mi-vie de son 2008 pour élargir ses motorisations. Ce SUV citadin aura ainsi droit fin 2023 au nouveau 3-cyl. 1.2 turbo-essence Hybrid 48 V inauguré par le 3008. Ce moteur complète par le haut les trois motorisations actuelles : 1.2 Puretech de 100 ch/123-124 g (boîte manuelle uniquement, 26 400 euros) et de 130 ch/133-135 g (boîte auto uniquement, 31 700 euros) ; et 1.5 BlueHDI de 130 ch/131-134 g (boîte auto uniquement, 33 400 euros).



Stellantis de Peugeot…
Bâti sur la même plate-forme et aussi fabriqué à Poissy (78), le DS 3 s’équipera de ce 1.2 turbo-essence Hybrid 48 V début 2024. Pour l’heure et en dehors de sa version électrique de 156 ch, il est emmené par le 1.2 PureTech en 100 ch/126-127 g (boîte manuelle, 30 100 euros) ou en 130 ch/135 g (boîte auto, 33 100 euros), et par le 1.5 BlueHDi de 130 ch/133 g (boîte auto, 34 700 euros).
De son côté, l’Opel Mokka, aussi fabriqué sur cette plate-forme eCMP, reprend cette gamme de motorisations avec le 1.2 turbo-essence de 100 ch/124-125 g et boîte manuelle, à 25 600 euros ou 28 050 euros en Elegance Business. En 136 ch/123-125 g et toujours en boîte manuelle, il débute à 27 800 euros ou 29 400 euros en Elegance Business. En boîte auto, la puissance revient à 130 ch/132-133 g, pour 30 250 euros ou 31 550 euros en Elegance Business. Ce 1.2 sera remplacé début 2024 par le récent 1.2 turbo-essence Hybrid 48 V évoqué plus haut. Enfin, le 1.5 BlueHDi est proposé en 110 ch/118-119 g et boîte manuelle à 29 200 euros ou 30 500 euros en Elegance Business. Contrairement aux cousins, pas de 150 ch et boîte auto.
Nouvel entrant du groupe Stellantis et basé sur cette plate-forme eCMP mais fabriqué dans l’usine polonaise de Tychy, le SUV citadin Fiat 600 (4,17 m de long) s’équipera début 2024 de ce récent 1.2 Hybrid 48 V de 136 ch/119 g. D’ici là, le SUV Fiat 500X (4,26 m de long), fabriqué sur la plate-forme CMP et non eCMP dans l’usine italienne de Melfi, va finir son cycle de vie avec un seul moteur, le 1.5 Firefly T4 Hybrid 48 V turbo-essence de 130 ch/128-145 g et boîte auto, à 32 000 euros.

… à Jeep et Citroën
Basé sur l’eCMP et fabriqué aussi à Tychy, le récent Jeep Avenger (4,08 m de long) bénéficie de ce 1.2 turbo-essence « simple » et non Hybrid 48 V, qui développe 100 ch/126 g, uniquement en boîte manuelle, à 27 000 euros. De son côté, le Renegade, aussi fabriqué sur la plate-forme eCMP mais allongé à 4,23 m, reprend le 1.5 turbo-essence 48 V de 130 ch/130-139 g (uniquement en 4×2) commun au 500X, à 30 950 euros. Ce Renegade se décline en PHEV 4×4 avec le 1.3 turbo de 130 ch plus 60 ch électriques, soit 190 ch/41-45 g à 41 990 euros, ou en 240 ch/41-47 g à 46 100 euros.
Passons aux SUV citadins fabriqués sur la plus ancienne plate-forme CMP. Il s’agit d’abord du Citroën C3 Aircross. Son accès à la gamme passe par le 3-cyl. d’ancienne génération non hybridé, le 1.2 PureTech de 110 ch/131-133 g et boîte manuelle, à 24 400 euros. En 130 ch/142-144 g et boîte auto, il débute à 28 350 euros. En diesel 1.5 BlueHDi de 110 ch/126-128 g et boîte manuelle, comptez 26 050 euros, la boîte auto ayant disparu du catalogue.
Son cousin l’Opel Crossland partage donc cette plate-forme assez rustique. Il en reprend le 1.2 turbo-essence en 110 ch/131-135 g boîte manuelle, à 26 000 euros ou 27 900 euros en Elegance Business. En 130 ch/141-145 g et boîte auto, il débute à 29 250 euros ou 30 500 euros en Elegance Business. Enfin, en 1.5 turbo-diesel de 110 ch/127-130 g, uniquement en boîte manuelle, ce SUV citadin pointe à 28 350 euros ou 29 600 euros en Elegance Business.

Place au groupe Renault
Passons chez Renault avec le Captur dont la gamme a été remaniée début 2023. Le PHEV de 160 ch a ainsi disparu et il faudra se tourner vers le récent Mitsubishi ASX pour en bénéficier. Mais vous pouvez miser sur l’E-Tech full hybrid HEV de 145 ch/107 g, à 30 000 euros, et sur le 1.0 TCe de 100 ch/119 g au GPL, à 26 050 euros. Ce dernier existe aussi en essence en 90 ch/132 g, à 25 550 euros. Enfin, les amateurs de 4-cyl. choisiront le 1.3 TCe en 140 ch/130 g et boîte manuelle à 28 500 euros, et en 160 ch/131 g et boîte auto, à 31 000 euros.
Le jumeau Mitsubishi ASX reprend une bonne partie de ces motorisations mais dans des finitions mieux équipées. Avec, en accès à la gamme, le 3-cyl. 1.0 MPI-T de 91 ch/139 g, à 24 990 euros ou 26 390 euros en Business. Le 4-cyl. turbo-essence 1.3 DI-T MHEV de 140 ch/138 g débute à 27 890 euros en Business mais Mitsubishi France fait l’impasse sur le 160 ch et boîte double embrayage. On retrouve ensuite le 1.6 MPI HEV full hybrid de 143 ch/114 g à 31 490 euros en Business et, offre unique donc, sa version PHEV de 159 ch/32 g à 33 325 euros, toujours en Business. Autre cousin pas si éloigné car partageant plate-forme CMF-B et motorisations Renault, le Nissan Juke débute avec le 3-cyl. 1.0 DIG-T de 114 ch/132-135 g, à 22 650 euros ou 25 900 euros en Business Edition. En boîte auto double embrayage, ce 114 ch passe à 137-141 g et son prix à 26 550 euros ou 27 600 euros en Business Edition. Enfin, Nissan se contente du 1.6 Hybrid de 143 ch/112-115 g, à 32 350 euros ou 33 850 euros en Business Edition.

Du Volkswagen T-Cross…
Même logique de plate-forme commune pour le groupe Volkswagen avec la MQB A0, non hybridable et non électrifiable. Ainsi, chez Volkswagen, le T-Cross récemment restylé (4,13 m de long) offre un accès à prix raisonnable, même si les consommations et les CO2 commencent à être dissuasifs pour le segment. Le 3-cyl. 1.0 TSI de 95 ch pointe à 130-147 g, c’est beaucoup, et débute à 25 700 euros. En 115 ch et boîte double embrayage DSG7, le CO2 passe même à 141-157 g et le prix à 28 570 euros. La finition Business Life a disparu.
Il faut dire que le Taigo lui chipe la vedette malgré sa longueur plus conséquente (4,27 m, soit 14 cm de plus), toujours sur la MQB-A0 et avec une belle habitabilité. On retrouve le 3-cyl. 1.0 TSI en 95 ch/122-144 g et boîte manuelle à 24 135 euros seulement, prix en baisse par rapport à 2022. En 110 ch/123-145 g et toujours en boîte manuelle, il pointe à 27 150 euros. Et avec la boîte double embrayage DSG7, il passe à 29 000 euros et le CO2 à 133-152 g. Enfin, le 4-cyl. 1.5 TSI et boîte DSG7 développe 150 ch pour un CO2 inférieur, soit 131-156 g. Son prix en revanche débute à 34 550 euros.
… au T-Roc
Entre ces deux SUV citadins polyvalents vient s’intercaler le vénérable T-Roc (4,23 m de longueur), judicieusement restylé il y a deux ans, et développé sur la plate-forme MQB de la Golf. Il débute avec le 1.0 TSI en 110 ch/135-164 g en boîte manuelle à 26 600 euros. Ensuite, le 1.5 TSI officie dans sa version Evo2 de 150 ch plutôt sobre à 135-163 g ; comptez 32 680 euros en boîte manuelle et 34 965 euros en boîte auto à 138-160 g. Volkswagen n’a toujours pas renoncé au diesel pour son T-Roc et le 2.0 TDI est proposé en 116 ch/123-145 g à 29 970 euros, une baisse de 3 000 euros par rapport à 2022. En 150 ch/128-145 g et boîte auto, il débute à 39 160 euros. Enfin, en 4Motion, le prix est à 44 035 euros pour 145-172 g.
Audi reprend cette MQB et ses motorisations pour le Q2, à commencer par le 3-cyl. 1.0 turbo-essence de 110 ch/132-135 g, à 32 080 euros (+ 1 200 euros en Business Line pour toute la gamme). En 4-cyl. 1.5 TSI de 150 ch/133-143 g et boîte manuelle, le Q2 débute à 34 170 euros et à 36 320 euros en boîte S-Tronic 7 pour 137-150 g. En diesel, le 2.0 TDI de 116 ch/125-128 g boîte manuelle débute à 34 060 euros et à 36 210 euros en boîte auto pour 126-136 g. En 150 ch et obligatoirement boîte auto, ce 2.0 TDI passe à 131-139 g et 41 160 euros, et débute à 43 310 euros en transmission intégrale Quattro pour 145-153 g.
Q2, Kamiq et Arona
Restons dans le groupe Volkswagen avec Skoda et son Kamiq, cousin du T-Cross dont il partage la plate-forme MQB-A0 et les motorisations Evo2 depuis son restylage à l’été 2023. Le 3-cyl. 1.0 de 95 ch/121-132 g s’affiche à 24 780 euros, ou en 115 ch/121-131 g à 28 200 euros en boîte manuelle, et à 29 840 euros en boîte double embrayage pour 130-140 g. Le Kamiq y ajoute le 4-cyl. 1.5 TSI de 150 ch/129-139 g et boîte manuelle à 29 100 euros, ou en boîte auto à 30 650 euros (129-138 g).
Autre déclinaison chez Seat sous le nom d’Arona qui reprend ces motorisations avec, en accès à la gamme, le 1.0 TSI de 95 ch/123-128 g à 19 400 euros ou 24 200 euros en Style Business. En 110 ch, ce 1.0 abaisse son CO2 à 120-127 g mais son prix monte à 28 740 euros ou 24 955 euros en Style Business. En boîte auto, ce 110 ch voit son CO2 passer à 135-141 g et son prix à 26 655 euros en Style Business ou 30 340 euros en Xperience. La gamme est couronnée par le 1.5 TSI de 150 ch/129 g et boîte auto DSG7 à 31 740 euros.
Redoutable concurrent, le Toyota Yaris Cross « Made in France » repose toujours sur l’unique offre full hybrid HEV de 116 ch/100-112 g, à 27 400 euros ou 28 900 euros en Business. En version dite 4×4 avec un petit moteur électrique sur le train arrière qui ne fonctionne que sur terrain glissant et se déconnecte au-delà de 60 km/h, ce Yaris Cross 116h AWD est facturé à 30 900 euros ou 31 400 euros en Business, pour 106-115 g.
Yaris Cross ou Puma ?
Sur ce segment, Ford fait valoir son Puma, devenu l’accès à la gamme avec la disparition de la Fiesta et de l’EcoSport. Ce Puma est emmené par le 3-cyl. 1.0 de 125 ch au superéthanol E85 (et à l’E95 bien entendu), pour 26 500 euros en Titanium ou 28 450 euros en Titanium Business ; le CO2 est de seulement 118-120 g en roues de 18 ” et de 124 g en 19 ”. La version de 125 ch en boîte auto ne fonctionne pas à l’E85, c’est dommage, et émet 129-135 g, pour 1 400 euros de plus. Une version de 155 ch/127-134 g et boîte auto est aussi au catalogue à 32 650 euros.
Autre concurrent redouté, le Hyundai Bayon permet un accès à la gamme des SUV citadins à 18 950 euros, avec le 4-cyl. 1.2 de 84 ch/126 g. Plus recommandable, le 3-cyl. 1.0 turbo-essence MHEV 48 V de 100 ch/118-121 g débute à 20 950 euros ou 23 900 euros en Business. En boîte auto, le CO2 pointe à 119-120 g, pour 24 700 euros ou 25 200 euros en Business. Plus polyvalent, le Hyundai Kona vient d’être renouvelé mais seules les versions HEV et électrique sont commercialisées pour l’heure. Le full hybrid demeure composé du 1.6 essence de 105 ch avec son moteur électrique de 43 ch plus une batterie de 1,56 kWh, pour 112 g et 33 400 euros. Le précédent Kona est toujours au catalogue avec le 3-cyl. 1.0 turbo-essence MHEV 48 V de 120 ch/124-139 g, à 24 850 euros ou 25 500 euros en Business.

Hyundai et Kia
Sur la même plate-forme, le cousin Kia Stonic débute avec le 1.0 turbo-essence en 100 ch/124-133 g et boîte manuelle à 21 140 euros, ou en boîte auto à 125-135 g à 23 140 euros. En 120 ch/127-128 g, comptez 25 840 euros. En boîte double embrayage, le CO2 passe à 129 g pour 27 040 euros.
Enfin, sur ce segment, Suzuki a restylé son Vitara il y a deux ans. Celui-ci est toujours emmené par le 1.4 Boosterjet MHEV 48 V de 129 ch/119-120 g à 24 990 euros, et en Allgrip 4×4 à 28 190 euros pour 132-133 g. Le 1.5 Dualjet Hybrid de 130 ch (102 ch essence et 33 ch électriques) est pour sa part proposé avec la boîte auto à 119 g et 29 190 euros, ou en AllGrip 4×4 à 31 190 euros pour 130 g.
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