
Les prix s’entendent TTC, « à partir de » et hors bonus ou aides de l’État. Les CO2 sont indiqués en WLTP et, quand elle est communiquée, avec la fourchette du moins émetteur au plus émetteur selon la finition. Attention donc à la finition Business, souvent mieux équipée que l’accès à la gamme et parfois dans une tranche de CO2 moins favorable.
Le n° 1 du segment, le Renault Captur de deuxième génération, prend donc ses aises dans ses 4,23 m de long. Et fait l’affront à son concurrent le 2008 d’élargir déjà sa palette de motorisations. Il est donc dorénavant disponible en hybride rechargeable E-Tech Plug-in de 160 ch (1.6 essence de 91 ch...
Les prix s’entendent TTC, « à partir de » et hors bonus ou aides de l’État. Les CO2 sont indiqués en WLTP et, quand elle est communiquée, avec la fourchette du moins émetteur au plus émetteur selon la finition. Attention donc à la finition Business, souvent mieux équipée que l’accès à la gamme et parfois dans une tranche de CO2 moins favorable.
Le n° 1 du segment, le Renault Captur de deuxième génération, prend donc ses aises dans ses 4,23 m de long. Et fait l’affront à son concurrent le 2008 d’élargir déjà sa palette de motorisations. Il est donc dorénavant disponible en hybride rechargeable E-Tech Plug-in de 160 ch (1.6 essence de 91 ch plus 66 ch électriques) à 33 700 euros en finition haute Intens, pour un CO2 limité à 34-35 g/km. Il sera rapidement décliné en Business et en hybride non rechargeable en 2021, basé sur la Clio du même métal. Avec un prix en baisse à la clé mais avec un CO2 forcément en hausse (100 g au minimum).
Le Captur en tête
Pour autant, ce Captur n’a pas (encore) renoncé au diesel et le vaillant et fort agréable 1.5 dCi est proposé en Business en 95 ch/124 g à 23 800 euros ou en 115 ch/125 g à 24 800 euros. Cette dernière motorisation ouvre aussi l’accès à la boîte double embrayage EDC avec un CO2 qui perd un gramme (124 g) pour 26 600 euros en Business.
En essence, le 3-cyl. TCE existe en 100 ch/135 g à 18 600 euros en Life et à 21 800 euros en Business, et en 130 ch/142 g à 22 800 euros en Zen et 23 400 euros en Business. Ce 130 ch passe à 25 200 euros en Business avec la boîte EDC et un CO2 revenu à 140 g. Le 100 ch sert aussi de base à la version GPL et fait redescendre le CO2 à 124 g, et le prix à 21 200 euros en Zen et 21 800 euros en Business. Notez que la finition Intens permet d’accéder, en plus de l’hybride rechargeable, au 4-cyl. essence 1.3 de 155 ch pour 145 g et 28 800 euros.
Son grand rival Peugeot 2008 a repoussé les limites du segment des SUV urbains en s’allongeant à 4,30 m, de quoi offrir une vraie habitabilité qui ne manque d’ailleurs pas au Captur. Et si le 2008 n’a pas droit à l’hybridation, il offre une motorisation électrique de 136 ch avec sa batterie de 50 kWh pour 37 850 euros en Active et 38 600 euros en Active Business.
Nettement plus abordable, le 3-cyl. de 100 ch/124-127 g est à 21 950 euros en Active et 22 700 euros en Active Business. Plus costaud, le 130 ch Puretech à 129-132 g débute à 23 750 euros en Active (24 500 euros en Business) et nécessite 2 000 euros supplémentaires pour goûter au confort de la boîte auto EAT8 (137-140 g). En diesel, le 1.5 BlueHDi de 100 ch/118-122 g commence à 23 550 euros en Active et 24 300 euros en Active Business. En 130 ch, il est obligatoirement accouplé à la boîte EAT8 à 129 g pour 29 150 euros en Allure et 30 100 euros en Allure Business.
2008 ou C3 Aircross ?
Chez Citroën, le C3 Aircross fête ses trois ans. Quasiment arrivé à mi-vie, il fait valoir depuis l’origine son habitabilité malgré sa compacité à 4,15 m, sa plate-forme étant encore celle des précédents 208-2008 ou Crossland X. Il n’en reprend pas moins les motorisations modernes et « propres » du Groupe PSA mais fait l’impasse sur l’électrique et, a fortiori, l’hybride rechargeable (ou pas).
L’accès à la gamme s’effectue avec le 3-cyl. Puretech de 110 ch/139-141 g à 18 600 euros en Live et 21 450 euros en Feel Business. Sa version en 130 ch/146-149 g, obligatoirement en boîte auto EAT6, fait un bond à 22 800 euros en Feel et 23 800 euros en Feel Business. Le 1.5 BlueHDi turbo-diesel de 100 ch/123-124 g débute à 20 050 euros en Live et 22 900 euros en Feel Business. En 120 ch/136 g, obligatoirement en EAT6, il passe à 24 350 euros en Feel et 25 400 euros en Feel Business.
Son cousin Opel Crossland X (4,21 m de long) partage donc sa plate-forme avec ce C3 Aircross mais a droit à ses propres puissances. Dont un accès à la gamme essence en 3 cyl. 1.2 de 83 ch/138-144 g à 19 750 euros. Il sera plus judicieux de passer à sa version turbo de 110 ch/139-145 g à 21 700 euros en Edition et 24 150 euros en Elegance Business. Une version 130 ch/148-150 g existe à 25 700 euros en Elegance.
En diesel, on retrouve le 1.5 turbo-diesel PSA en 102 ch/125-130 g dont le prix commence à 23 200 euros en Edition et à 25 600 euros en Elegance Business. En boîte auto, il passe à 120 ch/138-140 g pour 27 750 euros en Elegance Business.
Opel commercialisera fin 2020 son nouveau Mokka, petit SUV de 4,15 m de long et basé sur la nouvelle plate-forme CMP du récent 2008. Avec à la clé une motorisation électrique de 136 ch, en plus des essence et diesel classiques.
Le Puma fait son entrée
Face à ces trois SUV urbains français et leurs avatars franco-allemands (fabriqués en Espagne…), notons l’arrivée de l’excellent Ford Puma (4,19 m de long). Qui fait valoir son nouveau 3-cyl. Turbo-essence 1.0 EcoBoost à hybridation légère de 48 V en 125 ch/126-129 g (22 900 euros en Titanium et 24 400 euros en Titanium Business) et en 155 ch/127-129 g (+ 1 000 euros). Sans son alterno-démarreur de 48 V, ce 125 ch EcoBoost offre l’accès à la boîte double embrayage DCT7 mais avec un CO2 qui grimpe à 137-140 g et un prix à 24 900 euros en Titanium et 24 400 euros en Titanium Business. Subsiste un diesel, le 1.5 EcoBlue de 120 ch/118-119 g, à 24 500 euros en Titanium et 26 000 euros en Titanium Business.
Autre concurrent, la deuxième génération du Nissan Juke (+ 8 cm à 4,21 m de long) qui partage sa plate-forme avec le Captur 2 ou la Clio V. Il fait définitivement l’impasse sur le diesel et ne dispose que d’une motorisation essence 3-cyl. 1.0 de 117 ch (135-142 g, 19 990 euros ou 23 190 euros en Business et + 1 790 euros avec la boîte double embrayage à 138-146 g). Mais ce Juke (voir l’essai flash ci-dessus) s’équipera en 2021 de la motorisation hybride rechargeable de son cousin Captur. Voire de l’hybride simple venu de la Clio, à l’instar du futur Toyota Yaris Cross aussi prévu en 2021.
Le Volkswagen T-Cross (4,11 m de long) a donc une concurrence renforcée face à lui. Et deux ans après son lancement, il renonce déjà au diesel sans offrir pour autant d’hybridation simple ou rechargeable. Pour ce T-Cross, il faut se contenter du 3-cyl. 1.0 TSI en 95 ch/133-145 g à 21 840 euros ou 24 860 euros en Lounge Business, qui ne démérite pas. Mais sa version en 115 ch/137-152 g est plus recommandable à 24 340 euros en Lounge et 25 670 euros en Lounge Business. Ce 1.0 TSI de 115 ch offre aussi l’excellente boîte double embrayage DSG7 qui fait malheureusement passer le CO2 à 143-156 g et le prix à 26 010 euros en Lounge et 27 340 euros en Business.
Les gammes Volkswagen
Cette concurrence peut s’étendre aux deux autres marques du groupe Volkswagen avec le Skoda Kamiq (4,24 m de long). Ce dernier reprend la plate-forme MQB-A0 et le 3-cyl. 1.0 en 95 ch/127-133 g (21 050 euros ou 25 190 euros en Business) ou en 116 ch/129-139 g (26 140 euros en Business), ce qui permet d’accéder à la boîte DSG7 à 135-144 g (23 050 euros en Active et 27 690 euros en Business). Il est épaulé en essence, et contrairement au T-Cross, par le 4-cyl. 1.5 TSI de 150 ch/132-141 g en boîte manuelle à 25 890 euros en Ambition ou 27 790 euros en Business et, en boîte DSG7, à 140-149 g pour 27 740 euros en Ambition et 29 140 euros en Business.
Ce Kamiq se paie même le luxe du 1.6 TDI de 116 ch/130-137 g en boîte manuelle à 24 840 euros en Active ou 28 980 euros en Business, et en boîte DSG7 à 135-145 g pour 26 390 euros en Active et 30 530 euros en Business. Cette gamme sera totalement remaniée début 2021 avec le restylage à mi-vie de ce SUV urbain qui devrait faire l’impasse sur le diesel.
Arona : impasse sur le diesel
De son côté, le Seat Arona (4,14 m de long) renonce au diesel cet automne à l’occasion de son restylage et se concentre sur l’essence. L’accès à la gamme se constitue du 3-cyl. 1.0 EcoTSI de 95 ch/127 g à 16 900 euros en Référence et 21 390 euros en Style Business. En 115 ch/131 g, les prix débutent à 21 300 euros en Style ou 21 990 euros en Style Business, et en boîte DSG7 à 134 g et 22 700 euros en Style ou 23 390 euros en Style Business. Seat équipe aussi d’une motorisation au GNV ce 3-cyl. en 90 ch/104 g à 23 590 euros en Style Business.

Toujours basé sur cette plate-forme MQB-A0 du groupe Volkswagen, il faut citer l’Audi Q2 (4,19 m de long). Ce Q2 souffle ses quatre bougies cet automne et sera restylé pour le début 2021. Il adoptera alors certaines motorisations à hybridation légère vues sur la récente A3 et abandonnera probablement son diesel. À confirmer.
Pour l’heure sur ce Q2, le 1.6 TDI est toujours décliné en 116 ch/150-161 g pour 28 570 euros ou 33 070 euros en Business Line. La boîte double embrayage S-Tronic 7 fait passer le CO2 à 155-165 g et le prix à 35 520 euros en Business Line. Le 4-cyl. 2.0 TDI de 150 ch est plus raisonnable dans ses émissions à 139-147 g en boîte manuelle, pour un prix qui l’est moins à 35 260 euros en Business Line. La S-Tronic 7 passe à 147-157 g pour 37 410 euros en Business Line, et avec la transmission intégrale Quattro à 39 560 euros en Business Line pour 155-164 g.
En essence, le 3-cyl. 1.0 TFSI de 116 ch/135-146 g s’affiche à 26 880 euros ou 31 380 euros en Business Line. Il est complété par le 4-cyl. 1.5 TFSI à désactivation de cylindres pour 142-149 g et 33 490 euros en Business Line. La S-Tronic 7 pointe à 146-152 g pour 35 640 euros, en Business Line.
Le DS 3 Crossback en premium
Dans le premium, le DS 3 Crossback (4,12 m de long) veut jouer le luxe à la française et bénéficie de la plate-forme CMP commune au récent 2008 ou au futur Mokka. Avec un avantage : une version électrique de 136 ch et sa batterie de 50 kWh, à 39 100 euros en So Chic. L’essence 102 ch Puretech ouvre l’accès à la finition Business à 29 100 euros pour 127 g. Sa version en 131 ch/141 g et boîte auto obligatoire bondit à 32 100 euros en Business. En diesel, le 1.5 BlueHDi de 100 ch/120 g est à 25 200 euros en Chic et passe à 30 100 euros en Business. En 131 ch et boîte auto obligatoirement, le CO2 monte à 130 g pour 28 200 euros en Chic et 33 100 euros en Business.
Chez les coréens qui déclinent largement leurs gammes autour du SUV et de l’hybridation, citons le Kia Stonic (4,17 m de long), récemment restylé et remotorisé avec la suppression du diesel et l’arrivée de l’unique 1.0 turbo-essence à hybridation légère de 48 V en 100 et 120 ch. Les prix débutent à 20 390 euros. Il est complété par le plus ancien Soul (4,14 m de long), SUV citadin électrique commercialisé en deux puissances et deux batteries. La première de 136 ch et 39,2 kWh de batterie est facturée 37 300 euros en Active Business. La seconde de 204 ch et 64 kWh de batterie coûte 41 300 euros en Active Business.

L’offre de Kia et Hyundai
Hyundai partage avec Kia la même plate-forme pour son Kona (4,17 m de long) mais avec une offre plus large de motorisations : essence, hybride, diesel et électrique. Le 1.0 turbo-essence existe en 120 ch uniquement à 142-147 g pour 20 450 euros en Initia. En Business, il faut toujours passer par le 1.6 turbo-diesel de 115 ch/130-132 g à 26 850 euros. Sa puissance de 136 ch/134-139 g, obligatoirement en DCT7 à double embrayage, fait grimper le prix à 26 850 euros en Business ou 31 950 euros en Executive et avec la transmission intégrale.
Le Kona Hybrid reprend le 1.6 GDI essence de 105 ch, aidé par un moteur électrique de 61 ch, le tout développant 141 ch pour 115 g à 28 350 euros en Business. En électrique, ce Kona s’offre le 136 ch/39 kWh (37 900 euros en Business) ou en 204 ch/64 kWh à 42 700 euros en Business.
Chez l’italien Fiat, la 500X (4,27 m de long) poursuit son chemin après son restylage il y a deux ans, accompagné de nouvelles motorisations essence. Le 3-cyl. 1.0 FireFly de 120 ch émet toutefois 149-162 g pour 22 090 euros en City Cross. Il est complété par le 1.3 FireFly turbo de 150 ch et boîte double embrayage pour un assez dissuasif 152-165 g, à 25 090 euros en City Cross. En diesel, on retrouve le 1.3 MJT de 95 ch pour un plus raisonnable 118-144 g à 22 090 euros en City Cross. Plus conséquent, le 1.6 MJT de 120 ch/136-147 g est commercialisé 23 590 euros, et en boîte DCT 25 090 euros pour 143-153 g. La finition Business a disparu du catalogue.

500X et Renegade chez Fiat
Depuis peu, son cousin Jeep Renegade (4,23 m de long), fabriqué sur la même chaîne d’assemblage au sud-est de Naples avec les mêmes motorisations thermiques, y ajoute une hybridation rechargeable 4xe. Basée sur le 1.3 FireFly turbo-essence de 130 ch aidé par un moteur électrique de 60 ch, celle-ci autorise un CO2 de 48-53 g pour 190 ch au total (38 700 euros). Elle se décline aussi en 240 ch à 50-54 g grâce au 1.3 FireFly poussé à 180 ch. Le prix est lui aussi poussé à 42 500 euros…
En essence, la gamme s’ouvre en 120 ch/151-163 g avec le 1.0 à 24 100 euros et 26 050 euros en Business, ou en 150 ch/151-162 g à 26 750 euros ou 28 700 euros en Business. En diesel, le 1.6 MJT de 120 ch/143-149 g commence à 26 100 euros et 28 050 euros en Business, complété par le 2.0 MJT de 140 ch/170-173 g à 29 000 euros ou 30 950 euros en Business.

Citons enfin Mazda et Suzuki qui ont su surfer sur la vague du SUV urbains. Le Mazda CX-3 (4,28 m de long), malheureusement en fin de vie, n’est plus proposé qu’en 2.0 essence de 121 ch/140 g à 23 600 euros. Suzuki pour sa part vient de simplifier son Vitara (4,18 m de long) : il n’est plus emmené que par le récent 1.4 Boosterjet essence à hybridation légère de 48 V à 128-133 g pour 22 640 euros. En version 4×4, il passe à 141-145 g pour 25 840 euros.
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