
Les CO2 indiqués sont ceux retenus par l’administration fiscale pour 2019 (malus et TVS), donc en NEDC corrélé et non en WLTP, même si ces derniers chiffres existent et seront obligatoires au 1er janvier 2020. Certains constructeurs indiquent les deux dans leur communication, d’où notre précision. Attention donc, avant de faire votre choix, de bien anticiper la valeur du CO2 ! Les prix des modèles s’entendent TTC et « à partir de » avec la finition d’accès à la gamme ou, le cas échéant, avec la finition Business.
Commençons par le n° 1 des ventes, le Renault Captur 2 qui repose dorénavant sur la récente plate-forme CMF-B commune à la Clio. Du...
Les CO2 indiqués sont ceux retenus par l’administration fiscale pour 2019 (malus et TVS), donc en NEDC corrélé et non en WLTP, même si ces derniers chiffres existent et seront obligatoires au 1er janvier 2020. Certains constructeurs indiquent les deux dans leur communication, d’où notre précision. Attention donc, avant de faire votre choix, de bien anticiper la valeur du CO2 ! Les prix des modèles s’entendent TTC et « à partir de » avec la finition d’accès à la gamme ou, le cas échéant, avec la finition Business.
Commençons par le n° 1 des ventes, le Renault Captur 2 qui repose dorénavant sur la récente plate-forme CMF-B commune à la Clio. Du coup, sa longueur progresse nettement à 4,23 m (+ 11 cm), tout comme sa largeur et sa hauteur. Ce Captur offre autant d’espace à bord que la première génération du Qashqai !
Captur et 2008 en face à face
Cette plate-forme autorise aussi de nouvelles motorisations dont un essence hybride simple comme pour la Clio 5 et un hybride rechargeable prévus tout deux pour 2020. Pour l’heure, on retrouve pour cet automne le 3-cylindres 1.0 l turbo essence TCe de 100 ch avec entre autres une version GPL. Il est complété par le 1.3 TCe de 130 ch et, en diesel, par le 1.5 dCi en 95 et 115 ch, obligatoirement avec la boîte double embrayage EDC7. Tarifs et CO2 n’étaient pas disponibles à la date d’impression.
Même changement chez Peugeot qui adopte, pour son 2008 de deuxième génération, la nouvelle plate-forme CMP et eCMP des berlines 208 et DS 3. Conséquence, ce SUV citadin passe quasiment dans le segment supérieur avec ses 4,30 m de long ! Avec plus d’habitabilité et de capacités routières à la clé et, pour ce faire, des motorisations qui débutent en diesel 1.5 Blue HDi à 100 ch pour un CO2 à 97 g (118 g en WLTP), ou en 130 ch et boîte auto EAT8 obligatoire à 98 g (124 g en WLTP).
En essence pour ce 2008, il ne faudra pas négliger le 1.2 Puretech de 100 ch à 105 g (123 g en WLTP) et sa version 130 ch et boîte auto EAT8 à 109 g (136 g en WLTP). Pour l’e-2008 électrique, le moteur développe 136 ch pour une autonomie WLTP de 310 km. Des versions Business sont bien entendu au programme. À l’heure du bouclage, nous n’avions pas les tarifs officiels.
Du côté de Citroën, on se frotte les mains d’avoir su transformer il y a deux ans la C3 Picasso en C3 Aircross (4,15 m de long), passant du monospace au SUV sans renier l’espace à bord et la convivialité. Les résultats sont au rendez-vous avec des ventes qui chatouillent les deux leaders.
La C3 en embuscade
En revanche, cette C3 Aircross reste bâtie sur la plate-forme du précédent Peugeot 2008, des dessous qu’elle partage avec le Crossland X dont Opel assure la fabrication conjointe dans son usine espagnole de Saragosse. Des ensembles mécaniques qui ont fait leurs preuves mais qui empêchent ce modèle d’accéder à l’hybridation ou à l’électrique.
Les motorisations sont donc sans surprise communes à Peugeot et Opel avec deux moteurs essence de 110 ch à 104 g (18 050 euros, 20 900 en Feel Business) et 130 ch à 115 g (23 150 euros en Shine uniquement). En diesel, le BlueHDi de 100 ch à 104 g débute à 19 500 euros (22 350 euros en Feel Business) et le 120 ch à 102 g uniquement en BVA (24 850 euros en Feel Business).
Face à ce trio, les autres généralistes ne sont pas en reste avec une offre qui s’enrichit rapidement. Ainsi, Volkswagen commercialise depuis le printemps dernier son T-Cross (4,11 m de long) qui fait bonne figure pour l’homogénéité de ses prestations.
En essence, le 3-cylindres 1.0 TSI développe 95 ch à 108 g (20 310 euros et 23 180 en Lounge Business), ou 115 ch à 105 g (22 690 euros ou 23 990 en Lounge Business). En diesel pour ce T-Cross, le 1.6 TDI de 95 ch fait de la résistance, tout en se révélant sobre et agréable, avec un bon 102 g en WLTP (26 360 euros en Business Lounge). Notez que dorénavant, la boîte DSG7 fait passer le CO2 à 105 g, c’était l’inverse en NEDC… Cette version est facturée la coquette somme de 28 010 euros en Lounge Business, Volkswagen se positionne de plus en plus dans le premium !
Le groupe Volkswagen à la manœuvre
Il suffit pour s’en convaincre de regarder ce que font les autres marques du groupe dans le segment. À commencer par Audi et son Q2 (4,12 m de long) qui approche de sa mi-vie en cette fin 2019. Il reprend le 1.6 TDI mais sous l’appellation 30TDI de 116 ch à 119 g (150 g en WLTP !) pour 28 160 euros et 32 660 euros en Business Line. Le 2.0 TDI de 150 ch fait baisser le CO2 à 116 g mais augmente le prix à 34 830 euros en Business Line (30 330 euros en finition Q2).
En essence pour ce Q2, le 1.0 l de 116 ch et 109 g débute à 29 290 euros et 30 990 euros en Business Line, suivi par le 4-cylindres 1.5 TFSI de 150 ch et 125 g à 28 580 euros (33 080 euros en Business Line). Attention à bien vérifier, pour chaque modèle, la combinaison motorisation/finition en WLTP car Audi affiche des différentiels de CO2 très importants avec le NEDC « fiscal ».
Restons dans le premium avec le DS 3 Crossback (4,12 m de long) qui apporte de l’originalité dans son design et un habitacle raffiné. Ses prestations se montrent à l’avenant et la nouvelle plate-forme CMP commune au dernier 2008 se déclinera elle aussi en eCMP électrique dès le début 2020 (39 100 euros).
Pour les moteurs thermiques de ce DS 3 Crossback, on retrouve le 3-cylindres 1.0 de 100 ch Puretech à 105 g pour 23 500 euros (28 600 euros en Business). Il est complété par le 130 ch Puretech à 109 g pour 26 500 euros (31 600 euros en Business). En diesel, deux BlueHDi, c’est bien : le 100 ch à 97 g (24 500 euros et 29 600 en Business) et le 130 ch en boîte auto uniquement à 98 g (27 500 euros et 32 600 en Business).
Kia et Hyundai s’imposent
S’ils ne sont pas encore dans la catégorie premium, Kia et Hyundai peuvent prétendre à « l’access premium » et surtout revendiquer des courbes de ventes très pentues.
Chez Kia, le Stonic (4,17 m de long) débute à 20 440 euros en Active Business avec le 3-cylindres turbo essence 1.0 de 100 ch à 115 g. Sa version en 120 ch à 118 g passe à 20 940 euros. Le 1.6 turbodiesel de 115 ch est toujours à 103 g pour 23 140 euros en Active Business.
Pour tous ceux qui cherchent un SUV citadin électrique, Kia vient de revoir intégralement son e-Soul (4,14 m de long) avec une offre en deux puissances et deux batteries. La première pointe à 136 ch pour 39,2 kWh, soit 276 km d’autonomie pour l’accès à la gamme e-Soul à 37 300 euros en Active Business. Mais l’essentiel des ventes se fait avec la version 204 ch et 64 kWh de batterie, pour une autonomie portée à 452 km mais un prix qui grimpe à 41 300 euros, toujours en Active Business.

Hyundai partage avec Kia la même plate-forme pour son Kona (4,16 m de long) et les mêmes moteurs dont l’électrique. Le 1.0 turbo essence n’existe qu’en 120 ch à 125 g pour 19 850 euros. Pour la finition Business, il faut passer au 1.6 turbodiesel de 115 ch à 109 g (24 950 euros) ou 112 g en boîte double embrayage et 136 ch (26 450 euros).
Pour sa part, le Kona électrique a droit à deux batteries et deux puissances, comme l’e-Soul : 136 ch/39 kWh et 289 km d’autonomie (39 100 euros en Creative) ou 204 ch/64 kWh pour 449 km d’autonomie à 43 900 euros en Creative et 46 400 euros en
Executive.

Toujours dans l’access premium, citons Mazda avec un CX-3 (4,28 m de long) profondément revu pour ses quatre ans cet été (voir l’essai flash). Nouvelles liaisons au sol plus performantes, nouvelle planche de bord et nouveau 1.8 turbodiesel de 115 ch qui limite ses émissions à 114 g (23 400 euros). Une transmission 4×4 est proposée mais fait grimper le CO2 à 126 g (30 000 euros).
Chez les généralistes, ce segment des SUV compacts polyvalents constitue aussi une source de profits. C’est vrai de Fiat qui surfe sur le succès de sa 500X remotorisée il y a un an (4,27 m de long). Le 1.0 FireFly turbo 3-cylindres de 120 ch et 133 g, plutôt réussi, débute à 21 290 euros en City Cross et 22 290 euros en City Cross Business. Sous le capot de cette 500X, il est complété par le classique 1.3 MJT de 95 ch à 108 g pour 22 790 euros (+ 1 000 euros en Business) et le 1.6 MJT de 120 ch à 124 g (24 090 euros et 25 090 en Business).

CX-3, 500X ou Renegade ?
Chez le cousin Jeep, le Renegade (4,23 m de long) assure les vente. Ce SUV est fabriqué sur la chaîne de la 500X : il a donc droit lui aussi au 3-cylindres essence 1.0 en 120 ch à 135 g (24 850 euros en Longitude Business, 19 700 en Sport), et au 150 ch à 142 g (28 000 euros en Longitude Business). Mais le turbodiesel 1.6 de 120 ch demeure le mieux placé en CO2 avec 127 g à 27 350 euros en Longitude Business et 148 g pour le 2.0 MJT de 140 ch, uniquement en 4×4 (30 250 euros en Longitude Business).
Autre SUV aux vraies allures et capacités de 4×4, le Vitara de Suzuki joue toujours la carte émotionnelle, explorateur depuis plus de trente ans des tendances « crossover ». Dans 4,18 m de long, cette génération restylée et remotorisée il y a un an affiche un accès à la gamme à 18 390 euros avec le 3-cylindres 1.0 Boosterjet de 111 ch à 121 g (139 g en WLTP). Ce moteur est complété par le 1.4 Boosterjet de 140 ch, toujours en 3-cylindres, avec un CO2 qui grimpe à 133 g (160 g en WLTP) pour 23 790 euros.

Le Juke attend son remplaçant
Restons au Japon avec le Nissan Juke (4,14 m de long) en fin de vie car remplacé dans quelques mois. Il ne figure plus au catalogue qu’en une version 1.5 dCi de 110 ch à 124 g et à la norme Euro 6c (non commercialisable après le 1er janvier 2020). C’est donc le moment de négocier les 23 500 euros en Business Edition.
Chez Ford, l’EcoSport (4,09 m de long) sera remplacé fin 2019 par le Puma, un SUV urbain basé sur la plate-forme de la Fiesta. Pour le coup, le style de ce Puma se montre bien plus en phase avec les attentes de la clientèle européenne, très exigeante, et sa longueur gagne 10 cm pour un encombrement de 4,19 m et une habitabilité intéressante (385 l de coffre). Son moteur essence de 125 ch à 123 g (WLTP) EcoBoost Hybrid (alterno-démarreur 48 V de 11,5 kW) devrait séduire les entreprises mais une version non hybride de puissance identique diminuera les prix tout en augmentant, selon Ford, la consommation de 9 %. Les tarifs ne sont pas encore disponibles.

Skoda a su prendre le virage des SUV avec, aux côtés des compacts Karoq et grand Kodiaq (voir plus loin), le « petit » Kamiq (4,24 m de long). Révélé à Genève au printemps, il est basé sur la petite plate-forme MQB A0, celle des Seat Arona et des Volkswagen T-Cross, qui fait l’impasse sur des versions à transmission intégrale ou hybrides, contrairement aux Audi Q2 et Volkswagen T-Roc.
Le Skoda Kamiq fait son entrée
Sous le capot de ce Kamiq, on retrouve en essence le 3-cylindres 1.0 de 95 ch à 116 g (19 070 euros ou 23 560 en Business), ou de 115 ch à 120 g (+ 1 000 euros), ainsi que le 1.5 TFSI de 150 ch (25 960 euros en Business, CO2 non déterminé). En diesel, le 1.6 TDI de 116 ch à 126 g est à l’œuvre (23 630 euros ou 27 320 en Business).
Les cousins de Seat avaient dégainé les premiers en 2017 avec l’Arona, partageant plate-forme et motorisations mais dans 4,14 m de long. Un beau succès grâce à un positionnement prix/prestations imbattable avec le 1.0 TSI de 95 ch à 108 g pour 16 700 euros (20 240 euros en Style Business) – du low cost qui n’en est pas ! Notez que Seat dévoile déjà ses émissions WLTP avec de 126 à 140 g pour ce moteur. Sa version 115 ch est à 105 g jusqu’à la fin de l’année puis basculera à 128 g au minimum (19 970 euros et 20 960 en Business). Dans ces conditions, le 1.5 TSI de 150 ch de l’Arona n’est pas si mal placé : 110 g aujourd’hui, 126 g au minimum demain (24 720 euros en FR). À méditer face au 1.6 TDI de 95 ch qui pointe à 113 g et 133 g en WLTP ou en 115 ch dans les mêmes valeurs (respectivement à 19 100 euros ou 22 370, et 22 640 euros ou 23 360 en Business).
L’Arona en GNV
Dommage dans ces conditions pour l’Arona que les récentes versions 1.0 TGI au GNV de 90 ch pointent à 94 g (exonération de TVS sur trois ans, 21 960 euros en Style Business) mais que le WLTP du 1er janvier prochain soit à 104 g et 115 g au maximum, l’avantage fiscal disparaissant.
Terminons ce panorama des petits SUV avec l’Opel Crossland X (4,21 m de long) qui partage sa plate-forme avec la C3 Aircross. Sous son capot avant on retrouve, en Innovation Business, le 1.2 Turbo de 110 ch à 107 g pour 23 150 euros, et le 1.5 turbodiesel en 102 ch à 103 g pour 24 450 euros ou en 120 ch avec la boîte auto à 102 g pour 26 400 euros.
Dossier - SUV et crossovers : l’offre au grand complet
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- Essai flash – Mazda CX-3 : toujours mieux
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