VP diesel et essence jusqu’à 130 g de CO2 – Segment C – SUV compacts : le cœur du marché

Les tarifs s’entendent TTC et « à partir de », hors aides éventuelles.

Débutons par le leader depuis son arrivée il y a quatre ans, le Peugeot 3008 qui s’est offert un restylage et une optimisation de ses motorisations pour le millésime 2021, conformité à l’Euro 6d Full oblige. Il parvient donc à conserver une version 1.5 BlueHDi de 130 ch en boîte manuelle à 129-131 g en Active Business (34 550 euros).

Son homologue aux doubles chevrons, le Citroën C5 Aircross, est en tous points identiques avec ce BlueHDi de 130 ch à 130-131 g en boîte manuelle et Business mais pour 2 500 euros en moins, ce n’est pas rien (32 050 euros).

Troisième de la bande, l’Opel Grandland X se positionne tout autant à 129-132 g avec ce 130 ch turbo-diesel boîte manuelle pour un prix relativement élevé de 34 500 euros en Elegance Business, mais s’affiche à 31 200 euros au catalogue, remise acquise sans justificatif.

Le Kadjar dans l’attente

En face, le Renault Kadjar navigue toujours loin des leaders français comme étrangers. Il sera renouvelé dans un an, sur la base du Qashqai de troisième génération attendu dès ce printemps. Pour l’heure, le SUV compact au losange ne fait valoir lui aussi qu’une seule version à 129 g, emmenée par le 1.5 Blue dCi de 115 ch mais seulement dans sa version à boîte double embrayage EDC7 (131 g en boîte manuelle). Il est facturé 33 500 euros en Business.

Le Nissan Qashqai de troisième génération sera donc commercialisé au printemps. Avec une gamme excluant le diesel mais adoptant l’hybridation légère 1.3 turbo-essence de 115 ch, déjà proposée sur le petit frère Juke. Sa puissance n’est pas communiquée mais devrait s’établir à 115/120 ch avec un CO₂ raisonnable autour des 145 g. Il sera complété par une version à boîte double embrayage et par une hybridation MHEV e-Power dont le moteur électrique sert de propulseur, alimenté par une batterie rechargée par un moteur essence servant de générateur.

On constate donc que Toyota avec son C-HR full hybrid a vu juste depuis longtemps, d’autant plus que ce SUV aligne depuis un an deux motorisations en Dynamic Business. D’une part, le 1.8 hybride de 122 ch à 110 g et 31 180 euros, d’autre part, le 2.0 hybride de 180 ch à 118 g et 33 180 euros (stage Hybrid Academy inclus dans les deux cas).

C-HR chez Toyota, UX chez Lexus

Son cousin le Lexus UX, nettement plus premium en présentation comme en prix, reprend uniquement la motorisation de 180 ch en 250h et deux roues motrices 2WD à 120 g pour 39 790 euros en Pack Confort Business. La finition Pack Business Plus y ajoute le stage Hybrid Academy pour 42 670 euros pas moins et 121 g.

Dans le premium, il faut citer BMW avec le X1 qui, malgré un encombrement certain, place une version à 129 g : la sDrive 16d avec son petit 3-cyl. 1.5 turbo-diesel de 116 ch, boîte manuelle et traction avant naturellement (38 000 euros en Business Design).

Sur la même plate-forme, la Mini Countryman One D, restylée à l’été 2020, fait aussi bien malgré son CX peu favorable, à 128 g pour 33 100 euros en Business Design, c’est très bien.

Revenons aux généralistes avec Ford qui s’assure une très bonne pénétration dans le segment avec le récent Kuga de seconde génération. En ST-Line Business, ce SUV compact fait valoir sa large palette de motorisations sous les 130 g, à commencer par le classique 1.5 EcoBlue turbo-diesel de 120 ch à 123 g (34 400 euros), suivi du full hybrid 2.5 Duratec essence de 190 ch à 125 g (40 400 euros), une technologie identique à celle de Toyota. Ford ajoute une version séduisante : le 2.0 EcoBlue turbo-diesel de 150 ch à hybridation légère de 48 V à 128 g (37 300 euros).

En revanche, Hyundai a choisi le full hybrid HEV pour le nouveau Tucson de 4,50 m de long : le 1.6 T-GDi essence de 180 ch est aidé par un moteur électrique de 60 ch inséré entre le moteur et la boîte de vitesses automatique ; le tout développe 230 ch au maximum pour 127-131 g, une belle performance à 36 700 euros en Business.

Tucson ou Niro ?

Pour sa part, Kia avec son Niro est encore sur une ancienne plate-forme, celle du Hyundai Kona étirée de 4,18 m à 4,36 m et qui fait valoir ses motorisations multi-énergies : électrique, hybride simple et rechargeable. On retrouve le 1.6 GDI essence dans une puissance revenue à 105 ch, aidé par un moteur électrique de 43 ch et une boîte double embrayage DCT6, pour un total de 141 ch et un CO₂ limité à 109 g. Comptez 31 640 euros en Active Business et 35 640 euros en Premium Business.

Mazda suit aussi une voie originale afin d’abaisser les émissions. Pour le SUV compact CX-30, il commercialise ainsi la deuxième génération de son « gros » 2.0 essence Skyactiv-X M-Hybrid à hybridation de 48 V. Qui, malgré ses confortables 186 ch, parvient à 127 g, record toutes catégories. En Business Executive, comptez 31 800 euros.

Dans le groupe Volkswagen, le Tiguan ne passe pas sous les 130 g. Le Skoda Karoq y parvient en essence avec le 4-cyl. 1.5 TSI à désactivation de cylindres de 150 ch à 128 g, c’est très bien pour cette puissance. Mais son prix est à la hauteur : 31 330 euros en Business. Enfin, le Seat Ateca se repose sur le 2.0 TDI de 150 ch et boîte DSG 7 à 130 g pour 33 790 euros en Style Business.

Il nous faut aussi citer Fiat avec sa 500X emmenée par le petit 1.3 Multijet diesel de 95 ch et 118 g à 23 790 euros en City Cross Business ; ou Suzuki et son tout aussi vénérable S-Cross (les deux soufflent leur huitième bougie !). Ce S-Cross s’équipe depuis quelques mois d’une unique motorisation 1.4 BoosterJet à hybridation de 48 V en 129 ch à 127 g en 4×2 pour 24 340 euros en Avantage.

Enfin, nous ne serions pas complet sans lister ce qu’il reste du segment des compactes inspirées des monospaces comme la Mercedes Classe B. Des modèles qui ne seront pas reconduits au bénéfice des SUV compacts. En Business Line Edition, la Classe B fait donc valoir son 2.0 turbo-diesel en 116 ch/128 g à 35 250 euros. La boîte double embrayage 8G-DCT affichant des prix et CO₂ identiques, vous auriez tort de vous en priver ! En 150 ch/130 g, seule cette dernière est au catalogue pour 36 050 euros.

Les compactes « monospaces »

BMW s’est aussi commis dans ce style original avec ses Série 2 Tourer et Grantourer, basées sur la plate-forme UKL des X1 et Countryman, avec des résultats sensiblement équivalents en Business Design : 124 g en 216d turbo-diesel 3-cyl. de 116 ch (33 900 euros) ou 126 g en boîte auto (+ 2 000 euros). Le Grantourer 216d passe à 129 g, uniquement en boîte manuelle pour 35 450 euros. Le 2.0 turbo-diesel de 150 ch se permet un petit 126 g en boîte auto pour la 218d Tourer à 38 000 euros et 129 g en boîte manuelle à 36 000 euros.

Enfin, Citroën fait valoir son C4 Grand Spacetourer, dans une version 7 places, avec le BlueHDi de 130 ch à 127-128 g pour 31 500 euros en Business.