
Restylé mi-2020, le Peugeot 3008 caracole toujours en tête des ventes. Avec des motorisations thermiques classiques, sans hybridation légère, complétées par le PHEV bien plus coûteux mais fiscalement intéressant. Cette année, la finition Business disparaît, comme sur le reste de l’offre Peugeot, ainsi que le 1.6 PureTech de 180 ch. Il reste donc le 3-cyl. 1.2 PureTech de 130 ch/140-144 g à 31 150 euros en boîte manuelle et finition Active, et à 34 200 euros en Style avec la boîte auto EAT8 (144-149 g).
Chez Citroën, le C5 Aircross restylé à l’automne 2021 reprend cette simplification des motorisations mais conserve la finition Business...
Restylé mi-2020, le Peugeot 3008 caracole toujours en tête des ventes. Avec des motorisations thermiques classiques, sans hybridation légère, complétées par le PHEV bien plus coûteux mais fiscalement intéressant. Cette année, la finition Business disparaît, comme sur le reste de l’offre Peugeot, ainsi que le 1.6 PureTech de 180 ch. Il reste donc le 3-cyl. 1.2 PureTech de 130 ch/140-144 g à 31 150 euros en boîte manuelle et finition Active, et à 34 200 euros en Style avec la boîte auto EAT8 (144-149 g).
Chez Citroën, le C5 Aircross restylé à l’automne 2021 reprend cette simplification des motorisations mais conserve la finition Business. En essence, le 1.2 PureTech de 130 ch/139-140 g en boîte manuelle pointe à 30 100 euros, et à 32 100 euros avec la boîte EAT8 pour 146-148 g.
Réduction de la palette de motorisations aussi chez Opel avec le Grandland restylé qui partage sa plate-forme PSA avec le 3008 et le C5 Aircross. Mais la finition Elegance Business est maintenue. Le 3-cyl.1.2 turbo-essence de 130 ch/141-146 g est vendu à 33 850 euros en boîte manuelle.
Enfin, le DS 7 Crossback, également basé sur la plate-forme EMP2, reprend le 1.2 PureTech de 130 ch/143-155 g, obligatoirement en boîte EAT8 pour 38 650 euros en Business.
1 – Nissan Qashqai 2 – Audi Q3 Sportback 3 – Mazda CX-30
L’Arkana à la manœuvre
Pour l’heure, la concurrence ne provient toujours pas du Renault Kadjar, remplacé dans quelques mois en 2022. Elle viendra plutôt du récent Arkana, plus proche du crossover mais remplissant quasiment le même rôle que son grand frère. À noter : sa plate-forme est celle d’un Captur rallongé, il fait l’impasse sur le diesel et il est fabriqué en Corée chez Samsung, propriété de Renault Nissan. Cet Arkana est commercialisé avec le 1.3 TCe de 140 ch/131 g en boîte EDC à 30 400 euros en Business. En full hybrid E-Tech de 145 ch/111 g venu du Captur, il s’affiche à 31 900 euros, toujours en Business. Le 1.3 TCe est aussi proposé en 160 ch/132 g, boîte auto et finition Intens, à 33 050 euros.
Le Kadjar reste bien entendu au catalogue avec aussi le 1.3 TCe en 140 ch/141 g à 31 300 euros en Business ; ou à 33 300 euros avec la boîte auto EDC qui fait descendre à 139 g. En 160 ch/142 g et boîte EDC, ce Kadjar n’existe qu’en Intens à 36 500 euros.
En revanche, Nissan a eu le privilège de commercialiser avec un an d’avance son dernier Qashqai. Un SUV basé sur la nouvelle plate-forme CMF-C autorisant l’hybridation FHEV (en 2022) ou MHEV et le 100 % électrique (futur Arya et Mégane EV). Cette troisième génération de Qashqai reprend, pour 31 790 euros en Business Edition, le 4-cyl. 1.3 turbo-essence DIG-T boîte manuelle, mais avec une hybridation légère MHEV de 12 V en 140 ch/143-146 g. En 158 ch, ce 1.3 TCe passe obligatoirement à la boîte auto à variateur Nissan X-Tronic, pour 142-147 g à 34 890 euros en Business Edition.
Avec la qualité de fabrication, le soin dans les matériaux choisis et le niveau des prestations, tous ces généralistes viennent tutoyer Volkswagen, l’inventeur de l’« access premium ». Son Tiguan en est l’archétype pour le segment du SUV C. Sa présentation est luxueuse, son prix aussi, avec un accès à la gamme à 34 475 euros en Business, soit le 1.5 TSI de 130 ch/143-149 g. En 150 ch/147-154 g, il s’affiche à 35 845 euros. Dommage, sa version à boîte double embrayage DSG7 grimpe à 157 g !
Toujours dans le groupe Volkswagen mais sur la plate-forme plus petite MQB A0, le Seat Ateca débute avec le 1.0 TSI de 110 ch/139-150 g à 28 590 euros en Style Business. Avec le 1.5 TSI de 150 ch/142-154 g, il passe à 30 190 euros, toujours en Style Business.

VW fait ses gammes
Le Skoda Karoq suit cette logique avec, en Business, le 1.0 TSI de 110 ch/132-148 g à 30 180 euros, complété par le 1.5 TSI de 150 ch/140-155 g à 32 190 euros en boîte manuelle. Contrairement à ses cousins de Volkswagen ou Seat, il reste sobre, même avec la boîte DSG7 : 142-155 g en 1.5 TSI de 150 ch, pour 33 970 euros en Business.
Pour ces généralistes européens, la concurrence des deux coréens est forte sur ce segment du SUV C, avec une offre revue récemment, soit les Hyundai Tucson et Kia Sportage de dernière génération. Le Tucson est emmené en essence par le bien connu 1.6 T-GDi MHEV de 48 V en 150 ch/148-150 g à 29 900 euros en Intuitive (pas de Business). Avec la boîte double embrayage DCT-7, le CO2 revient à 146-148 g tout juste, pour 35 500 euros en Creative. Pour le Kia Sportage, qui partage plate-forme et motorisations, l’accès à la gamme en turbo-essence se fera aussi avec le 1.6 T-GDI de 150 ch. Kia France n’a pas encore dévoilé les tarifs et le CO2 de ce SUV commercialisé début 2022.

Le choix du S-Cross
Autre asiatique qui sait tirer parti de ses SUV légers et de l’hybridation légère MHEV dont il est l’inventeur, Suzuki. Qui fait valoir son S-Cross avec le 1.4 Boosterjet de 129 ch pour 122-126 g en boîte manuelle (25 090 euros), 129-134 g en boîte auto (27 990 euros), 132-136 g en 4×4 Allgrip (28 290 euros), voire 142-147 g en 4×4 et boîte auto (31 340 euros). Un bel effort à souligner.
Citons aussi le Dacia Duster restylé et remotorisé l’été dernier. Il s’équipe du 3-cyl. 1.0 TCe, obligatoirement en bi-carburation GPL de 100 ch/125 g à 14 490 euros seulement. Enfin, comptez 141 g et 21 150 euros avec le réputé 1.3 TCe de Renault-Nissan-Mercedes en 150 ch et boîte double embrayage EDC.
Passons au premium avec BMW, son X1 et sa version coupé X2. Une offre attractive car intelligemment construite sur la sobriété du 3-cyl. turbo-essence de 136 ch/140-162 g à 37 450 euros en sDrive18i Business Design. Avec le 2.0 turbo-essence de 192 ch/148-166 g, le prix passe à 44 050 euros en sDrive20i, toujours en Business Design. Le X2 reprend ces deux motorisations avec le sDrive18i à 38 600 euros (139-158 g) et le sDrive20i à 45 200 euros (145-165 g).
De son côté, Mercedes ne peut se reposer que sur une version essence de son GLA : le 1.3 turbo Renault-Nissan de 163 ch/148-167 g, en boîte DCT-7 obligatoirement, à 42 700 euros en Business Line. La limite à 149 g exclut aussi l’intégralité des gammes essence des Ford Kuga et Volvo XC40.

L’offre Audi
Pour Audi et ses Q3 et Q3 Sportback, l’offre est aussi à la limite avec le 4-cyl. 1.5 TFSI de 150 ch et 146-162 g en boîte manuelle (40 030 euros en Business Line). Il ne fait pas mieux en boîte auto S-Tronic 7, à 145-165 g, avec l’hybridation légère de 48 V de ce 150 ch (42 130 euros en Business Line). Le coupé Q3 Sportback est étonnamment moins aérodynamique et seule cette motorisation hybridée boîte auto de 150 ch parvient à 147-164 g, pour 44 880 euros en Business Line.
Concluons avec Mazda et son CX-30. Qui aligne une gamme assez large de motorisations, intégralement sous les 149 g. Avec le 2.0 Skyactiv essence à hybridation légère en Business Executive, ce CX-30 débute en 122 ch/134 g et boîte manuelle à 29 500 euros ; en boîte auto, il passe à 143 g et 31 500 euros. Plus agréable et puissant, sa déclinaison de 186 ch MHEV de 48 V avec une gestion variable de l’admission fait revenir à 127-128 g en boîte manuelle (31 800 euros) ou à 137-138 g en boîte auto (33 800 euros). Enfin, cerise sur le gâteau, sa déclinaison en transmission intégrale 4×4 n’est pas pénalisante : 136-137 g en boîte manuelle (35 800 euros en Sportline) et 148-149 g tout juste en boîte auto (37 800 euros en Sportline). L’originalité paie !
Dossier - Véhicules particuliers essence : des gammes thermiques en alternative
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