Il était temps pour la quatrième génération du Toyota RAV4 qui adopte cette année une hybridation non rechargeable en 4×2 avec un seul moteur électrique à l’avant (105 kW/143 ch et 270 Nm), ou en 4×4 avec un moteur électrique supplémentaire entraînant les roues arrière (50 kW/68 ch et 139 Nm).
Dans les deux cas, le 2.5 l essence venu de la Lexus IS développe 152 ch/206 Nm, pour un total de 197 ch en 4×2 et 4×4. Un cumul largement suffisant mais « limité » par la capacité de la batterie (1,59 kWh, 45 ch, nickel-hydrure métallique). Ces déclinaisons 4×2 et 4×4 affichent des performances identiques (180 km/h et 8,3 s de 0 à 100 km/h) et quasiment la même consommation : 4,9 l et 5,0 l/100 km.
Le RAV4 s’offre l’hybridation
Cette évolution fait passer les RAV4 hybrides au-delà des 110 g (115 et 117 g) et exclut donc l’exonération de TVS sur 24 mois et le bonus de 750 euros. Dommage. En revanche, les prix restent relativement mesurés avec 35 000 euros pour le Dynamic Business en 4×2 et 37 300 euros en 4×4.
C’est moins vrai de son cousin Lexus NX 300h, avec qui le RAV4 partage toute la plate-forme et la chaîne de traction hybride en 4×2 et 4×4. Ce NX 300h possède donc des caractéristiques identiques (197 ch au total, 5,0 l/100 km, 116 g) et souffre aussi l’absence de bonus et d’exonération de TVS. Les prix du NX 300h se veulent donc assez premium à 41 490 euros en Business 4×2 et 46 290 euros en Pack Business 4×4. Mais la qualité de présentation et les prestations dynamiques se montrent à la hauteur des tarifs.
Mercedes a profité du renouvellement de son SUV compact GLC l’an passé pour lui concocter une motorisation hybride rechargeable et performante, tant pour ses chronos (5,9 s de 0 à 100 km/h, 235 km/h de vitesse maxi) que pour l’environnement avec un CO2 à 59 g (2,5 l/100 km), ou pour les finances avec un bonus à 1 000 euros et l’exonération de TVS sur deux ans.
Pour ce GLC 350 e uniquement proposé en 4×4 (58 200 euros en Business Executive), on retrouve le 2.0 l essence de 211 ch/350 Nm, aidé par un moteur électrique assez costaud de 116 ch/340 Nm, avec au total 320 ch et 560 Nm. Il faut bien cela pour ce SUV qui pèse ses 2 t à vide.
Audi attend son nouveau Q5
Du côté d’Audi, on laisse filer ce nouveau compétiteur car le Q5 sera bientôt remplacé – l’actuel est né il y a huit ans. La simplification de l’offre a fait disparaître la version Q5 Hybrid Quattro et il faudra attendre 2017 pour voir à quoi ressemblera son successeur.
La marque sœur Volkswagen se trouve un peu dans une situation semblable et la version GTE hybride rechargeable du récent Tiguan, basée sur la Passat GTE et prévue pour 2017, se fait encore attendre (156 ch essence et 115 ch électrique, 218 ch cumulés, 42 g de CO2).
Mais rendons à César ce qui appartient à Mitsubishi avec son Outlander PHEV, premier SUV à avoir longuement exploré la piste de l’hybridation rechargeable en 2014 (voir l’essai flash).
Sous le capot avant officie le 2.0 l essence de 121 ch et 190 Nm, auquel s’adjoint une machine électrique de 82 ch et 137 Nm. Ils sont secondés sur le train arrière par un autre moteur électrique de 82 ch mais plus coupleux à 195 Nm. Le tout cumule 200 ch tout rond dont 60 kW en mode hybride ou électrique au maximum, et 89 kW en mode hybride parallèle (avec le moteur thermique).
Tout cela est alimenté par une batterie lithium-ion conséquente de 12 kWh favorisant un CO2 de 42 g seulement pour cet Outlander PHEV (bonus à 1 000 euros, exonération de TVS à vie, à partir de 46 900 euros).