
N° 1 des ventes, toutes carrosseries confondues sur le segment C, le Peugeot 3008 (4,45 m de long), né en 2016, a droit en cette fin 2019 à de nouvelles motorisations hybrides : 225 ch avec un moteur électrique pour la 225e (45 300 euros et 49 g en Allure Business), ou 300 ch avec un second moteur électrique sur le train arrière pour la 300e Hybrid4 à seulement 36 g pour un prix unique de 53 800 euros en GT.
Outre ces moteurs qui feront l’actualité jusqu’au restylage du 3008 prévu à mi-parcours lors du prochain Mondial de Paris, les 1.5 BlueHDi sont à l’honneur pour 32 800 euros à 106 g en boîte manuelle, ou 34 850 euros en boîte auto à 102 g,...
N° 1 des ventes, toutes carrosseries confondues sur le segment C, le Peugeot 3008 (4,45 m de long), né en 2016, a droit en cette fin 2019 à de nouvelles motorisations hybrides : 225 ch avec un moteur électrique pour la 225e (45 300 euros et 49 g en Allure Business), ou 300 ch avec un second moteur électrique sur le train arrière pour la 300e Hybrid4 à seulement 36 g pour un prix unique de 53 800 euros en GT.
Outre ces moteurs qui feront l’actualité jusqu’au restylage du 3008 prévu à mi-parcours lors du prochain Mondial de Paris, les 1.5 BlueHDi sont à l’honneur pour 32 800 euros à 106 g en boîte manuelle, ou 34 850 euros en boîte auto à 102 g, les deux en Active Business. La finition Allure Business ouvre l’accès au 2.0 BlueHDi de 180 ch en boîte auto à 124 g pour 41 900 euros. En essence, il ne faudra pas négliger l’excellent 1.2 Puretech de 130 ch à 113 g pour 30 600 euros, ou 109 g en boîte auto pour 32 950 euros, toujours en Active Business.
Renault a donc dû rendre les armes face au 3008 et son Kadjar (4,45 m de long), malgré un restylage au printemps 2018, a du mal à remonter la pente. Pourtant, ses motorisations ne déméritent pas, au contraire, mais il faudra attendre un an avant de pouvoir goûter aux joies de l’hybridation.
Le trio hexagonal
En attendant, sous le capot du Kadjar, on retrouve le 1.5 BluedCi de 115 ch à 112 g en boîte manuelle (30 800 euros en Business) et 113 g avec la boîte double embrayage (+ 2 000 euros). Sans oublier le récent et très agréable 1.7 BluedCi de 150 ch qui passe à 126 g (35 900 euros en Intens) et ouvre l’accès à une véritable transmission intégrale venue de Nissan, à 136 g pour 37 900 euros. En essence, le 1.4 TCe de 140 ch n’est qu’à 130 g (28 900 euros en Business) et 133 g en boîte double embrayage (+ 2 000 euros).
Le n° 3 du segment est un nouveau qui a réussi une belle percée en à peine un an : le Citroën C5 Aircross (4,50 m de long). Ses motorisations se calquent sur celle de son cousin 3008, hors les hybrides trop chers pour le positionnement des chevrons. Pour ce C5 Aircross, le 1.5 BlueHDi de 130 ch à 106 g s’affiche donc à 30 950 euros en Business et à 102 g pour 33 000 euros en boîte auto. Le 2.0 BlueHDi de 180 ch pousse à 124 g pour 38 750 euros. En essence, le 3-cylindres 1.2 turbo de 130 ch est à tout juste 118 g pour 28 550 euros en Business et 31 950 euros en boîte auto. Le 2.0 de 180 ch réussit la prouesse de pointer à 128 g seulement, pour 35 850 euros en Business.
VW mise sur le Tiguan
Ce trio de tête hexagonal est suivi par le Tiguan de Volkswagen. Qui ne souffre pas trop de l’arrivée de son petit frère T-Roc dont le positionnement et la longueur font quasiment un SUV du segment C (4,23 m, 30 160 euros en Business avec le 1.6 TDI de 115 ch à 109 g).
Car ce grand, spacieux et confortable Tiguan débute en 150 ch minimum avec le 2.0 TDI à partir de 122 g et 38 580 euros en Confortline Business, pas moins ! Mais il peut dès lors adopter une vraie transmission 4×4 avec la boîte DSG7, à partir de 136 g pour 42 250 euros. Pour retrouver un prix plus proche de ses concurrents hexagonaux, il faut passer en Confortline et au moteur essence 1.5 TSI de 130 petits chevaux à 125 g pour 32 590 euros.
Autre SUV compact qui a réussi à s’imposer dans l’Hexagone et en Europe, le Ford Kuga dont la troisième génération est en cours de commercialisation (prix non disponibles). Ce Kuga grandit nettement à 4,62 m de long et sera proposé avec une hybridation légère de 48 V sur le 2.0 EcoBlue diesel de 150 ch à 132 g.
En hybride essence, le 2.5 et un moteur électrique (système Toyota) délivrent à eux deux 225 ch à 130 g. Cet ensemble existe aussi en hybride rechargeable sur le Kuga, toujours à 225 ch mais à 29 g. On retrouvera ensuite le 1.5 Ecoboost essence de 120 et 150 ch, le 1.5 Ecoblue de 120 ch et le 2.0 EcoBlue de 150 ch. L’ancienne gamme est toujours commercialisée sur stock pour une immatriculation avant le 1er janvier 2020 mais les finitions Business ne sont plus commercialisées.
Opel fonde beaucoup d’espoirs depuis deux ans sur le Grandland X (4,48 m de long), un 3008 plus sage en design et moins cher à motorisations équivalentes. Mais avec une hybridation de 300 ch (1.6 Turbo essence de 160 ch et un moteur électrique à l’avant et à l’arrière), soit 36 g pour 47 750 euros. Plus accessible en Edition Business, le 1.2 Turbo essence de 130 ch à 118 g s’affiche à 28 850 euros ou 30 950 euros avec le 1.5 diesel de 130 ch à 106 g (voir aussi l’essai flash).
Le Qashqai revoit ses moteurs
Chez Nissan, l’excellent Qashqai (4,38 m de long) a vu ses ventes s’écrouler jusqu’à cet été 2019 en raison d’une offre de motorisations obsolète et mal placée en CO2. C’est réparé depuis qu’il hérite enfin des blocs Renault-Nissan 1.5 dCi de 115 ch à 105 g seulement pour 30 250 euros en Business Edition. La boîte auto fait passer le CO2 à 109 g et le prix à 31 850 euros. Sur ce Qashqai, on retrouve ensuite le nouveau et excellent 1.7 dCi de 150 ch à 124 g pour 32 900 euros en Business Edition à laquelle le Kadjar n’a pas droit. La boîte auto est à 135 g et 34 800 euros alors que la version 4×4 et boîte auto est à 148 g et 36 400 euros, toujours en Business Edition. Notez aussi l’accès à la gamme avec le 1.4 DIG-T essence de 140 ch à 124 g à 28 600 euros en Business Edition.
Un challenger qui a les dents longues : le Toyota C-HR n’arrête pas de monter dans les ventes depuis sa commercialisation en 2016. Il s’est d’ailleurs légèrement restylé pour ce début 2020 avec l’arrivée d’une deuxième motorisation hybride, plus musclée et venue de la récente Corolla : le 184 ch (92 g en NEDC corrélé, 119 g en WLTP, prix non déterminés). Ce moteur complétera facilement les maigres 122 ch actuels (86 g en NEDC, 109 g en WLTP, 29 750 euros en Dynamic Business) qui ne permettent pas d’envisager de longs parcours autoroutiers.
Attention au Niro et au Tucson
Mais ce C-HR a fort à faire avec l’offensive des coréens dont le Kia Niro (4,36 m de long) en hybride simple de 141 ch à 79 g pour 31 640 euros en Active Business ; ou en hybride rechargeable, toujours à 141 ch, mais à 29 g pour 38 640 euros en Active Business.
On retrouve ce groupe PHEV de 141 ch sous le capot avant du nouveau XCeed (4,39 m de long) dont le style est plus proche d’un crossover que d’un SUV compact. Mais avec des capacités de chargement moindres pour ce segment : 291 à 1 243 l en PHEV (prix non déterminés) et de 426 à 1 378 l pour les versions thermiques en Active Business dont le 1.6 CRDI de 115 ch à 109 g pour 30 740 euros ou le 136 ch à 112 g pour 31 740 euros.
De son côté, Hyundai se repose à juste titre sur son réputé Tucson (4,48 m de long) qui vient de s’équiper en Business d’un 1.6 CRDI de 115 ch et d’une hybridation légère de 48 V, à 110 g seulement pour 31 500 euros ; en 136 ch et boîte auto, ce moteur passe à 134 g pour 34 300 euros.

Il faut aussi compter sur Mazda avec son nouveau CX-30 (4,39 m de long) et son 2.0 essence Skyactiv-X de 180 ch à 105 g pour 31 000 euros en Business Executive (33 000 euros en boîte auto et 118 g). Un moteur complété par le 1.8 turbo diesel de 122 ch à 116 g (30 900 euros) et par le 2.0 essence de 122 ch à 30 900 euros et aussi 116 g (voir aussi l’essai).
Pour leur part, Skoda et Seat affûtent leurs armes à destination des entreprises avec des gammes Business toujours plus fournies. On retrouve l’ibérique Seat Ateca (4,36 m de long) avec le 1.6 TDI de 115 ch à 109 g pour 30 150 euros en Business, ou avec le 2.0 TDI de 150 ch à 118 g pour 31 950 euros. Encore plus accessible, le 1.0 TSI de 116 ch n’est qu’à 120 g pour 26 550 euros en Business. En Business, le Skoda Karoq (4,38 m de long) se dote du 1.0 TSI de 115 ch à 28 340 euros (110 g en NEDC corrélé, 131 g en WLTP), ou du 1.5 TSI de 150 ch à 30 350 euros (115 g en NEDC corrélé, 123 g en WLTP). En diesel, il s’équipe du 1.6 TDI de 116 ch à 31 690 euros (109 g en NEDC corrélé, 130 g en WLTP) et du 2.0 TDI de 150 ch à 32 290 euros (117 g en NEDC, en 132 g WLTP).

Citons enfin, avant de s’intéresser aux SUV du premium, les cousins Fiat 500X et Jeep Renegade qui partagent tout (motorisations, plate-forme, usine) sauf la carrosserie. Le SUV italien s’équipe depuis cette année du 1.0 Firefly de 120 ch turbo essence à 133 g pour 22 290 euros en City Cross Business, ou du 1.4 Firefly de 150 ch à 140 g pour 25 290 euros. En diesel, le petit 1.3 MJT de 95 ch est de service (minimum) à 108 g pour 23 790 euros, complété par le 1.6 MJT de 120 ch à 124 g et 25 090 euros, toujours en City Cross Business.
500X et Renegade chez Fiat
Le Jeep Renegade, bien moins bon en Cx, souffre avec ces moteurs aux CO2 dissuasifs (135 à 163 g en essence) ; seul le 1.6 MJT de 120 ch s’en sort à 127 g pour 27 350 euros en Longitude Business.

Bien entendu, les marques premium n’ont pas laissé les généralistes se partager le gros gâteau du SUV compact. Restylé à mi-vie l’été dernier, le X1 de BMW (4,44 m de long) aligne ainsi une palette de motorisations très large, y compris en Business Design. Pour ce X1, le diesel débute à 36 650 euros en 16d (116 ch, 107-116 g en WLTP, 105 g en NEDC corrélé) et 39 250 euros en 18d (150 ch, 113-121 g en WLTP, 112 g en NEDC corrélé). La 18d offre la transmission intégrale xDrive pour 41 300 euros et 122-131 g en WLTP et 125 g en NEDC corrélé. La 20d de 190 ch n’est qu’à 116 g-124 g en WLTP et 114 g en NEDC corrélé en sDrive traction et boîte auto, pour 44 650 euros et 46 650 euros en xDrive boîte auto (123-131 g en WLTP, 122 g en NEDC corrélé). Ceux qui préfèrent l’essence choisiront le X1 sDrive 18i de 140 ch à 122-134 g en WLTP et 125 g en NEDC corrélé pour 35 100 euros en Business Design. Plus costaud, le X1 sDrive 20i de 192 ch passe à 129-138 g en WLTP et 128 g en NEDC corrélé pour 42 700 euros et 44 700 euros en xDrive (143-152 g en WLTP, 142 g en NEDC corrélé).
Sa version X2 « coupé crossover », plus racée, est légèrement plus courte à 4,36 m mais calque ses motorisations et sa finition Business Design sur son frère X1, moyennant un supplément de 2 200 euros à 2 350 euros, pour des CO2 équivalents (voir aussi l’essai flash). Chez Mini, la Countryman 2 lancée en 2017 est basée sur la même plate-forme UKL (4,30 m de long) que son cousin X1 et en reprend les motorisations. En y ajoutant une version hybride rechargeable séduisante de 136 ch à 55 g pour 42 700 euros en Business Design. À l’opposé, le 3-cylindres 1.5 essence débute à 102 ch et 134 g pour 29 900 euros, toujours en Business Design. Sa version de 136 ch n’est pas plus polluante à 134 g, mais pour 31 900 euros ou 33 900 euros en transmission intégrale (142 g). En diesel, la Countryman 2 s’équipe du 3-cylindres de 116 ch à 115 g pour 32 900 euros en Business Design. Le 2.0 turbodiesel de 150 ch n’est qu’à 119 g pour 34 900 euros et sa version de 192 ch passe à 36 300 euros et 148 g.
Face à ces deux alliés germano-britanniques, Audi a lancé il y a un an la deuxième génération du Q3 qui a nettement grandi à 4,48 m de long, avec depuis peu une version « coupé crossover » Q3 Sportback de 4,50 m. Ce Q3 aligne un accès à la gamme assez haut perché : le 1.5 TFSI de 150 ch à 137 g pour 38 030 euros en Business Line. La boîte auto S-Tronic fait passer le prix à 40 130 euros mais avec un CO2 en baisse à 130 g, c’est bien. Citons, toujours en essence, le 2.0 TFSI de 190 ch en boîte auto et transmission intégrale quattro obligatoires, pour un prix qui grimpe à 45 460 euros en Business Line et un CO2 stratosphérique de 162 g, voire 164 g pour en 230 ch à 48 160 euros.

Q3 ou Q3 Sportback ?
Pour ce Q3, on se rabattra donc sur le diesel 2.0 TDI de 150 ch et boîte auto pour un plus raisonnable 124 g à 42 660 euros, toujours en Business Line. En quattro, le CO2 monte à 146 g pour 42 760 euros mais en boîte manuelle… Une logique étonnante lorsqu’on le compare à sa version en 190 ch, toujours en quattro, mais avec la boîte auto qui faire chuter le CO2 à 135 g alors que son prix grimpe en flèche à 47 660 euros en Business Line.
Le Q3 Sportback ne reprend, en essence et également en Business Line, que le 35 TFSI boîte manuelle (41 280 euros, 130 g) ou le 45 TFSI quattro boîte auto (51 410 euros, 166 g). En diesel, il s’équipe du 35 TDI boîte auto (46 210 euros, 123 g) ou du 35 TDI quattro boîte manuelle à 46 310 euros et 144 g.
Pour son SUV compact GLA né en 2014 (4,42 m de long), Mercedes avait opté pour un style très proche du crossover, voire d’une carrosserie de break surélevé qui ne se distinguait pas vraiment de la Classe A dont il était issu. Lancée d’ici l’été 2020, la seconde génération s’en distinguera plus et ressemblera enfin à un « vrai » SUV 4×4.
Mercedes en retard
Pour l’heure, le GLA n’est plus commercialisé en diesel : l’homologation en Euro 6d Evap-ISC était trop coûteuse et difficile avec l’ancien 2.1 turbodiesel de 136 ou 177 ch. En revanche, en Business Edition, demeure le 1.6 turbo essence de 122 ch mais à 158 g en boîte manuelle (33 000 euros) ou 144 g en boîte auto (35 250 euros). Sa version de 156 ch en Business Edition pointe à 151 g (36 550 euros) ou 147 g en boîte auto (38 800 euros).

Cette absence temporaire de Mercedes devrait favoriser les trois autres petits constructeurs du premium, dont Volvo et son XC40 lancé il y a un an (4,43 m de long). Son offre est assez large en Business, y compris et surtout avec le T5 hybride rechargeable de 262 ch à 44 g seulement, pour 47 500 euros. À l’opposé, l’accès à la gamme se fait en essence avec le T3 boîte manuelle de 163 ch à 142 g pour 35 670 euros. Le T4 essence de 190 ch à 154 g (41 620 euros) offre la transmission intégrale AWD à 161 g pour 43 720 euros. En diesel pour ce XC40, le D3 de 150 ch à 127 g avec boîte manuelle s’affiche à 38 770 euros, sa version boîte auto est à 131 g pour 2 000 euros supplémentaires et la transmission intégrale ajoute 2 100 euros (141 g). Enfin, le gros D4 aligne 190 ch à 131 g seulement en boîte auto et AWD pour 46 170 euros.
Lexus a lancé il y a un an sa proposition unique sur ce segment du « crossover » avec l’UX 250h dont la motorisation hybride issue du Toyota RAV4 développe 178 ch (146 ch essence plus 109 ch du moteur électrique), avec un CO2 limité à 94 g pour 39 490 euros en Pack Business – c’est très bien !

Quant à Land Rover, il a lancé il y a un an l’Evoque de deuxième génération (4,37 m de long) qui capitalise (un peu trop…) sur le design du « Baby Range », au risque de ne pas faire la différence entre l’ancien et le nouveau. Sous le capot avant, l’accès à la gamme se fait avec le 2.0 turbodiesel de 150 ch à 143 g pour 41 367 euros en Business. Sa version boîte auto et transmission intégrale n’est pas plus polluante à 142 g mais pour 46 567 euros, toujours en Business. La version de 180 ch émet 145 g (BVA et 4×4) pour 48 717 euros ou 52 517 euros en 240 ch à 156 g.

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