
Le Volkswagen Touareg a été renouvelé l’an dernier et cette dernière génération, plus vertueuse et plus légère de 200 kg, a droit à une version hybride différente des Audi Q5 et A6 mais identique à celle du Porsche Cayenne : 3.0 V6 TFSI essence de 333 ch et moteur électrique de 46 ch, avec à la clé des émissions de CO2 à seulement 193 g. Mais c’est le classique 3.0 V6 TDI qui fait le gros des ventes, surtout depuis sa commercialisation en entrée de gamme dans sa puissance ramenée à 204 ch pour 195 g. C’est autant que la version 240 ch mais moins chère à l’achat. Volkswagen, peu avare de versions diesel, propose aussi le gros 4.2 V8 TD de 340...
Le Volkswagen Touareg a été renouvelé l’an dernier et cette dernière génération, plus vertueuse et plus légère de 200 kg, a droit à une version hybride différente des Audi Q5 et A6 mais identique à celle du Porsche Cayenne : 3.0 V6 TFSI essence de 333 ch et moteur électrique de 46 ch, avec à la clé des émissions de CO2 à seulement 193 g. Mais c’est le classique 3.0 V6 TDI qui fait le gros des ventes, surtout depuis sa commercialisation en entrée de gamme dans sa puissance ramenée à 204 ch pour 195 g. C’est autant que la version 240 ch mais moins chère à l’achat. Volkswagen, peu avare de versions diesel, propose aussi le gros 4.2 V8 TD de 340 ch mais qui fait grimper les émissions à 239 g, dissuasif !
Son frère jumeau Porsche Cayenne suit le même chemin en s’équipant du 3.0 V6 TDI mais uniquement dans sa version de 245 ch qui permet, par rapport à l’ancien 3.0 V6 TDI proposé jusqu’alors, de passer de 195 à 189 g grâce au Stop&Start. Le Cayenne a aussi droit à la version hybride 3.0 V6 de 333 ch essence plus les 47 ch électriques, pour des émissions de 193 g. Au sein de la troisième marque du groupe, l’Audi Q7 souffre un peu de la concurrence interne et de son imposant encombrement (5,09 m de longueur). De conception plus ancienne, il n’a pas droit à l’hybride mais est équipé depuis peu du récent 3.0 V6 TDI de 204 ch avec Stop&Start à 189 g, en complément de la version 240 ch à 195 g – contre 239 g précédemment, la baisse est conséquente. Le SUV rentre donc dans le rang en passant sous les 200 g, sauf pour l’étonnant 4.2 V8 TDI de 340 ch qui fait un « effort » en passant de 262 à 242 g cette année. La norme Euro 5 étant passée par là, l’énorme 6.0 V12 TDI de 500 ch, unique dans la production actuelle, n’est plus commercialisé. Il faut dire que ses 298 g le pénalisaient lourdement.
Depuis son lancement il y a trois ans, le plus acceptable Q5 (4,63 m de longueur) est une réussite commerciale qui a profité, sur le segment inférieur, d’un BMW X3 en fin de vie et récemment remplacé. Le SUV « compact » d’Audi bénéficie depuis peu d’une motorisation hybride originale, celle de l’A6, qui fait judicieusement appel, contrairement à Mercedes ou BMW, au petit 2.0 TFSI essence de 211 ch, aidé d’un moteur électrique de 45 ch, pour un total de 245 ch et un couple de 480 Nm. Principal avantage : les émissions inférieures à 160 g. C’est moins que le diesel quatre cylindres 2.0 TDI de 143 ch à 162 g ou 170 ch à 163 g (175 g en 2010) et a fortiori que le 3.0 V6 TDI de 240 ch à 199 g.
Des émissions unanimement orientées à la baisse
Le X3 de BMW est donc entièrement renouvelé cette année et, pour l’occasion, grandit de 4,57 à 4,65 m (voir notre précédent numéro). Outre la qualité des matériaux en nette progression, les nouveaux groupes motopropulseurs font assaut de propreté. Le classique 4 cylindres 2.0 l passe de 177 à 184 ch (10 CV) et abaisse ses émissions à 149 g en boîte manuelle et même 147 g en boîte auto 8 rapports. Il est complété par l’incontournable six en ligne 3.0 d développant pas moins de 258 ch pour 159 g (16 CV). Pas d’hybride au programme pour le moment. Toujours chez BMW, le plus ancien X5 de deuxième génération, né en 2007, s’équipe de motorisations toujours plus efficientes : le 6 cylindres 3.0 l de 245 ch pointe à 195 g et sa version TwinPower Turbo de 306 ch est à tout juste 198 g. Pas de version hybride et, pour bénéficier des bienfaits de celle-ci, il faut opter pour le X6, son dérivé coupé : le gros 4.4 V8 de 407 ch essence est secondé par deux moteurs électriques de 91 ch sur l’avant et 86 ch pour les roues arrière (totalisant 485 ch) qui abaissent les émissions à… 231 g. Le classique 3.0 turbodiesel de 245 ch fait beaucoup mieux : il a glissé, cette année, de 217 à 195 g, tout en gagnant 10 ch, alors que sa version TwinPower Turbo fait un bond de 286 à 306 ch, tout en abaissant ses émissions de 220 à 198 g.
Mercedes n’est pas en reste avec le ML qui a droit au récent 3.0 V6 CDI Blue Efficiency vu sur les Classes E, S et CLS : 204 ch (224 g), 211 ch (231 g) et 231 ch (235 g). Le 4.0 V6 CDI de 306 ch disparaît du catalogue en raison de ses émissions à 279 g.
Plus compact et basé sur la plateforme de la Classe C (4,52 m), le GLK, lancé il y a trois ans, ne remporte pas en France le succès escompté, son style très anguleux et proche du « 4×4 pur et dur » n’étant plus très prisé. Il a tout de même droit depuis peu à une version dégonflée du 2.1 turbo-diesel en 143 ch à 153 g, en complément de la version 170 ch qui descend aussi à 153 g au lieu de 158 g. Tous deux sont des propulsions et boîte manuelle. La transmission 4Matic fait grimper les émissions à 176 g, soit autant ou aussi peu, c’est selon, que la nouvelle version de ce quatre cylindres forte de 204 ch. Enfin, le classique 3.0 V6 CDI gagne un peu de puissance à 231 ch contre 224 auparavant, tout en passant à 209 g.
De beaux records d’efficacité énergétique
Pour sa part, Volvo surfe sur le succès de son XC60 qui représente aujourd’hui la majorité de ses ventes. Comme la S80, le V70, le XC70 et la S60, ce SUV compact (4,60 m) s’équipe des dernières versions du cinq cylindres avec Stop&Start. Le 2.0 l D3 de 163 ch passe à 149 g en version AWD 4×4 contre 174 g précédemment – un beau record. En deux roues motrices, ses émissions demeurent à 149 g. Dans sa déclinaison 2.4 D5, il passe de 205 à 215 ch pour 149 g lui aussi et toujours en AWD, une belle performance environnementale. Du côté du XC90, né fin 2002, ne subsiste qu’une seule version 7 places avec l’ancien 2.4D qui passe de 185 à 200 ch mais demeure toujours à 219 g.
Land Rover a toujours des atouts à faire valoir dans le domaine du SUV, catégorie que le britannique a inventée il y a pratiquement vingt ans avec le Freelander. La deuxième génération est au catalogue avec des motorisations équipées du Start&Stop : 2.2 eD4 et TD4 de 150 ch à 165 g, le premier étant en deux roues motrices à seulement 158 g – une première pour le spécialiste du 4×4. Son petit frère Evoque sera commercialisé sous peu avec ce moteur en deux roues motrices à 130 g.
Parmi les 4×4, le Range Rover reste inamovible
Citons aussi l’inamovible Range Rover et sa déclinaison « coupé » Range Sport qui séduisent toujours dans le très haut de gamme luxe du SUV 4×4. Son 4.4 l V8 est unique dans la production et développe 313 ch pour des émissions à 253 g au lieu de 294 g auparavant. Le Range Sport est lui équipé du 3.0 V6 turbo-diesel commun à Ford-PSA et ses 211 ch sont tout à fait suffisants pour un bel agrément de conduite. Dommage que ses émissions soient toujours à 243 g…
Terminons ce panorama par Lexus qui fait toujours office d’extra-terrestre sur le marché du SUV 4×4 avec son RX450h de 249 ch essence « secondé » par un moteur électrique à l’avant de 167 ch et un moteur électrique arrière de 68 ch ; la puissance cumulée s’élève à 299 ch, pour seulement 145 g. Dans sa récente version deux roues motrices avant, l’absence du moteur arrière et de son poids fait descendre à 140 g, c’est extraordinaire. Et l’exonération de TVS sur deux années de détention, ainsi que le bonus de 2 000 euros pour les véhicules hybrides, expliquent le succès de ce modèle.
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