
Le plus bel exemple de cette catégorie de SUV familiaux reste le Renault Arkana. Basé sur la plate-forme CMP du Captur (4,23 m de long et 1,80 m de large), il s’est allongé au maximum, à 4,57 m de long pour 1,82 m de large. Ses proportions inégales n’empêchent pas ce SUV, fabriqué en Corée du Sud, de se vendre allègrement. On le doit à la compétitivité de ses prix, surtout avec son full hybrid HEV : cet E-Tech développe 145 ch/111-114 g, pour 32 800 euros. Le plus classique 1.3 TCe de 140 ch/135 g en boîte EDC pointe à 32 000 euros, puis à 34 750 euros en 160 ch/135 g.



Le plus bel exemple de cette catégorie de SUV familiaux reste le Renault Arkana. Basé sur la plate-forme CMP du Captur (4,23 m de long et 1,80 m de large), il s’est allongé au maximum, à 4,57 m de long pour 1,82 m de large. Ses proportions inégales n’empêchent pas ce SUV, fabriqué en Corée du Sud, de se vendre allègrement. On le doit à la compétitivité de ses prix, surtout avec son full hybrid HEV : cet E-Tech développe 145 ch/111-114 g, pour 32 800 euros. Le plus classique 1.3 TCe de 140 ch/135 g en boîte EDC pointe à 32 000 euros, puis à 34 750 euros en 160 ch/135 g.



Arkana ou 5008 ?
De son côté, le Peugeot 5008 est un 3008 allongé de 16 cm. Il en reprend les motorisations, hors PHEV en raison de la troisième rangée de sièges qui prend la place de la batterie et du moteur électrique. Entrée de gamme : l’essence avec le 3-cyl. 1.2 PureTech de 130 ch/142-146 g à 35 120 euros. Le 1.6 PureTech essence de 180 ch/158-161 g bondit à 44 450 euros. En diesel, le 1.5 BlueHDi de 130 ch/133-137 g débute à 37 900 euros, suivi du 2.0 BlueHDi de 180 ch/154-157 g à 45 050 euros.
Chez DS, le grand DS 7 a perdu cet été, lors de son restylage à mi-vie, son appellation Crossback. Mais il continue de défendre le premium français. Il s’équipe du 360 ch/40 g PHEV venu de la DS 9, à 78 400 euros. Ce moteur s’ajoute aux E-Tense PHEV de 225 ch/28-29 g à 53 900 euros, et de 300 ch/27 g à 60 200 euros. Le petit 3-cyl. PureTech de 130 ch disparaît, tout comme le 1.6 PureTech de 180 ch. En revanche, le diesel 1.5 BlueHDi de 130 ch/143-146 g reste au catalogue, à 44 700 euros. DS supprime aussi sa finition Business, comme Peugeot et Citroën.
Chez Volkswagen, le Tiguan Allspace (7 places) s’étire lui aussi, en passant de 4,50 m à 4,73 m de long. Ce SUV n’est proposé qu’en 1.5 TSI de 150 ch/157-167 g (46 250 euros en Life Business) et en 2.0 TDI de 150 ch/150-159 g (49 220 euros en Life Business). Pour sa part, le Skoda Kodiaq (5 ou 7 places, 4,71 m) met en avant des prestations identiques, plate-forme commune oblige, avec une qualité de fabrication « access premium ». Comptez 35 840 euros en 1.5 TSI 150 ch/149-154 g (37 080 euros en Business), et 42 570 euros en 2.0 TDI 150 ch/139-148 g (43 810 euros en Business).
Enfin, le Seat Taracco n’existe qu’en 5 places (4,73 m) mais avec le PHEV du Tiguan « court » de 5 places. On retrouve donc le 1.4 TSI de 150 ch et son moteur électrique de 117 ch, soit 245 ch/39-43 g pour 49 950 euros. Étonnamment, l’offre essence a disparu. Ne subsiste que le 2.0 TDI de 150 ch/143-150 g à 43 000 euros (42 655 euros en Business).

Kuga : hybride et E85
En 2021, Ford a complètement remanié les motorisations du Kuga en mettant l’accent sur l’hybridation et l’E85. L’accès à la gamme débute à 38 950 euros pour le 2.5 essence full hybrid HEV de 190 ch/124-131 g (152 ch essence + 125 ch électriques) carburant à l’E85. En ST-Line Business, le tarif atteint 42 360 euros. La version boîte auto et transmission intégrale (131-135 g), qui ne roule pas à l’E85, est à 40 650 euros (44 060 euros en ST-Line Business). Ce 2.5 essence existe en PHEV de 225 ch/22-25 g (190 ch essence + 130 ch électriques), avec une batterie de 14,4 kWh. Comptez alors 41 650 euros ou 45 060 euros en ST-Line Business.
Toyota propose aussi un duo HEV-PHEV. Son RAV4 s’appuie donc d’une part sur sa motorisation full hybrid HEV 2 roues motrices de 218 ch/126-131 g à 44 000 euros (+ 750 euros en Business), ou de 222 ch/128-132 g en 4×4 à 46 050 euros. Et d’autre part, sur une version PHEV de 306 ch/22 g, à 52 450 euros (54 950 euros en Business). Suzuki commercialise ce RAV4 sous son label Across, mais avec une seule version : la PHEV 4×4 de 306 ch/22 g à 54 190 euros.

Toyota et Lexus
Lexus a aussi repris la plate-forme TNGA-K du RAV4 pour son récent NX. Et décline la même gamme avec en accès le 350h full hybrid HEV 4×2 de 244 ch/129 g à 53 490 euros (+ 1 000 euros en Business). La version 4×4 affiche 136 g pour 54 990 euros (+ 2 000 euros en Business). Enfin, le PHEV 450h+ (batterie de 18 kWh) passe à 309 ch/22 g et 66 490 euros.
Pour sa part, Mazda mise sur le CX-5 (4,57 m de long) avec le 2.0 Skyactiv G essence non hybridé en 165 ch/152-165 g, à 33 600 euros. Mais aussi sur le 2.2 diesel, à 38 000 euros en 150 ch/147 g et à 41 900 euros en 184 ch/147 g. Les versions 4×4 et de 194 ch essence se situent au-delà des 165 g. Avec son récent CX-60 (4,74 m de long) aux prestations élevées mais aux tarifs plus mesurés, Mazda veut concurrencer le premium allemand. Ce SUV s’offre un nouveau 6-cyl. en ligne 3.3 turbo-diesel MHEV de 48 V à 50 350 euros en 200 ch/127 g, et à 55 500 euros en 254 ch/139 g et transmission intégrale. Sans oublier le premier PHEV de la marque, le 2.5 e-Skyactiv de 327 ch/33 g (191 ch essence + 175 ch électriques) à 52 650 euros, avec une batterie de 17,8 kWh. Hors autonomie électrique (63 km), la consommation atteint 7,9 l/100 km en mixte.
À comparer au BMW X3 (4,71 m de long) notamment, en PHEV xDrive30e de 292 ch/45-56 g, à 62 250 euros (64 350 euros en Business Design). Plus raisonnable, le 2.0 turbo-diesel sDrive18d de 150 ch/147-166 g est à 54 200 euros (54 500 euros en Business Design). En 190 ch/151-168 g, le xDrive20d 4×4 débute à 56 400 euros (58 500 euros en Business Design). Le 3.0 turbo-diesel, en 286 ch/162-180 g, est facturé 63 100 euros (65 200 euros en Business Design). Le coupé X4 (4,75 m) ne reprend que les plus puissantes motorisations MHEV de 48 V, mais pas les PHEV. Soit donc le xDrive20d de 190 ch/149-170 g à 59 250 euros, et le xDrive30d de 286 ch/161-183 g à 65 950 euros.

Le premium allemand
Passons à l’Audi Q5 en 50 TFSIe PHEV de 299 ch/35-42 g (2.0 TFSIe de 265 ch + 143 ch électriques) à 64 810 euros (65 660 euros en Business Executive). Comptez 73 110 euros pour les 367 ch/35-42 g en S-Line. En diesel, le 2.0 TDI de 163 ch/148-162 g coûte moins : 54 510 euros (53 360 euros en Business Executive). Le coupé Q5 Sportback reprend ce 35 TDI de 163 ch/149-162 g à 57 710 euros (58 560 euros en Business Executive). Mais aussi le 50 TFSIe de 299 ch/36-43 g à 67 510 euros (68 360 euros en Business Executive), et le 55 TFSIe de 367 ch/36-43 g à 75 810 euros en S-Line.
Pour sa part, Mercedes parie sur les GLB (4,65 m de long) et GLC (4,66 m). Un GLB qui renonce aux motorisations PHEV du GLA dont il est issu en raison de sa troisième rangée de sièges. Et s’équipe du 1.3 turbo-essence de 163 ch/156-175 g, à 45 600 euros en Business Line. En diesel, le 2.0 de 150 ch/143-159 g pointe à 46 500 euros en Business Line. Enfin, le GLB 220d de 190 ch/150-168 g et 4×4 est à 55 150 euros.
Le GLC sera mieux calibré et ses prix n’ont pas augmenté en 2022, même s’ils sont nettement plus élevés que ceux du GLB. Sa motorisation PHEV 300e essence de 211 ch/49-62 g est à 62 000 euros (61 200 euros en Business Line). Originalité de la marque : le PHEV diesel en 300de, soit 194 ch/45-58 g à 63 800 euros (63 000 euros en Business Line). Plus classique, le 200d turbo-diesel de 163 ch/151-180 g descend à 54 450 euros (53 650 euros en Business Line). Et coûte plus cher en 194 ch/153-183 g 220d, soit 58 300 euros (57 500 euros en Business Line). En Coupé et en Business Line, ce GLC reprend le 220d de 194 ch/152-180 g à 65 400 euros, le PHEV turbo-diesel 300de de 194 ch/45-57 g à 73 600 euros, et le 300e essence de 211 ch/48-61 g à 71 750 euros.
Volvo à la manœuvre
En face, Volvo ne s’en laisse pas conter. Lors du restylage à mi-parcours du XC60 né en 2017, le suédois a remis à jour les motorisations (moteur électrique de 145 ch au lieu de 87 ch) et la batterie des PHEV (18,8 kWh au lieu de 11,6 kWh). Le T6 Recharge de 350 ch/23-27 g s’affiche donc à 72 130 euros alors que le T8 Recharge passe à 455 ch/23-26 g et 83 230 euros. Reste le 2.0 turbo-diesel MHEV de 48 V en 197 ch/158-169 g, à 59 230 euros.
N’oublions pas le Kia Sportage, renouvelé début 2022 sur la plate-forme du Hyundai Tucson. Le 1.6 T-GDi MHEV de 48 V en 150 ch/148-151 g débute à 30 490 euros, suivi du 1.6 CRDi MHEV de 48 V diesel en 136 ch/131-137 g à 34 590 euros. En full hybrid HEV de 230 ch/126-132 g, les prix démarrent à 38 690 euros, puis à 44 790 euros en PHEV (265 ch/25 g).
Enfin, le Land Rover Discovery Sport partage toujours avec le Range Rover Evoque sa plate-forme et son 2.0 turbo-essence P200 Flexfuel de 200 ch/201-219 g en boîte auto et 4×4 uniquement, à 52 265 euros. Le PHEV P300e de 309 ch/34-38 g grimpe à 61 475 euros.

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