Segment C – SUV familiaux 2023 : un peu plus d’espace

Honneur au tout au tout récent Renault Espace, qui n’est pour l’instant proposé qu’avec le 1.2 turbo-essence full hybrid de 200 ch/104-111 g, à 44 500 euros (option 5 places au même tarif).

La réponse de Peugeot tient dans le 5008 restylé et son nouveau 1.2 turbo-essence Hybrid de 136 ch/128-132 g, à 41 670 euros. Ce SUV rallongé n’a pas droit au PHEV : les deux strapontins en plus condamnent la place prise dans le coffre par la batterie du 3008. La gamme comprend aussi le 3-cyl. 1.2 PureTech de 130 ch/141-153 g à 38 120 euros, et le 1.5 BlueHDi de 130 ch/146-150 g, à 43 070 euros.

Son cousin DS 7 mise plutôt sur le PHEV avec trois puissances et pas de version 7 places bien entendu. Le 225 ch/28-29 g pointe à 53 900 euros, le 300 ch/27 g nécessite au moins 60 200 euros et le 360 ch/40 g, avec un moteur électrique en plus sur le train arrière, débute à 68 700 euros. L’accès à la gamme passe toujours par le 1.5 BlueHDi de 130 ch/143-146 g, à 44 700 euros.

L’offre Volkswagen

Chez Volkswagen, le Tiguan Allspace (7 places) ne sera pas renouvelé après 2024. Il n’existe qu’avec le 1.5 TSI de 150 ch/157-167 g à 48 700 euros, et avec le 2.0 TDI en 150 ch/150-159 g, à 51 800 euros. Le Skoda Kodiaq, qui partage la plate-forme et la chaîne de fabrication allemande, fait valoir des prestations identiques, en ajoutant une finition Business et une disponibilité en 5 ou 7 places (+ 1 200 euros). Comptez 40 530 euros avec le 1.5 TSI de 150 ch/155-167 g ou 41 770 euros en Business. Enfin, le Seat Tarraco, qui fait aussi plate-forme et usine communes avec ses cousins, se décline en 5 ou 7 places (+ 940 euros). Un seul moteur, le 2.0 TDI en boîte auto de 150 ch/142-150 g, à 47 150 euros en Business.

Pour sa part, le Toyota RAV4, propose une offre assez simple. En accès à la gamme, le full hybrid HEV en deux roues motrices à 218 ch/126-132 g pointe à 44 500 euros (+ 750 euros en Business). En 4×4 de 222 ch/128-134 g, comptez 46 050 euros (+ 750 euros en Business). Tout aussi séduisant, le PHEV 4×4 fait passer la puissance de cet ensemble à 306 ch et y ajoute une batterie de 18,1 kWh. Cela favorise un CO2 à 22 g, pour 52 950 euros et 55 450 euros en Business.

Le RAV4 sous toutes ses formes

Toyota fournit aussi Suzuki avec ce RAV4 rebaptisé Across et qui mise sur une seule version, la PHEV 4×4 de 306 ch/22 g à 59 290 euros. Cette plate-forme TNGA-K du RAV4 sert aussi chez Lexus pour le NX proposé en 350h full hybrid HEV 4×2 de 244 ch/129 g, à 57 000 euros (+ 2 000 euros en Business). En 4×4, le CO2 passe à 136 g et le prix à 58 500 euros (+ 1 500 euros en Business). Enfin, en PHEV 450h+ de 309 ch/22 g, le prix pointe à 70 000 euros.

Chez Mazda, le CX-5 poursuit sa carrière avec le 2.0 Skyactiv-G essence non hybridé de 165 ch/146 g à 36 600 euros en boîte manuelle, ou à 155 g en boîte auto pour 40 600 euros. Pour rester sous les 160 g, il faut passer au 2.2 diesel de 150 ch/147 g à 41 100 euros en boîte manuelle ; en boîte auto, comptez 160 g pour 43 100 euros. On ajoutera la version boîte manuelle du 2.2 Skyactif-D de 184 ch/160 g, à 48 200 euros.

Santa Fe et Sorento

En embuscade sur ce segment des SUV familiaux généralistes, on trouve aussi le Hyundai Santa Fe (7 places) et son proche cousin Kia Sorento (5/7 places). Le Santa Fe propose un full hybrid HEV de 230 ch/144-153 g (180 ch essence + 60 ch électriques) à 44 050 euros. Le PHEV de 265 ch/37 g débute à 55 950 euros en Business. Pour sa part, le Sorento commence à 44 140 euros pour le HEV de 230 ch/145-153 g en 5 places, et à 49 090 euros en 7 places. En PHEV de 265 ch/38 g, une seule finition à 64 590 euros et uniquement en 7 places.

Citons aussi le récent Nissan X-Trail, un Qashqai rallongé à 4,68 m et qui en reprend l’originale HEV e-Power de 204 ch, composé du 3-cyl. 1.5 turbo-essence de 158 ch, qui alimente uniquement un moteur électrique de 204 ch ; comptez 132-141 g en 4×2, à 43 700 euros ou 45 350 euros en Business Edition. Avec un moteur électrique en plus de 135 ch e-4Force sur le train arrière, la puissance totale atteint 213 ch pour 143-152 g, à 46 000 euros.

Dans le premium, débutons par le récent Mercedes GLC qui inaugure une plate-forme encore plus efficiente et plus longue à 4,72 m (4,66 m auparavant). Avec, en accès à la gamme, le 220d turbodiesel de 197 ch/136 g, à 60 700 euros (+ 1 000 euros en Business Line pour toutes les versions). Ce turbodiesel sert au PHEV 300de, unique sur le marché, qui développe 333 ch pour 10 g, à 73 050 euros. En essence, le 300e PHEV aligne 313 ch/12 g, à 70 400 euros. En 400e PHEV de 381 ch/12 g, le prix passe à 73 200 euros. En Coupé, ce GLC nécessite 12 200 euros de plus mais en finition supérieure AMG Line.

Plus « abordable », mais reposant sur la plate-forme plus petite du GLA, le Mercedes GLB, version allongée à 4,65 m et 7 places, n’est donc pas directement concurrente de ce GLC. Privé des PHEV du GLA en raison de sa troisième rangée de sièges, ce GLB se dote du 1.3 turbo-essence de 163 ch/156-175 g, à 49 950 euros en Business Line. En diesel, le 2.0 de 150 ch/143-159 g pointe à 50 850 euros en Business Line. Enfin, le GLB 220d de 190 ch/150-168 g en 4×4 s’affiche à 57 550 euros.

GLC, X3 et Q5

Pour sa part, le BMW X3 restylé en 2022 poursuit sur sa lancée jusqu’à l’automne 2024, quand sera lancé son successeur. Il s’affiche en 2.0 turbodiesel sDrive18d de 150 ch/147-166 g à 54 900 euros ou 57 000 euros en Business Design. En 190 ch/151-168 g, le xDrive20d 4×4 débute à 59 000 euros ou 61 100 euros en Business Design. Enfin, le xDrive30e PHEV de 292 ch/45-56 g pointe à 64 950 euros ou 67 050 euros en Business Design. En coupé X4, une seule motorisation sous les 160 g, le xDrive20d de 190 ch/149-170 g, à 61 850 euros.

Audi est dans la même situation avec un Q5 en fin de vie. En 50 TFSIe PHEV, ce Q5 fait valoir ses 299 ch/35-42 g tirés du 2.0 TFSIe de 265 ch, aidé par un moteur électrique de 143 ch ; comptez 65 720 euros ou 66 570 euros en Business Executive. Une version de 367 ch/35-42 g est aussi au catalogue à 73 620 euros en S-Line. En diesel, seul le 2.0 TDI de 163 ch/148-162 g répond à nos critères de CO2, à 55 020 euros ou 55 870 euros en Business Executive. Le coupé Q5 Sportback reprend ce 35 TDI de 163 ch/149-162 g à 58 220 euros et 59 070 euros en Business Executive. Mais aussi les PHEV en 50 TFSIe de 299 ch/36-43 g à 68 420 euros ou 69 270 euros en Business Executive, et en 55 TFSIe de 367 ch/36-43 g à 76 320 euros en S-Line.

Volvo n’est pas en reste avec son XC60 né en 2017 et restylé en 2021 avec de nouveaux PHEV : moteur électrique de 145 ch au lieu de 87 ch, et batterie de 18,8 kWh au lieu de 11,6 kWh. Le T6 Recharge de 350 ch/22-26 g pointe à 72 130 euros, sans hausse par rapport à 2022, et le T8 Recharge 4×4 passe à 455 ch/23-26 g, pour 83 230 euros. Le 2.0 turbodiesel MHEV 48 V de 197 ch parvient à 158 g en finition Start, à 59 230 euros.

Toujours dans le premium, le Range Rover Discovery Sport fait valoir son PHEV P300e de 309 ch/34-38 g, à 61 300 euros. Le Velar pour sa part passe au P400e de 404 ch/38 g à 82 200 euros. Sur la même plate-forme, Jaguar propose son F-Pace P400e PHEV de 404 ch/37 g, à 83 700 euros. Toutes les autres motorisations de ces trois SUV familiaux sont au-delà des 160 g, y compris en E85.

ZR-V et CR-V chez Honda

Enfin, Honda commercialise depuis cet été 2023 son nouveau ZR-V (4,57 m de long), emmené par le 2.0 essence de 143 ch plus un moteur électrique de 40 ch, soit au total 184 ch pour 132 g, c’est beaucoup. Son prix débute à 48 950 euros. Le japonais a aussi lancé au printemps son CR-V de sixième génération, qui s’est nettement allongé à 4,71 m d’encombrement. Ce CR-V s’équipe, grande première, d’un PHEV de 184 ch à partir du 2.0 de 143 ch. À seulement 18 g, son prix débute à 63 150 euros. La génération précédente est toujours au catalogue avec ce 2.0 essence full hybrid HEV qui pointe aussi à 184 ch, mais avec 151 g pour 42 970 euros.