Le Suzuki Jimny de retour en VUL

En passant en catégorie N1, le petit tout-terrain Suzuki Jimny échappe au malus et à la TVS, tout en retrouvant sa vocation première : un usage avant tout professionnel pour 16 392 euros HT.
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Suzuki Jimny

Avec ses 200 g de CO2 pour 102 ch, le petit 4×4 Jimny de Suzuki, commercialisé au printemps 2018, était plombé par un malus VP de 10 000 euros dès 2020, soit la moitié de son prix de vente (20 490 euros TTC). Il avait donc judicieusement quitté le catalogue de Suzuki France. Avec une promesse : revenir tout en échappant à une fiscalité contraignante avec un malus et une TVS disproportionnés par rapport à son segment et son usage. Et il n’y avait pas 36 solutions. Chez Suzuki, point de motorisations diesel, hybrides, GPL, GNV, bioéthanol E85 ou encore électrique à glisser sous le capot avant de ce 4×4 traditionnel avec son châssis à échelle.

Opération « Jimny, le retour »

Pour ce Suzuki Jimny, une solution a donc été retenue pour satisfaire la majorité de la clientèle en France : professionnels de la montagne, des régions difficiles d’accès et acteurs du 4×4. Soit une homologation de ce modèle en catégorie fiscale N1, un VUL deux places non réversible. La banquette arrière a donc été supprimée – sa capacité à accueillir deux passagers était assez théorique. Et elle a été remplacée par un plancher plat et une grille de séparation.

Un prix serré

Au passage, le volume de chargement du Suzuki Jimny gagne 32 l à 862 l. Et toutes les caractéristiques de ce petit 4×4 capable de grimper aux arbres sont préservées : léger (1 090 kg), court et maniable (3,65 m), dur à la tâche (remorque freinée : 1 330 kg). Pour un prix serré de 16 392 euros HT ou 20 490 euros TTC. Il n’en reste pas moins que son 4-cylindres 1.5 essence atmosphérique de 102 ch et 130 Nm est un peu d’un autre âge. Et  émet toujours autant de CO2 que les « vrais » 4×4 concurrents, deux fois plus lourds et encombrants.

Notre précédente brève sur Suzuki