Sylvain Baron, coordinateur qualité sécurité environnement, groupe Cadiou.
« Les challenges d’éco-conduite n’ont pas été reconduits depuis quatre ou cinq ans car nous avions atteint les objectifs fixés et des niveaux cohérents de consommation. Mais nous poursuivons une sensibilité à l’éco-conduite sous d’autres formes, par le biais notamment de causeries régulières », rappelle Sylvain Baron. Membre du Club de la sécurité routière dans le Finistère, ce dernier a participé à l’organisation d’une journée d’éco-conduite sur simulateurs et sur véhicules équipés de boîtiers, destinés aux référents sécurité d’environ 80 entreprises. « Chaque référent...
Sylvain Baron, coordinateur qualité sécurité environnement, groupe Cadiou.
« Les challenges d’éco-conduite n’ont pas été reconduits depuis quatre ou cinq ans car nous avions atteint les objectifs fixés et des niveaux cohérents de consommation. Mais nous poursuivons une sensibilité à l’éco-conduite sous d’autres formes, par le biais notamment de causeries régulières », rappelle Sylvain Baron. Membre du Club de la sécurité routière dans le Finistère, ce dernier a participé à l’organisation d’une journée d’éco-conduite sur simulateurs et sur véhicules équipés de boîtiers, destinés aux référents sécurité d’environ 80 entreprises. « Chaque référent porte ensuite la bonne parole en interne », souligne-t-il.
Le groupe Cadiou a lancé ces challenges dans le cadre d’une démarche santé-sécurité-environnement (MASE). « Cela nous a aussi permis de ne pas faire croître le poste carburant en 2012 alors que les tarifs augmentaient significativement. Au lancement du challenge, notre consommation moyenne s’élevait à 7,5 l/100 km. Après plusieurs années de sensibilisation, nous nous situons aux alentours de 6,7 l/100 km, relate ce coordinateur. Autre conséquence : avoir une conduite plus souple contribue, entre autres, à allonger la durée de vie des véhicules. »
Aucune formation spécifique n’avait été effectuée au préalable mais des causeries sur l’éco-conduite, basées sur des supports d’information réalisés par Sylvain Baron et remis aux managers, avaient déjà sensibilisé et expliqué les bons gestes. « Les challenges ont donc pris place au sein d’une démarche de fond. Ils ont duré six mois chacun et porté sur l’évolution de la consommation, mesurée tous les mois et synthétisée sur l’ensemble de la période. Mesurer l’évolution nous a amené à inclure à la fois les conducteurs de petits véhicules de service de type C2-C3 et de petites fourgonnettes, entre autres des Kangoo et des Berlingo, ou encore les conducteurs de VUL Jumper ou Master.
Une véritable émulation s’est développée entre eux. Ils ont pris conscience des bons gestes à adopter, ont corrigé certaines habitudes de conduite, et ont aussi réalisé le coût du poste carburant pour la société. À chaque fin de challenge, les trois premiers ont reçu des lots de respectivement 150, 100 et 50 euros », relate Sylvain Baron.