Tanguy de la Rochette, Cetup : « Au final, thermique et électrique sont équivalents »
Chez Cetup, spécialiste grenoblois du transport urgent, une dizaine de véhicules électriques est employée pour des usages comme la livraison urbaine et le dernier kilomètre.
Tanguy de la Rochette est responsable de la flotte de véhicules et du développement durable chez Cetup.
« Avec les véhicules électriques, nous arrivons à peu près au même niveau de prix facial que les modèles thermiques équivalents, constate Tanguy de la Rochette. Les aides fiscales permettent en effet de compenser des remises moindres sur l’électrique, et de gommer les écarts de prix. »
À l’usage, il faut toutefois relativiser ce moindre coût de l’électricité avec la location des batteries, de l’ordre de 70 euros/mois pour un Kangoo Z.E. « Au final, c’est équivalent, nous ne perdons pas en TCO mais nous ne gagnons pas non plus. En revanche,...
Tanguy de la Rochette est responsable de la flotte de véhicules et du développement durable chez Cetup.
« Avec les véhicules électriques, nous arrivons à peu près au même niveau de prix facial que les modèles thermiques équivalents, constate Tanguy de la Rochette. Les aides fiscales permettent en effet de compenser des remises moindres sur l’électrique, et de gommer les écarts de prix. »
À l’usage, il faut toutefois relativiser ce moindre coût de l’électricité avec la location des batteries, de l’ordre de 70 euros/mois pour un Kangoo Z.E. « Au final, c’est équivalent, nous ne perdons pas en TCO mais nous ne gagnons pas non plus. En revanche, si l’on raisonne en coût d’utilisation uniquement, nous notons un delta en faveur de l’électrique. »
Chez Cetup, le Kangoo Z.E. revient à 3 892 euros en coût total d’utilisation pour 60 000 km et 48 mois, contre 4 744 euros pour le Kangoo dCi. La facture se décompose ainsi : 3 444 euros pour la consommation et la location de la batterie, 230 euros pour l’entretien courant et 218 euros pour les pneus. Pour le diesel, il faut compter 3 240 euros pour le poste carburant, 920 euros pour l’entretien et 584 euros pour les pneus.
Mais au-delà du seul calcul comptable, le gain écologique et comportemental lié à l’électrique entre en ligne de compte pour les gestionnaires de parc. Il s’agit d’un levier important dans une démarche RSE, qui peut avoir des retombées économiques indirectes. « Nous n’avons jamais eu d’accident avec l’électrique depuis 2012, confirme Tanguy de la Rochette. Nos conducteurs se montrent moins stressés au volant et cela compte car le véhicule est notre principal outil de production, le cœur de notre activité. »
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