
« Chez Denstu Aegis, la moyenne d’âge s’élève à 32 ans, observe Nadia Cantal, responsable de l’environnement de travail. Le véhicule statutaire ne les attire pas plus que cela. Ils sont plus attachés aux services. C’est la raison pour laquelle nous étudions d’autres modes de rémunération. »
Face à ce constat. Dentsu Aegis a déployé un service d’autopartage sous l’impulsion de son département RH. Cette flotte compte une Mini Cabriolet, une BMW Série 1 et une BMW i3 depuis avril dernier. « Les RH voulaient des véhicules haut de gamme qui soient attractifs », précise Nadia Cantal.
Dentsu Aegis a choisi de confier la gestion de cette flotte mutualisée à Alphabet et a opté pour son service AlphaCity. Le coût de la LLD est similaire aux autres véhicules de la flotte et Alphabet facture ses services et ses équipements d’autopartage 230 euros par mois et par véhicule.
Pour les collaborateurs, le coût d’une location pour un week-end varie entre 60 et 80 euros. Les utilisations personnelles financent la moitié du service. En 16 mois, Dentsu Aegis a enregistré 670 réservations dont 200 à titre personnel pour 66 000 km parcourus, soit 35 km en moyenne pour un trajet professionnel et 250 pour les parcours personnels.
« Nous avons choisi AlphaCity pour l’équipement des véhicules en série et la simplicité », explique Nadia Cantal. Avec un badge, les utilisateurs s’émancipent des clefs et la réservation du véhicule se fait aussi facilement que pour une salle de réunion. Le reporting se fait en ligne et le service est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, avec une assistance assurée en permanence quel que soit le problème rencontré. « Nous payons le prix de la tranquillité et de la sérénité », se félicite Nadia Cantal.
Une arme de séduction pour les jeunes générations
Le groupe Dentsu Aegis intègre de nombreuses sociétés et doit faire face à un système de gestion compliqué. L’autopartage permet de rationaliser les dépenses de mobilité et de réaliser des économies sur le temps passé à gérer les notes de frais.
Pour bénéficier de ce service, l’utilisateur doit être titulaire du permis de conduire depuis plus d’un an et embauché en CDD ou CDI. Le véhicule doit être restitué avec au moins un quart du plein de carburant et l’utilisateur a l’obligation de vérifier son état avant et après le trajet. En cas de problème, une alerte est envoyée automatiquement sur le smartphone du précédent utilisateur. Alphabet procède à un nettoyage et vérifie 25 points de contrôle tous les mois.
Le taux d’utilisation des véhicules atteint 68 %, soit un niveau élevé selon les comparatifs réalisés par Alphabet. Dentsu Aegis envisage un élargissement du périmètre de la flotte en autopartage à Paris et devrait déployer un service équivalent à Marseille où ses activités se développent rapidement. À terme, d’autres régions devraient profiter du service.
« L’autopartage a d’autant plus de succès que nos collaborateurs sont jeunes et motivés par la mutualisation, constate Nadia Cantal. Il y a dix ans, je ne suis pas certaine que nous aurions eu ces perspectives de développement. »
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