Après la crise sanitaire, la société de taxis et de transport de personnes Taxis Vitruve a redémarré son activité à l’été 2021. Mais l’entreprise s’est alors trouvée confrontée aux problèmes d’approvisionnement pour sa flotte d’une vingtaine de véhicules. Elle a donc dû revoir radicalement sa car policy en faisant appel à de nouveaux constructeurs.
La crise sanitaire a particulièrement touché l’activité du transport de personnes. « Pendant la durée de cette crise, nous avons eu la chance de pouvoir maintenir l’entreprise grâce à notre trésorerie », indique Kéwin Chiche, dirigeant associé des Taxis Vitruve. Mais après cette période difficile où le nombre de véhicules a été restreint à une douzaine contre 21 actuellement, ce transporteur s’est retrouvé confronté à une autre difficulté : acheter les véhicules nécessaires au redémarrage de son activité mi-août 2021.
En août 2021, les ordres de mission des clients ont en effet repris (voir l’encadré ci-dessous). Mais les Taxis Vitruve...
La crise sanitaire a particulièrement touché l’activité du transport de personnes. « Pendant la durée de cette crise, nous avons eu la chance de pouvoir maintenir l’entreprise grâce à notre trésorerie », indique Kéwin Chiche, dirigeant associé des Taxis Vitruve. Mais après cette période difficile où le nombre de véhicules a été restreint à une douzaine contre 21 actuellement, ce transporteur s’est retrouvé confronté à une autre difficulté : acheter les véhicules nécessaires au redémarrage de son activité mi-août 2021.
En août 2021, les ordres de mission des clients ont en effet repris (voir l’encadré ci-dessous). Mais les Taxis Vitruve n’ont pas trouvé les véhicules dont ils avaient besoin chez les fournisseurs habituels. Pour son activité de transport de personnes, l’entreprise emploie environ 21 véhicules, répartis entre des taxis et des véhicules équipés pour le transport d’enfants handicapés, ainsi que deux voitures de fonction. Jusqu’alors, cette flotte se composait plutôt de véhicules d’origine européenne, dont des Volkswagen. « Nous utilisions beaucoup de Passat pour les taxis, des Caddy ou des Caravelle pour le transport d’enfants », détaille Kéwin Chiche.
Une pénurie de véhicules
Toujours à la rentrée 2021, ce responsable a noté que les tarifs de Volkswagen avaient augmenté. Mais aussi que ce constructeur ne disposait pas forcément des modèles hybrides ou électriques dont l’entreprise avait besoin pour faire face aux restrictions de circulation qui se profilent en région parisienne où elle exerce.
Du côté des constructeurs français, la déconvenue était aussi au rendez-vous. Habitué à travailler avec un concessionnaire Renault, le responsable des Taxis Vitruve était intéressé par l’Arkana comme voiture de fonction. Mais Renault n’en avait plus en stock. Chez Dacia, où les Spring 100 % électriques auraient pu servir pour le transport des enfants, les véhicules restent bloqués dans les parcs du constructeur faute d’avoir reçu les puces nécessaires au fonctionnement du GPS.
« Lorsque j’ai mené des recherches pour voir quels constructeurs avaient des véhicules disponibles dans la semaine, seul Suzuki a répondu positivement », retrace Kéwin Chiche. Tout en constatant qu’il pouvait tirer avantage de la qualité des équipements de ces véhicules. « Chez Suzuki, j’ai regardé le rapport qualité-prix, et ce sont des modèles aux tarifs plutôt intéressants, encore améliorés par les efforts de la concession », poursuit-il.
Le choix de Suzuki
Le constructeur japonais permet en outre aux Taxis Vitruve d’offrir aux conducteurs de nombreux équipements d’aides à la conduite. « Je cherchais des hybrides qui présentent des équipements de confort pour la conduite comme la boîte automatique, le GPS ou la caméra de recul », rappelle Kéwin Chiche. Après les Passat diesel, les chauffeurs de taxi se retrouvent donc notamment au volant de Swace Hybrid. « Avec l’hybride, ils gagnent plusieurs euros par jour en carburant, ce qui n’est pas négligeable ces temps-ci », pointe Kéwin Chiche. Qui a aussi fait appel à Hyundai et Honda.
Kéwin Chiche ne compte pas pour autant se détourner tout à fait des constructeurs européens. « Je suis en précommande pour des Dacia Spring ou des Zoé pour la rentrée 2022 », annonce ce responsable. En septembre prochain, ces modèles se substitueront entre autres à des véhicules diesel qui ne seront plus autorisés à rouler dans l’agglomération parisienne. « Je travaille donc à revendre ces diesel et pour les remplacer, je me suis tourné vers des Dacia Spring avec 180 km d’autonomie, ce qui suffit largement. Pour les taxis, j’ai choisi la Mégane E-Tech hybride rechargeable », relate Kéwin Chiche. Un soutien qui sera sans doute apprécié par un constructeur qui traverse, comme beaucoup d’autres, une période difficile.
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