S’il évolue en basses eaux, cela signifie qu’ils ont bien optimisé les dépenses liées aux véhicules des collaborateurs ; si, au contraire, il suit des évolutions erratiques et s’emballe, cela revient à dire que les arbitrages pris ne sont pas concluants.
Durant la crise, le TCO s’est plutôt orienté à la baisse : les entreprises ont eu tendance à allonger la durée de détention de leurs véhicules et les collaborateurs ont moins effectué de kilomètres car l’activité économique au ralenti ne justifiait pas de déplacements multiples. Aujourd’hui, alors que les clignotants de la croissance virent progressivement au vert, le TCO revient en force...
S’il évolue en basses eaux, cela signifie qu’ils ont bien optimisé les dépenses liées aux véhicules des collaborateurs ; si, au contraire, il suit des évolutions erratiques et s’emballe, cela revient à dire que les arbitrages pris ne sont pas concluants.
Durant la crise, le TCO s’est plutôt orienté à la baisse : les entreprises ont eu tendance à allonger la durée de détention de leurs véhicules et les collaborateurs ont moins effectué de kilomètres car l’activité économique au ralenti ne justifiait pas de déplacements multiples. Aujourd’hui, alors que les clignotants de la croissance virent progressivement au vert, le TCO revient en force dans les préoccupations. Avec un point noir : le baril de pétrole, en s’emballant, fait des dépenses de carburant un véritable casse-tête. Selon les professionnels, la part de ce poste dans le TCO pourrait représenter jusqu’à 25 %, voire même 30 % du budget automobile.
Les loueurs longue durée ont donc du pain sur la planche pour auditer les flottes et conseiller au mieux les gestionnaires. Dans cette chasse aux coûts, un élément positif se fait néanmoins jour : l’innovation technologique des constructeurs. Celle-ci constitue en effet un atout puisqu’elle conduit à mettre sur le marché des modèles moins gourmands en carburant, plus vertueux en termes d’émissions de CO2 et plus confortables pour les collaborateurs. Le renouvellement des flottes des sociétés demeure donc l’une des armes contre l’envolée du TCO. Une autre arme ne dépend pas des décisions des directions financières et des responsables des achats, mais des conducteurs euxmêmes : leur conduite « raisonnée et raisonnable » influe sur la sinistralité des parcs, le poste assurance et plus globalement sur l’état général des véhicules des entreprises. Mais là, les gestionnaires de parc ne peuvent pas tout…