« TCO des véhicules et environnement vont bien ensemble » : Grégory Libre, Arval France

Comment vos clients appréhendent-ils la mobilité durable ?

Il existe une réflexion autour des flottes vertes parce que la fiscalité l’impose : ne pas rouler vert peut coûter cher et tout le monde s’y met. La fiscalité a contribué à lancer une dynamique de fond : il n’y a pas d’autre choix que de rendre sa flotte vertueuse. En dehors de cette stricte démarche de baisse des coûts, des entreprises privilégient une approche RSE en suivant par exemple les mesures préconisées par le Global Compact. Ces grands groupes visent ainsi à valoriser leur image.

La crise rebat-elle les cartes ?

Dans un contexte de crise, la réduction des coûts de leur flotte demeure la priorité de nos clients – ce qui intègre les impératifs liés au CO2 –, au détriment des objectifs strictement environnementaux. Pour autant, TCO des véhicules et environnement vont bien ensemble. Une fois le véhicule bien sélectionné selon son TCO et sa fiscalité écologique, des actions concrètes en lien avec une approche RSE peuvent être mises en œuvre et rapporter à l’entreprise.

Quels leviers faut-il alors actionner ?

Pour limiter encore les coûts, il existe des démarches vertueuses autour du conducteur sur l’éco-conduite et la prévention du risque routier, avec un recul de l’accidentologie, une diminution des consommations de carburant et donc des gains à la clé. L’auto-partage, que nous proposons notamment à nos clients, est aussi rentable en termes écologiques et économiques. Mais le coût préalable limite les mises en place, même si les entreprises sont convaincues par le concept et son intérêt.