« La télématique est bel et bien un marché mondial. Les enjeux sont énormes et il faut des acteurs mondiaux. Une grande partie de l’innovation sera tirée par les grands groupes », défend Olivier Mansard, vice-président en charge du commerce du télématicien. Selon ce dernier, le marché devrait se scinder en deux segments. Le premier se matérialiserait par un terrain de jeu mondial avec des acteurs de classe internationale aux moyens suffisants pour assurer leur développement. Le second marché serait local avec des acteurs qui auront des difficultés à atteindre une taille critique pour continuer à investir et à innover.
Pour Coyote, deux segments...
« La télématique est bel et bien un marché mondial. Les enjeux sont énormes et il faut des acteurs mondiaux. Une grande partie de l’innovation sera tirée par les grands groupes », défend Olivier Mansard, vice-président en charge du commerce du télématicien. Selon ce dernier, le marché devrait se scinder en deux segments. Le premier se matérialiserait par un terrain de jeu mondial avec des acteurs de classe internationale aux moyens suffisants pour assurer leur développement. Le second marché serait local avec des acteurs qui auront des difficultés à atteindre une taille critique pour continuer à investir et à innover.
Pour Coyote, deux segments distincts coexistent effectivement, mais ce ne sont pas les mêmes. Tout d’abord du côté des clients. Formé de grandes entreprises, le premier segment se caractérise par des besoins de fonctionnalités qui s’ajoutent les unes aux autres. Le second se constitue d’entreprises aux dimensions plus modestes et aux besoins plus standardisés. En face, un premier groupe de prestataires se concentre sur des outils complexes développés sur mesure pour de grandes organisations. Le second groupe déploie des solutions simples pour couvrir l’essentiel des sujets.
« De par notre culture et nos solutions, nous appartenons à ce second type d’acteurs », note Olivier David, directeur commercial France de Coyote qui cible effectivement les PME, TPE, artisans et professionnels. Pour mémoire, ce prestataire a racheté Traqueur et ses technologies de récupération des véhicules volés et de télématique en 2017. Aujourd’hui, une division spécifique commercialise l’ensemble de ses solutions aux entreprises sous le nom de Coyote Business.