
Malgré la crise, les acteurs de la télématique embarquée ne cessent de voir leur activité progresser. Les difficultés ont freiné leur croissance, mais cette dernière reste marquée et s’installe dans le temps. Si nombre d’entreprises ont retardé leurs investissements, elles ne les ont pas ajournés et le taux d’équipement poursuit sa poussée.
Pour mesurer l’ampleur de ce phénomène, les chiffres font défaut. Les statistiques transmises par les fournisseurs sont sujettes à caution. La sincérité des uns ne doit pas occulter les effets d’annonce des autres. Dans le passé, des acteurs se présentant comme des leaders ont déposé le bilan quelques mois...
Malgré la crise, les acteurs de la télématique embarquée ne cessent de voir leur activité progresser. Les difficultés ont freiné leur croissance, mais cette dernière reste marquée et s’installe dans le temps. Si nombre d’entreprises ont retardé leurs investissements, elles ne les ont pas ajournés et le taux d’équipement poursuit sa poussée.
Pour mesurer l’ampleur de ce phénomène, les chiffres font défaut. Les statistiques transmises par les fournisseurs sont sujettes à caution. La sincérité des uns ne doit pas occulter les effets d’annonce des autres. Dans le passé, des acteurs se présentant comme des leaders ont déposé le bilan quelques mois plus tard !
Parmi les principaux acteurs européens, le cabinet suédois Berg Insight identifie Masternaut, TomTom Telematics et DigiCore, avec respectivement 320 000, 285 000 et 130 000 véhicules équipés à fin 2013. Groupe d’origine sud-africaine, Digicore commercialise ses solutions dans 35 pays sous le nom de Ctrack et revendique 400 000 véhicules équipés sur les cinq continents.
Un marché fournisseurs encore en construction
De son côté, TomTom Business Solutions a été rebaptisé Tom- Tom Telematics et, au 30 juin, affirme gérer les informations de 400 000 véhicules sur le territoire européen, soit une hausse de 47 % sur un an. Transmis par TomTom Telematics, les autres chiffres laissent rêveurs : chaque jour, l’ensemble des 400 000 véhicules réalisent près de 2 millions de trajets et parcourent plus de 65 millions de kilomètres. Et son centre technique traite au quotidien 500 millions de messages, soit 30 milliards par trimestre. Pour accélérer sa couverture hexagonale, TomTom Telematics a racheté Dam’s Tracking, l’entité télématique de Dam’s, en avril dernier et raflé au passage 27 000 véhicules. En juin, un accord a été signé avec Ortec pour que les clients bénéficient des outils d’optimisation de tournées de ce dernier sur la plateforme internet.
Quand TomTom Telematics se pose en leader continental, Masternaut se déclare le plus grand fournisseur européen de solutions télématiques. La concurrence fait rage et se traduit par une communication offensive à grand renfort de chiffres. Masternaut déclare gérer 300 000 ressources mobiles (véhicules, équipements et collaborateurs). Au passage, soulignons que le collaborateur passe pour une ressource mobile au même titre que le véhicule ou l’équipement… Autre statistique, Masternaut revendique une consultation de ses serveurs par 15 000 clients par heure, soit 50 millions d’événements quotidiens, avec à la clé l’édition de 20 000 rapports chaque jour.
Créé en France en 1996, Masternaut a connu trois actionnaires différents depuis 2009. Dernier en date depuis juin dernier, Summit Partners, un fonds d’investissement allié à FleetCor Technologies, un fournisseur de cartes de carburant et de solutions de paiement dédiées à la gestion de flotte.
Au printemps, Ocean a lancé EcoPro, une solution d’éco-conduite hors géolocalisation, mais aussi une fonctionnalité pour calculer au plus juste le temps de présence sur un chantier ou chez un client.
La bataille de la communication est engagée
En juillet dernier, Masternaut a levé le voile sur une nouvelle solution. Baptisée MT400, elle récupère les données réelles du véhicule qui transitent via le bus CAN. Données de l’odomètre, consommation, défauts techniques et autres données peuvent être obtenus en temps réel et exploités dans des rapports d’activité ou par le biais de déclenchement d’alertes en cas d’anomalies. « L’arrivée du MT400 offre une plus grande précision à nos clients », avance Martin Hiscox, président de Masternaut. Sur le marché français, Masternaut a annoncé le 17 juin avoir remporté le marché des Pompes Funèbres Intercommunales de Grenoble. Face à ces leaders européens, auto-proclamés ou non, de nombreux acteurs opèrent sur un ou plusieurs marchés nationaux. Spécialiste des services autour du cloud computing – soit des technologies de stockage et de transmission des données à partir de serveurs informatiques distants –, le groupe ABcom a constitué un véritable trésor de guerre en rachetant récemment quatre acteurs.
ABcom, l’émergence d’un nouvel acteur national
Après Locster en décembre 2013, ce spécialiste du machineto- machine a pris le contrôle de Sedimap, S@mobility, Car Telematics et ITC au cours des derniers mois. Les activités de ces différents acteurs seront réunies dans Tel&Tel, filiale à 100 % du groupe ABcom, pour opérer sous la seule marque de Sedimap. Désormais, ce nouvel ensemble cherche des partenaires commerciaux pour se développer à l’international. Autre acteur historique et à l’image de Masternaut ou de TomTom Telematics, Ocean revendique lui aussi une place de numéro un, mais cette fois, sur le marché français. Jacques Rivière, son dirigeant, a entièrement revu son offre et propose ses solutions par métier avec la marque Géo- Pro ou par taille d’entreprise sous le nom de GéoPack. En mars dernier, Ocean a lancé EcoPro, une solution dédiée à l’éco-conduite qui exclut la géolocalisation. Un boîtier connecté à la prise OBD du véhicule permet de collecter et d’analyser les données sur les kilomètres parcourus, les accélérations, les freinages et les temps d’arrêt alors que le moteur est allumé. Parallèlement, cette solution transmet des alertes en cas de surrégime, de niveau d’huile trop faible, d’encrassage des filtres, etc.
Au printemps dernier, Ocean a aussi levé le voile sur une fonctionnalité destinée à calculer au plus juste le temps de présence sur un chantier ou chez un client et à établir des factures et des indemnités précises. Avec cet outil, l’entreprise optimise ses équipes mobiles et gère les heures supplémentaires avec davantage d’exactitude et de fluidité.
Ocean enrichit les fonctionnalités de son outil
Autre actualité, Ocean vient de signer un accord de partenariat avec Here, filiale du groupe Nokia spécialisée dans la cartographie et les informations de localisation. Avec ce rapprochement, les clients du spécialiste de la télématique disposeront de données géographiques actualisées en temps réel et bénéficieront de fonctionnalités intégrées à leurs solutions au fur et à mesure de leur développement. D’ores et déjà, l’affichage en mode satellite et l’info-trafic ont été généralisés à l’ensemble des clients.
Autre acteur sur le marché, Mapping Control a aussi scindé son offre en plusieurs solutions touten- un accessibles sur des serveurs informatiques distants par une connexion internet. Selon les besoins de l’entreprise, les fonctionnalités de chacun de ces packs sont plus ou moins étendues. Du plus simple au plus complet, ces solutions s’attachent à la remontée de données simples, à la sécurisation du véhicule et du travailleur isolé, au pilotage et au suivi en temps réel des missions, au suivi des consommations et à la promotion de l’éco-conduite, à l’analyse et à la réduction des coûts en temps réel et enfin, à la géolocalisation et à la gestion dans son ensemble. Acteur historique sur le marché français, Nomadic Solutions commercialise ses solutions via une cinquantaine de partenaires. En juin dernier, ses dirigeants déclaraient avoir vendu près de 75 000 boîtiers depuis la création de leur entreprise il y a dix ans.
Co-fondateur de Nomadic Solutions, Philippe Orvain porte un regard intéressant sur l’évolution du marché : « Les prix des solutions de géolocalisation suivent une pente descendante. Près de 90 % de leurs composants sont communs avec ceux de la téléphonie mobile. Avec les volumes en hausse, l’industrialisation abaisse les coûts de revient. Cela étant, de nouveaux acteurs vendent des services à 8 euros tout en sachant pertinemment que ce modèle n’est pas viable. Ce type d’offre discrédite les autres acteurs et nuit au marché dans son ensemble. »
Des acteurs historiques du marché…
Nomadic vient de lancer la nouvelle version du NS10, un boîtier low cost pour identifier et suivre les véhicules, traiter les informations de tags RFID installés à plusieurs mètres de distance. Intégrant une fonction d’écoconduite, ce boîtier bénéficie de la technologie de l’EcoGyzer, solution d’éco-conduite. À ce jour, Nomadic a écoulé 12 000 Eco- Gyzer et ce, notamment auprès d’Orange pour sa flotte.
… et de nouveaux entrants plein d’ambition
Face aux acteurs historiques, la croissance du marché attise les convoitises et voit naître des vocations. Parmi ces nouveaux fournisseurs, certains s’appuient sur une expérience forgée dans des grandes entreprises du secteur. Ainsi, Antonie-Jeanne Casteur a travaillé dans des équipes commerciales de Masternaut et de TomTom Telematics avant de créer 3A Mobilité avec Camille Lebon, gérant d’e-Tracks, l’un des principaux distributeurs de TomTom Telematics sur le sol français. Intervenant sur l’ensemble du territoire hexagonal à travers le groupement national Active Telematique, 3A Mobilité a installé ses bureaux à Strasbourg et souhaite se développer en Suisse et en Allemagne.
Autre nouvel entrant, Ellis- Car, avec l’objectif de limiter les risques d’accident par le biais de l’internet des objets. La start-up s’appuie sur la télématique embarquée, les réseaux de communication sans fil et les modèles mathématiques du secteur des big data pour commercialiser des solutions présentées comme inédites. Collectées par l’État, les sociétés d’autoroute, les services de police et de gendarmerie et d’autres sources, les données sur la météo, le trafic et les infrastructures routières sont intégrées au système télématique pour une prédictibilité renforcée sur les incidents et des trajets encore plus optimisés. Pour se différencier, Ellis-Car mise sur la sécurité grâce à l’utilisation de la reconnaissance vocale pour l’envoi et la réception de messages. Les solutions d’Ellis-Car sont testées depuis trois mois par deux entreprises dont les flottes comptent plusieurs centaines de véhicules.
Face à ces spécialistes, les constructeurs ont décidé de monter au créneau. En avril dernier, PSA Peugeot Citroën a lancé une offre en partenariat avec Orange Business Services. Proposées par les réseaux Peugeot et Citroën sous le nom de Connect Fleet Management, ces solutions s’appuient sur la livraison de véhicules déjà équipés de boîtiers de télématique.
Les constructeurs montent aussi au créneau
Orange Business Service se charge alors de la collecte et de l’organisation des données à travers sa plate-forme Fleet Performance. Des boîtiers peuvent également être installés sur les véhicules déjà mis à la route par le client pour couvrir l’ensemble de la flotte et ce, qu’elle soit ou non multimarques. De son côté, Renault vient de lever le voile sur une offre concurrente. Baptisée Pro+Board, elle permet de récupérer l’ensemble des données des véhicules de la marque au Losange qui sont équipés d’un boîtier de télématique. Aujourd’hui, les véhicules disposant du système multimédia R-Link et ceux de la gamme Business sont éligibles à cette solution et tous les modèles de Renault le seront au fil des renouvellements.
Développée par Diac Location et Renault Parc Entreprises, la plate-forme logicielle s’articule autour de trois grands thèmes : mobilité durable (consommation, taux de CO2, etc.), gestion quotidienne (kilométrage, adéquation avec les contrats de LLD, activité, etc.) et alertes de sécurité (entretien, niveau d’huile, usure des freins, déclenchement des aides à la conduite, etc.). À moins de 10 euros par mois, Pro+Board commercialise une offre particulièrement compétitive. Renault réfléchit à un équipement en seconde monte et équipera dans l’avenir les flottes multimarques via un partenariat avec l’un des acteurs du marché.
L’arrivée de PSA Peugeot Citroën et de Renault sur ce marché préfigure la généralisation des boîtiers télématiques à l’ensemble des véhicules et des marques puisque l’eCall, appel d’urgence européen, obligera les constructeurs à en équiper toute leur production. Inéluctablement, l’automobile deviendra un terminal mobile connecté et une locomotive pour l’avènement de l’internet des objets.
Un marché prêt à décoller
En l’absence de données officielles, les études menées par Berg Insight donne une idée assez précise du marché de la télématique embarquée. L’institut suédois a publié sa dernière étude en octobre 2013 et s’apprête à lancer une nouvelle édition. En exclusivité et avant la publication officielle, Flottes Automobiles a obtenu quelques tendances.
Dans l’Europe des 27 + 2, le nombre de véhicules utilitaires et commerciaux, de poids lourds et d’autobus équipés devrait passer de 4,2 millions en 2014 à 7,2 millions en 2018. À cette date, près du quart (23,7 %) de la totalité des véhicules pris en compte dans l’étude devraient être équipés contre 14,3 % en 2014.
Selon Berg Insight, le marché devrait croître de 16 % chaque année entre 2014 et 2018. Déjà spectaculaire en elle-même, cette prévision n’englobe pas les VP des entreprises. Or, depuis deux ans, les grands comptes français commencent à équiper leurs flottes avec des volumes importants à la clé.
Jusqu’à présent, leurs dirigeants reculaient devant la probable grogne des représentants du personnel considérant ces solutions comme une atteinte à la vie privée des salariés. À titre d’exemple, Spie Île-de-France Nord-Ouest vient de renoncer et a cessé d’employer la solution déployée face à la levée de bouclier des syndicats.
Grâce à de nouvelles offres qui permettent d’obtenir des données essentielles à l’optimisation de l’utilisation des véhicules tout en excluant la géolocalisation, le management s’émancipe de ces difficultés. Les gestionnaires collectent les kilométrages, les consommations et les habitudes de conduite et consolident ainsi leurs données pour optimiser leurs flottes avec davantage de précision. Si le récent intérêt des grandes entreprises est pris en compte, la courbe de croissance publiée par Berg Insight doit être revue à la hausse.
Une autre évolution plaide également pour une adoption massive de ces équipements. Avec la montée des volumes, les prix baissent et ouvrent encore davantage le marché aux TPE, artisans et autres PME qui ont été les premiers à s’intéresser à ces solutions. Une autre étude de Berg Insight offre une vue plus générale sur l’évolution des pratiques des entreprises en la matière. Pour 2014, elle prévoit une croissance de 21 % du volume des communications M2M (Mobile-to-mobile) puis un bond de 30 % l’an jusqu’en 2019. Considéré comme un terminal mobile, le véhicule d’entreprise est l’un des premiers marchés, sinon le premier, de l’internet des objets à travers la télématique embarquée. Quel que soit l’angle retenu, les feux sont bel et bien au vert.
Mix Locate, la géolocalisation pour les petites flottes
Le fournisseur de solutions de géolocalisation MiX Telematics propose désormais la solution MiX Locate, spécialement conçue pour les TPE-PME et les petites flottes. Pour 20 euros par mois et par véhicule, Mix Locate propose trois fonctionnalités majeures. D’une part, le suivi en temps réel des véhicules et des historiques détaillés, avec le temps de trajet, d’arrêt et de repos. Chacune de ses informations est disponible depuis la plate-forme de Mix Telematics. Deuxième fonctionnalité, le roaming, qui permet une gestion de flotte dans les pays limitrophes à la France. Enfin, Mix Locate intègre des fonctions d’analyse des comportements des conducteurs (vitesse, freinages et accélérations brusques).
Un marché prêt à décoller
En l’absence de données officielles, les études menées par Berg Insight donne une idée assez précise du marché de la télématique embarquée. L’institut suédois a publié sa dernière étude en octobre 2013 et s’apprête à lancer une nouvelle édition. En exclusivité et avant la publication officielle, Flottes Automobiles a obtenu quelques tendances.
Dans l’Europe des 27 + 2, le nombre de véhicules utilitaires et commerciaux, de poids lourds et d’autobus équipés devrait passer de 4,2 millions en 2014 à 7,2 millions en 2018. À cette date, près du quart (23,7 %) de la totalité des véhicules pris en compte dans l’étude devraient être équipés contre 14,3 % en 2014.
Selon Berg Insight, le marché devrait croître de 16 % chaque année entre 2014 et 2018. Déjà spectaculaire en elle-même, cette prévision n’englobe pas les VP des entreprises. Or, depuis deux ans, les grands comptes français commencent à équiper leurs flottes avec des volumes importants à la clé.
Jusqu’à présent, leurs dirigeants reculaient devant la probable grogne des représentants du personnel considérant ces solutions comme une atteinte à la vie privée des salariés. À titre d’exemple, Spie Île-de-France Nord-Ouest vient de renoncer et a cessé d’employer la solution déployée face à la levée de bouclier des syndicats.
Grâce à de nouvelles offres qui permettent d’obtenir des données essentielles à l’optimisation de l’utilisation des véhicules tout en excluant la géolocalisation, le management s’émancipe de ces difficultés. Les gestionnaires collectent les kilométrages, les consommations et les habitudes de conduite et consolident ainsi leurs données pour optimiser leurs flottes avec davantage de précision. Si le récent intérêt des grandes entreprises est pris en compte, la courbe de croissance publiée par Berg Insight doit être revue à la hausse.
Une autre évolution plaide également pour une adoption massive de ces équipements. Avec la montée des volumes, les prix baissent et ouvrent encore davantage le marché aux TPE, artisans et autres PME qui ont été les premiers à s’intéresser à ces solutions. Une autre étude de Berg Insight offre une vue plus générale sur l’évolution des pratiques des entreprises en la matière. Pour 2014, elle prévoit une croissance de 21 % du volume des communications M2M (Mobile-to-mobile) puis un bond de 30 % l’an jusqu’en 2019. Considéré comme un terminal mobile, le véhicule d’entreprise est l’un des premiers marchés, sinon le premier, de l’internet des objets à travers la télématique embarquée. Quel que soit l’angle retenu, les feux sont bel et bien au vert.
Mix Locate, la géolocalisation pour les petites flottes
Le fournisseur de solutions de géolocalisation MiX Telematics propose désormais la solution MiX Locate, spécialement conçue pour les TPE-PME et les petites flottes. Pour 20 euros par mois et par véhicule, Mix Locate propose trois fonctionnalités majeures. D’une part, le suivi en temps réel des véhicules et des historiques détaillés, avec le temps de trajet, d’arrêt et de repos. Chacune de ses informations est disponible depuis la plate-forme de Mix Telematics. Deuxième fonctionnalité, le roaming, qui permet une gestion de flotte dans les pays limitrophes à la France. Enfin, Mix Locate intègre des fonctions d’analyse des comportements des conducteurs (vitesse, freinages et accélérations brusques).
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