Pour une meilleure maîtrise des dépenses liées à l’usage des badges de péage et de parking, plusieurs leviers peuvent être activés dont la négociation avec les opérateurs d’autoroutes. Illustrations par l’exemple avec la flotte d’Orange (18 200 véhicules) et celle de SOS Oxygène (1 400 véhicules), spécialiste de l’assistance respiratoire à domicile.
Chez Orange, la flotte compte quasiment autant de badges de péage que de voitures, soit 18 200 véhicules. Avec quelques spécificités : « Il peut arriver que des gestionnaires locaux décident de ne pas équiper de badges certains véhicules car ces derniers ne sont pas nécessaires pour effectuer les déplacements. C’est alors la carte carburant qui sert à payer le péage en cas de besoin. Nous réglons également les parkings avec les badges. Quelques cartes hors parc ne sont pas attachées à des véhicules et sont employées en appoint. Mais nous évitons le plus possible d’y recourir », détaille Patrick Martinoli, directeur délégué aux mobilités d’Orange...
Chez Orange, la flotte compte quasiment autant de badges de péage que de voitures, soit 18 200 véhicules. Avec quelques spécificités : « Il peut arriver que des gestionnaires locaux décident de ne pas équiper de badges certains véhicules car ces derniers ne sont pas nécessaires pour effectuer les déplacements. C’est alors la carte carburant qui sert à payer le péage en cas de besoin. Nous réglons également les parkings avec les badges. Quelques cartes hors parc ne sont pas attachées à des véhicules et sont employées en appoint. Mais nous évitons le plus possible d’y recourir », détaille Patrick Martinoli, directeur délégué aux mobilités d’Orange.
Toujours chez Orange, le badge de péage est intégré dans le calcul du TCO des véhicules… d’un point de vue théorique. « Ce coût est estimé entre 15 et 50 euros par mois, indique Patrick Martinoli. Mais nous réfléchissons à calculer désormais un TCO a posteriori. Nous pourrions alors connaître le montant dépensé réellement en péages, mais aussi combien de kilomètres le véhicule a parcourus sur l’autoroute et combien de carburant a été consommé dans ce cadre. »
Comparer et négocier
Mais que ce TCO des badges soit théorique ou apprécié a posteriori de l’utilisation du véhicule, tous les leviers sont actionnés pour diminuer son montant. Chez Orange, cette action sur les coûts passe par des négociations régulières avec l’opérateur historique et une comparaison tout aussi fréquente de cet opérateur avec les offres des concurrents. « Depuis 2013, nous travaillons avec APRR mais nous avons consulté trois fois d’autres opérateurs pour voir s’il y avait des propositions plus intéressantes », reprend Patrick Martinoli.
Et travailler avec un seul opérateur n’empêche pas de négocier les montants des remises : « Nous menons des négociations régulières pour limiter les coûts du badge lui-même, et nous négocions les tarifs de passage aussi bien pour les cartes carburant que pour les badges de péage ou de téléparking. Notre service achats s’en occupe de manière régulière », expose le responsable d’Orange. Qui poursuit sur ce sujet : « Le télépéage fait gagner beaucoup de temps, tant pour les utilisateurs que les gestionnaires. Il aide aussi pour discuter avec les concessionnaires d’autoroutes : si nous n’avions pas ces badges, il serait difficile de négocier avec eux des remises sur les tarifs » (voir le témoignage).
Avec les badges de télépéage, le fonctionnement se veut différent chez SOS Oxygène. Ce spécialiste de l’assistance respiratoire à domicile possède une flotte de 1 400 véhicules répartis dans l’Hexagone, dont 1 200 sont dotés d’un badge d’autoroute. Dans ce contexte, SOS Oxygène s’appuie sur trois opérateurs. Les badges de Vinci, APRR et Sanef sont ainsi distribués en fonction de l’implantation géographique de ces opérateurs – APRR pour la région Rhône-Alpes et Vinci pour la région Sud.
Dans la région Nord, le choix dépend de l’historique du prestataire. « À l’origine, nous travaillions avec Sanef. Nos plus anciennes implantations dans le Nord continuent d’être équipées avec les badges de cet opérateur, tandis que les plus récentes le sont avec ceux de Vinci. Le choix de faire appel à plusieurs opérateurs fait jouer la concurrence et génère des économies sur ce poste de dépenses, ce qui relève de mon rôle en tant que responsable des achats et des services généraux », explique Christophe Sueur. Qui complète : « APRR nous permet de faire des économies avec des remises qui nous sont accordées en fonction du nombre de trajets réalisés sur les autoroutes. Nous négocions cette remise avec tous les opérateurs et certains sont plus enclins que d’autres à nous les accorder » (voir aussi le témoignage). Une idée à creuser.
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