« Nous disposons de quatre catégories de véhicules VP : les deux premières s’adressent aux commerciaux juniors et seniors ; pour celles-ci, j’ai fixé la limite de CO2 à 128 g/km. Au-dessus, il y a les catégories destinées aux dirigeants et hauts cadres, avec un seuil à 145 g. Ces plafonds sont assez stricts car ils excluent une bonne partie des modèles haut de gamme des segments C et D. Jusqu’à maintenant, j’ai toujours suivi scrupuleusement les critères du bonus-malus, en me plaçant 4 à 5 g en dessous des seuils.
La moyenne de notre parc s’élève aujourd’hui à 134 g de CO2, avec une majorité de véhicules sous les 120 g. Je fais en sorte que...
« Nous disposons de quatre catégories de véhicules VP : les deux premières s’adressent aux commerciaux juniors et seniors ; pour celles-ci, j’ai fixé la limite de CO2 à 128 g/km. Au-dessus, il y a les catégories destinées aux dirigeants et hauts cadres, avec un seuil à 145 g. Ces plafonds sont assez stricts car ils excluent une bonne partie des modèles haut de gamme des segments C et D. Jusqu’à maintenant, j’ai toujours suivi scrupuleusement les critères du bonus-malus, en me plaçant 4 à 5 g en dessous des seuils.
La moyenne de notre parc s’élève aujourd’hui à 134 g de CO2, avec une majorité de véhicules sous les 120 g. Je fais en sorte que cette moyenne baisse en continu en fonction des renouvellements. Toutefois, le seuil des 100 g demeure encore trop contraignant pour nous. Pour l’instant, ce n’est pas la priorité de notre car policy et nous n’avons pas d’objectifs précis. Je suis donc l’offre constructeurs en essayant de diminuer le CO2 autant que possible. Je n’ai actuellement que deux véhicules émettant 99 g, une Audi A1 TDI et une Volvo C30. C’est un début et j’envisage d’augmenter cette part de “modèles verts” dans mon parc dès lors que nous aurons un plus large choix. Or l’offre est toujours plus vaste.
Il est évident qu’un véhicule émettant moins de 100 g de CO2 présente des avantages pour les sociétés. Cela permet de réduire la TVS de 4 à 2 euros par gramme, de bénéficier d’un bonus, mais surtout de faire reculer nos frais de carburant grâce à une consommation moindre.
Chez Vygon, nous privilégions les marques premium, de type Volks-wagen, Audi, Mercedes ou Volvo. Cela tient d’un choix stratégique dans notre calcul du TCO et du fait que l’automobile constitue un outil managérial important chez nous. Cependant, le choix de modèles haut de gamme n’est pas incompatible avec de bonnes performances énergétiques. Au contraire, nous avons chez BMW, Audi ou Volks-wagen des produits très bien positionnés en CO2. Ainsi, je compte acquérir l’an prochain plusieurs Golf et Audi A3 TDI à 99 g avec la boîte auto DSG. Depuis la récente hausse du bonus, je m’intéresse aussi de plus près aux hybrides diesel proposés par PSA, notamment la Citroën DS5 et la Peugeot 508, qui se situent sous les 100 g. »