
Laurent Zerafa est responsable de la flotte pour DHL.
« Nous maîtrisons bien le financement, l’assurance et l’entretien. Si nous voulons améliorer le TCO, il faut désormais agir sur le carburant et la sinistralité, et affiner le choix des véhicules, avance Laurent Zerafa. La télématique embarquée constitue donc le grand axe de réflexion pour 2016. Cela nous amènerait à mieux connaître le profil des conducteurs et à obtenir des données détaillées sur l’utilisation des véhicules. »
Une mine d’informations utiles pour « un budget qui ne devrait pas dépasser 5 à 10 euros par mois et par véhicule ». Ces données, estime Laurent Zerafa, permettraient...

Laurent Zerafa est responsable de la flotte pour DHL.
« Nous maîtrisons bien le financement, l’assurance et l’entretien. Si nous voulons améliorer le TCO, il faut désormais agir sur le carburant et la sinistralité, et affiner le choix des véhicules, avance Laurent Zerafa. La télématique embarquée constitue donc le grand axe de réflexion pour 2016. Cela nous amènerait à mieux connaître le profil des conducteurs et à obtenir des données détaillées sur l’utilisation des véhicules. »
Une mine d’informations utiles pour « un budget qui ne devrait pas dépasser 5 à 10 euros par mois et par véhicule ». Ces données, estime Laurent Zerafa, permettraient notamment « de développer le parc d’hybrides qui compte actuellement moins d’une quarantaine de modèles et de mieux adapter le type de véhicule aux missions. »
Autre intérêt selon le responsable : « Mettre en place des formations ciblées pour ceux qui en ont besoin. Nous avons déjà proposé des cours d’éco-conduite sur internet, avec une vidéo et un QCM à la fin, sur la base du volontariat. Mais une telle campagne reste lourde à gérer. »
Le responsable compte aussi sur la télématique embarquée pour mieux analyser et gérer les tournées, et limiter les kilomètres à vide. « Le nombre de kilomètres parcourus recule mais l’activité colis progresse », indique Laurent Zerafa. Qui envisage de réduire le périmètre des tournées. « L’objectif n’est pas nécessairement de baisser les émissions de CO2 par véhicule mais par colis livré », explique-t-il.
Laurent Zefara compte par ailleurs expérimenter l’autopartage sur le site de DHL au Bourget. « Ce site est appelé à grossir mais il n’y a déjà plus de places sur le parking. Les collaborateurs pourraient venir en transport en commun et bénéficier d’un véhicule en autopartage », anticipe-t-il.
La flotte de DHL en chiffres
• 1 590 véhicules (755 VP, 615 VUL et 220 PL), avec en moyenne moins de 105 g de CO2 pour les VP