« Une équipe projet s’est mise en place au printemps 2009 afin d’optimiser les conditions économiques et le service rendu aux collaborateurs. Sous pilotage achats, elle associait les RH, les responsables des réseaux commerciaux et le gestionnaire de parc. Rattaché à la DAF, ce dernier avait déjà engagé une approche TCO incluant le volet fiscal, jusqu’aux amortissements. La question du CO2 était donc en partie intégrée, via la TVS ou un éventuel bonus écologique.
Le CO2 reste inclus dans le calcul pour mettre un véhicule au catalogue, mais depuis juillet 2009, la consommation de carburant et la puissance du moteur sont aussi prises en compte...
« Une équipe projet s’est mise en place au printemps 2009 afin d’optimiser les conditions économiques et le service rendu aux collaborateurs. Sous pilotage achats, elle associait les RH, les responsables des réseaux commerciaux et le gestionnaire de parc. Rattaché à la DAF, ce dernier avait déjà engagé une approche TCO incluant le volet fiscal, jusqu’aux amortissements. La question du CO2 était donc en partie intégrée, via la TVS ou un éventuel bonus écologique.
Le CO2 reste inclus dans le calcul pour mettre un véhicule au catalogue, mais depuis juillet 2009, la consommation de carburant et la puissance du moteur sont aussi prises en compte. L’axe environnemental est vraiment central dans l’optimisation continue des coûts, surtout que les achats s’efforcent de coller à l’évolution de l’offre comme de la réglementation. Cette dimension écologique des enjeux a permis de mieux étayer en interne la révision de la car policy : il y a désormais trois catégories plus nettement différenciées – 80 % des besoins concernent la première et les cinq véhicules de la direction générale sont à part. Chacune offre une palette de modèles adaptés aux besoins professionnels ou personnels. Pour sélectionner ces modèles, un premier critère touche directement la consommation, avec trois plafonds à 4,5-5-5,5 l/100 km. Un deuxième prend en compte la puissance des véhicules, si possible en deux versions.
En première catégorie par exemple, les dix modèles actuellement proposés le sont en 90 ou 110 ch, sauf pour la 308 SW, car elle dépasse le plafond de CO2 dans le second cas. Le choix de la motorisation la plus puissante renchérit de 10 à 15 % le montant du loyer à la charge du collaborateur qui reste plutôt favorable. Enfin, le critère le plus classique tient au plafonnement des émissions de CO2. Fixés au départ à 130-135-140 g, les seuils avaient reculé à 125 g pour les deux premiers en 2010 et aucun renouvellement n’est programmé en troisième catégorie. Cette année, le challenge sera peut-être corsé si cet objectif est poussé à 120 g. Le gestionnaire de flotte et les achats tâcheront de trouver des véhicules satisfaisants dans l’offre des constructeurs qui ne cesse d’évoluer. Quitte à tolérer les 121 g du Touran actuellement au catalogue.
Par ailleurs, la car policy pourrait introduire une offre “véhicules verts“, aux émissions inférieures à 100 g, leur choix donnant lieu à une petite réduction sur la part du loyer mensuel à la charge du collaborateur. Certains sont a priori intéressés. Sur 2009-2010, les deux tiers de la flotte ont été renouvelés, avec un clair effet sur les émissions de carbone. Les chiffres remontés par les achats au service hygiène-sécurité- environnement faisaient état d’une baisse de 8 % des émissions sur 2010, soit 88 tonnes en moins. Mieux vaut attendre d’avoir ainsi une mesure fiabilisée sur une année complète avant de faire figurer l’information dans le rapport RSE. Mais la remontée des données peut être améliorée, aussi bien du côté des deux loueurs pour les kilométrages, que de la part de Total pour la consommation de carburant. »
La flotte des laboratoires Boiron en chiffres
• Un effectif de 2 800 personnes
• 4 sites industriels dans l’Hexagone
• 265 véhicules en France