« En 2010, les services achats, RH et Responsabilité d’entreprise se sont accordés sur deux plafonds internationaux d’émissions : 140 g pour les commerciaux – environ 60 % du parc mondial –, 180 g pour les véhicules statutaires. Ce dernier chiffre semblera élevé dans bien des pays mais certains partaient de très loin et il fallait tenir compte d’accords RH préexistants. Surtout, chaque entité peut adopter un seuil plus contraignant, selon son contexte. En France, le GIE a retenu 160 g pour les 500 cadres du siège. Enfin, la baisse concerne aussi les parcs aux émissions déjà inférieures à 140 g, à l’image des 138,5 g affichés par Axa France...
« En 2010, les services achats, RH et Responsabilité d’entreprise se sont accordés sur deux plafonds internationaux d’émissions : 140 g pour les commerciaux – environ 60 % du parc mondial –, 180 g pour les véhicules statutaires. Ce dernier chiffre semblera élevé dans bien des pays mais certains partaient de très loin et il fallait tenir compte d’accords RH préexistants. Surtout, chaque entité peut adopter un seuil plus contraignant, selon son contexte. En France, le GIE a retenu 160 g pour les 500 cadres du siège. Enfin, la baisse concerne aussi les parcs aux émissions déjà inférieures à 140 g, à l’image des 138,5 g affichés par Axa France pour son personnel administratif et commercial. Une moyenne qui devra reculer à 126 g d’ici trois ans.
Comme diminution des émissions et des coûts vont plutôt de pair, les achats comptent optimiser la dépense de 5 à 15 % selon les pays. Il faut dire que l’angle CO2 permet de faire évoluer les pratiques et d’instaurer plus de contrôle dans la gestion de la flotte. Au-delà du plafonnement des émissions, la démarche encadre le principe ”user/ chooser” qui assurait jusque-là au collaborateur une grande latitude de choix du véhicule. Les achats visent in fine la réduction du panel de constructeurs et de meilleures négociations. Un appel d’offres a été lancé à l’été 2010 auprès des constructeurs qui avaient connaissance des plafonds. Ils devaient émettre des propositions en rapport avec nos véhicules de référence dans chaque segment, mais l’évaluation environnementale a permis de décortiquer leur gamme (hors cabriolets et 4×4), ainsi que leur programme de baisse des émissions. Dans la notation finale, figuraient par exemple le grammage moyen par segment ou le pourcentage de véhicules notés 5*NCAP – niveau de sécurité impératif chez Axa.
Depuis le début de l’année, les contrats constructeurs se déclinent pays par pays, chacun tâchant de n’en retenir que deux par population (commerciaux/ véhicules de fonction), soit un total de trois ou quatre, selon les cas. Les catalogues sont mieux maîtrisés en termes de modèles et de motorisations recommandés, les uns comme les autres ayant un impact sur le CO2 comme sur le TCO. Mais selon les pays, le choix reste plus ou moins ouvert car le sujet automobile est parfois très sensible. Le volet loueurs est également en cours de rationalisation, sachant qu’une trentaine était récemment représentés dans la flotte.
Avec à la clé des problèmes de fiabilité dans la remontée des consommations et des kilométrages, deux éléments dont la Responsabilité d’entreprise a besoin pour documenter le volet automobile du bilan carbone. Lancé en août dernier, l’appel d’offres ne devrait retenir que trois loueurs en Europe – en déploiement sur les plus grands pays –, et cinq en tout. Si le volet économique comptait pour 35 % dans la notation, des éléments ayant trait au volet CO2 se retrouvaient sous plusieurs têtes de chapitre. Notamment la qualité de services (30 %), avec une grande attention au reporting et à la flexibilité des outils ».
La flotte d’Axa en chiffres
• Un effectif de 35 000 personnes en France
• 10 000 véhicules dans une vingtaine de pays dont 3 300 véhicules en France
• Un budget automobile de 85 millions d’euros avec le carburant