Témoignage de Julien Côme, groupe Ulysse : « Utiliser les possibilités de contrôle et d’alerte »

Julien Côme est responsable logistique du groupe Ulysse.

« Nous avons commencé par prendre des comptes dans certaines stations majoritairement fréquentées par nos collaborateurs, puis des cartes Total GR et des cartes DKV. Depuis un an et demi, nous avons signé un accord national avec DKV dont la carte est employée pour deux tiers de nos véhicules. Nos franchisés bénéficient également de cet accord et DKV a ainsi récupéré un tiers du réseau – soit 1 000 véhicules en plus », décrit Julien Côme.

Pour ce dernier, la station doit être « proche du domicile du collaborateur ou sur son parcours ». C’est la première priorité. « Nous préférons payer 3 centimes plus cher mais offrir au collaborateur de s’approvisionner au plus proche. Quand il doit parcourir une certaine distance jusqu’à une station, c’est cela qui coûte cher. Avec la possibilité de s’approvisionner chez BP, Esso, Avia et E.Leclerc, le maillage de DKV s’est densifié et ce prestataire mène un gros travail pour trouver de nouvelles enseignes. Pour chaque agence, ils ont étudié nos besoins et réalisé une étude locale sur les stations », ajoute Julien Côme.

Ce gestionnaire recherche aussi le tarif le moins cher : « Le carburant représente 6 % de nos charges. Nous ne pouvons pas alourdir ce budget. La carte DKV est gratuite et cela n’est pas négligeable pour plusieurs centaines de véhicules. Nous avons aussi négocié l’absence de dépôt de garantie. Le tarif est celui affiché à la pompe, ce qui est intéressant dans les stations E.Leclerc. Et comme nos conducteurs empruntent très peu les autoroutes, l’absence d’un prix barème (moyenne nationale des prix à la pompe) qui diminue le coût d’un plein dans les stations autoroutières ne nous pénalise pas. »

Julien Côme mise sur un contrôle détaillé et paramètre ses cartes à hauteur d’un plein à chaque prise de carburant pour « éviter les problèmes en cas de vol ou de perte de carte. Si le réservoir contient 90 l, cela exclut un plein de 300 l, un volume courant pour un camion. » Raisonnement similaire en fonction du kilométrage des circuits attribués aux conducteurs, « ce qui limite les abus, par exemple le remplissage du réservoir du véhicule personnel, même si ceux-ci sont rares dans la société », reprend Julien Côme, qui fait appel à toutes les possibilités de contrôle et d’alerte des cartes.