Témoignage de Marc Rayer, Paprec : « Nous refacturons les frais à l’entité locale”

Entreprise de recyclage et de valorisation des déchets, Paprec a centralisé au sein de son siège toutes les opérations liées à la remise et à la restitution des 600 véhicules de sa flotte.
- Magazine N°219
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Marc Rayer

Marc Rayer est responsable des achats chez Paprec.

« Nos frais de restitution étaient prohibitifs. Ce n’est pas facile de suivre à distance l’état des véhicules avec des sites dans toute la France. Désormais, toute remise d’un nouveau véhicule et toute restitution se font au siège. Ce qui permet de constater avec le conducteur l’état du véhicule en amont. Celui-ci ne sait souvent pas ce que représentent les frais de restitution ou un surkilométrage par rapport au contrat », explique Marc Rayer. Certes, il n’est pas évident pour un salarié toulousain ou marseillais de se déplacer en région parisienne pour rendre son véhicule, « mais c’est efficace en matière de sensibilisation ».

Pour construire ce processus, l’agenda doit être bien calé : « Quand le nouveau véhicule est prêt, nous prévenons le collaborateur qui se déplace pour la restitution et repart ensuite avec le nouveau modèle déjà sur le parking du siège, apporté par le concessionnaire. Ce dernier récupérera le véhicule restitué lors d’une prochaine livraison », détaille Marc Rayer. Une solution envisageable pour un parc d’une certaine dimension : assez large pour autoriser ce type d’échanges avec le concessionnaire, mais pas trop important non plus.

« Ce processus amène également à faire appel rapidement à notre carrossier voisin pour effectuer les réparations, un débosselage par exemple, avant la restitution au loueur », ajoute ce responsable. Et il n’y a pas que le conducteur qui doit être sensibilisé : « Nous refacturons en interne ces frais à l’entité locale afin que son directeur soit plus attentif », précise-t-il. Et Marc Rayer est lui même très attentif à la facture finale : « S’il y a des pneus en stock dans le contrat, nous refusons de payer un changement. Chaque facture est vérifiée de près et nous ne pratiquons surtout pas de prélèvement automatique pour cette opération, afin de pouvoir contester si besoin. Ce fonctionnement est contraignant mais nécessaire. »

Bilan : « Nous sommes passés de 1 000 à 1 500 euros de frais de restitution par véhicule à 400 euros en moyenne », conclut marc Rayer.

La flotte de Paprec en chiffres

• 600 véhicules, moitié VP, moitié VU