Maryse Diot, déléguée aux services support salariés, Grand Paris Aménagement
Maryse Diot est déléguée aux services support salariés pour le Grand Paris Aménagement.
« Notre flotte compte 38 véhicules dont 19 en autopartage. Ce service a été lancé en 2015 dans le cadre de notre politique de responsabilité sociale et environnementale. Dans les prochains mois, deux Zoé, deux Yaris et une Clio essence vont grossir le parc en autopartage et contribuer à limiter son empreinte environnementale. Je gère les 19 véhicules de fonction quand Ubeeqo prend en charge les 19 unités employées en autopartage. Ces dernières peuvent être empruntées à des fins...
Maryse Diot, déléguée aux services support salariés, Grand Paris Aménagement
Maryse Diot est déléguée aux services support salariés pour le Grand Paris Aménagement.
« Notre flotte compte 38 véhicules dont 19 en autopartage. Ce service a été lancé en 2015 dans le cadre de notre politique de responsabilité sociale et environnementale. Dans les prochains mois, deux Zoé, deux Yaris et une Clio essence vont grossir le parc en autopartage et contribuer à limiter son empreinte environnementale. Je gère les 19 véhicules de fonction quand Ubeeqo prend en charge les 19 unités employées en autopartage. Ces dernières peuvent être empruntées à des fins personnelles.
Avec un an de recul, nous avons réalisé une étude pour appréhender l’accueil du service par nos collaborateurs. Il en ressort que le taux de satisfaction oscille entre 85 et 90 %. Le système fonctionne très bien. De plus, nous avons annoncé que les véhicules allaient s’ouvrir à la location les week-ends. Cette extension du service a soulevé une forte attente, montrant un degré élevé d’adhésion. Le service n’est toujours pas disponible le soir mais pourrait l’être dans un avenir proche.
Auparavant, les véhicules en autopartage restaient stationnés sur le parking tout au long du week-end. Ils n’étaient pas amortis sur cette période. Désormais, pour les utilisations personnelles au cours du week-end, les salariés remboursent les coûts d’amortissement, d’entretien et d’essence à prix coûtant et suivant un barème forfaitisé. L’entreprise n’en tire aucun bénéfice.
Grand Paris Aménagement va fusionner avec deux autres établissements publics et notre effectif va gagner 80 personnes. C’est pour cette raison que la flotte en autopartage va s’enrichir de cinq véhicules supplémentaires. Ce périmètre encore restreint par rapport au nombre d’utilisateurs potentiels pourrait s’élargir. Depuis la mise en place du service d’autopartage, deux collaborateurs dont le délégué à la qualité et au développement durable ont renoncé au véhicule de fonction. La protection de l’environnement constitue leur motivation principale.
Autre initiative, nous prenons en charge les abonnements Vélib’ et nous avons essayé Autolib’. Ce dernier service n’a pas eu le succès escompté car nos collaborateurs se déplacent en Île-de-France où, au-
delà de Paris, il est difficile de trouver des bornes de recharge. Nous nous sommes aperçus que les Autolib’ étaient employées à des fins personnelles et à l’intérieur de la municipalité parisienne. Ce n’était pas l’objectif.
En 2017, nous allons nous organiser pour développer le télétravail des collaborateurs dont le lieu de vie est éloigné de nos bureaux. Par ailleurs, des salariés sont intéressés par le développement du covoiturage pour les trajets du domicile au travail et nous y réfléchissons. Enfin, le 1er janvier 2017, nous investissons de nouveaux bureaux et construisons un PDE.
Toutes ces initiatives ont été menées sous l’impulsion de notre nouvelle équipe dirigeante. La majorité des collaborateurs adhèrent à cette stratégie. En revanche, il est difficile de les convaincre d’abandonner leur véhicule de fonction. Lâcher cet avantage économique important au profit d’un véhicule en autopartage n’est pas très motivant. »