
Rémy Bourdier est directeur du Groupe Oviance.
Le directeur du Groupe Oviance suit de près les restitutions : « Il y a deux solutions pour faire baisser ces frais : soit négocier avec le loueur, soit gérer soi-même en amont », estime Rémy Bourdier. La première solution n’offrant que peu de marges de manœuvre, la seconde a été adoptée.
« Suivre de près véhicules et conducteurs est contraignant mais important. La flotte constitue le deuxième poste de dépenses de l’entreprise », insiste le dirigeant. Les véhicules sont examinés au siège avant toute restitution « et les commandes se font également à ce niveau, dans le Puy-de-Dôme. Un transporteur amène les nouveaux véhicules dans les différents secteurs, et ceux qui doivent être restitués au siège », explique-t-il.
Case nettoyage, case carrosserie, case pneus : tout le véhicule est passé au crible en interne. « Nous mesurons même l’usure des pneus ; je les fais changer par des pneus de deuxième marque si nécessaire. Mieux vaut prévenir les frais de restitution que les subir », affirme Rémy Bourdier.
Le contrôle se déroule aussi tout le long de la vie du véhicule : « Le chef d’équipe vérifie l’état des véhicules tous les mois. Je demande à ce que la validité du permis soit vérifiée et, en cas de sinistre responsable, le collaborateur est convoqué au siège pour analyser les circonstances de l’accident. En outre, la prime perçue par chaque secteur est réduite selon un barème précis si les collaborateurs rendent un véhicule en mauvais état. Mais il est difficile de faire porter la pénalité sur les collaborateurs car certains sont intérimaires et ne font donc plus partie de la société lors de la restitution.»
Le groupe Oviance en chiffres
• 700 véhicules dont 400 VP
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